Levothyrox : les « complotistes » avaient raison !

Une nouvelle expertise judiciaire confirme à 100 % l’énormité du scandale Levothyrox.

Je vous avais déjà raconté cette affaire en détail il y a trois ans, au moment où elle a éclaté (ici et ici).

Comme pour la crise de la Covid, les piliers de notre système sanitaire sont « mouillés » : la ministre de la santé (Agnès Buzyn), l’Agence du Médicament et les « grands pontes » spécialistes de la thyroïde.

Tout ce petit monde était déjà aux ordres du laboratoire Merck.

Comme toujours, la vérité finit par sortir, progressivement.

Et comme d’habitude, la presse fait semblant de s’étonner.

Il y a quelques jours, par exemple, le journal Libération s’indignait des méthodes de Merck et des autorités[1] :

« Ce long rapport provoque un sentiment désespérant, tant on a le sentiment que rien n’a bougé depuis l’affaire du Mediator », conclut l’article.

Mais c’est le même journal, Libération, qui nous dit depuis des mois que le Pr Raoult n’est pas sérieux, qu’il faut faire confiance à Olivier Véran quand il interdit l’hydroxychloroquine ou impose le masque à l’extérieur. 

Et c’est le même journal qui ne voit rien de louche au feu vert donné à l’injection de vaccins expérimentaux à des enfants qui ne risquent pourtant rien du Covid !

On ne tire jamais les leçons des scandales sanitaires – et c’est pour ça qu’ils se répètent, encore et encore… jusqu’à ce « bouquet final » qu’a été la crise de la Covid-19.

Il faut donc revenir sur cette histoire du Levothyrox, très éclairante sur la face noire de notre système de santé.

En commençant par celui qui a tiré les ficelles, le laboratoire Merck : 

Merck veut changer de formule du Levothyrox, pour gagner plus d’argent

Comme toujours avec Big Pharma, tout est lié à l’argent.

Au début des années 2010, le laboratoire Merck veut modifier la formule de son Levothyrox, pour deux raisons principales : 

  • Le brevet de sa formulation arrive à échéance en 2019 – pour continuer à faire des sur-profits, Merck doit impérativement changer sa formulation ;
  • Merck veut s’attaquer au marché chinois, et a donc besoin d’une formule sans lactose (car beaucoup d’Asiatiques sont intolérants au lactose).

Le problème est que changer de formulation du Levothyrox est tout sauf anodin pour les patients.

Car des millions de personnes prennent ce médicament tous les jours en Europe.

Et c’est un médicament « à marge thérapeutique étroite » : cela veut dire qu’un léger changement de formulation peut avoir de graves conséquences pour les patients.

Tous les médecins le savent : beaucoup de patients mettent du temps avant de trouver la dose de Levothyrox qui leur convient à eux. 

C’est pourquoi ce médicament bénéficie d’un statut d’exception : dans la plupart des cas, les pharmaciens n’ont pas le droit de vous donner le médicament générique, même s’il coûte moins cher à la Sécurité Sociale.

C’est parce que le générique, même s’il contient la même molécule active, contient d’autres excipients qui peuvent modifier son impact sur les patients !

Bref, il était évident qu’il serait TRÈS DÉLICAT de donner aux patients une nouvelle formule contenant de nouveaux excipients.

Dans un monde normal, indépendant de Big Pharma, les autorités sanitaires auraient donc dû s’assurer : 

  • Que cette nouvelle formule corresponde bien à un besoin sanitaire et pas seulement un intérêt financier ;
  • Qu’elle soit testée soigneusement sur des milliers de patients, avant de la mettre sur le marché ;
  • Que les patients soient avertis avant de leur donner la nouvelle formule, pour qu’ils sachent à quoi s’en tenir s’ils subissent des effets indésirables ; 
  • Et bien sûr que l’ancienne formule soit maintenue en circulation au cas où la nouvelle ne conviendrait pas à certains patients.

Mais tout cela aurait coûté beaucoup d’argent au laboratoire Merck !

Pour Merck, mieux vaut bâcler les études et imposer la nouvelle formule à l’insu des patients, tout en arrêtant rapidement la fabrication de l’ancienne formule pour rationaliser la production.

Merck cherche à faire de l’argent au plus vite… et cela n’a rien de surprenant de la part d’une société anonyme, dont les actionnaires exigent uniquement de la rentabilité financière !

Ce qui est sidérant, c’est que la ministre, les autorités de santé et les grands pontes se couchent devant les exigences des multinationales du médicament, au mépris de la santé publique ! 

L’Agence du Médicament, coupable au départ, coupable à l’arrivée

Pour changer sa formule, Merck devait trouver un « prétexte » à peu près raisonnable.

Ce prétexte lui a été donné sur un plateau par un certain Professeur Philippe Lechat, au nom de l’Agence du Médicament… et comme par hasard, ce Professeur était un ancien de Merck[2] !

Ce Pr Lechat a donc écrit « spontanément » (défense de rigoler) à Merck pour lui demander de changer de formulation, avec une argumentation bancale puisque l’ancienne formulation faisait le bonheur de millions de patients.

Cette affaire est tellement louche que l’Agence du Médicament a refusé de rendre public le rapport de 2012 qui avait servi de justification au lancement de la « nouvelle formule » !

Mais le pire est venu après.

L’Agence du Médicament a autorisé le passage à la nouvelle formule sans avoir fait des études sérieuses pour vérifier que c’était sans risque pour les patients !

Il faut savoir que le Levothyrox est pris majoritairement par des femmes de plus de 60 ans.

Et pourtant, pour étudier la nouvelle formule, Merck l’a testée sur 200 jeunes hommes Sud-Africains qui n’avaient pas le moindre problème de thyroïde… et sur 72 heures seulement !

On dirait un gag, mais c’est bien ce qui s’est passé…

…et l’Agence du Médicament a trouvé ça suffisant, pour autoriser le changement de formule !

Il faut écouter la réaction récente du Dr Philippe Sopena, ancien fondateur du syndicat des médecins généralistes de France, interrogé par Libération : 

« Ce qui s’est passé est ahurissant. Cette nouvelle formule n’a jamais été auparavant testée sur le moindre malade, alors que l’on sait que pour la thyroïde la question du dosage est importante et délicate. Cette légèreté est incroyable.

Avec les nouveaux excipients, le rapport nous montre bien des interactions multiples, et les impuretés qu’elles produisent n’ont même pas été explorées. Les experts notent que Merck n’a même pas tenu compte de certains résultats discordants entre l’ancienne formule et la nouvelle formule. »

Pire encore : l’Agence du Médicament a autorisé le changement de formule à l’insu de la plupart des médecins (à peine informés) et des patients (pas du tout informés).

Il était évident qu’on allait au-devant d’une catastrophe pour les patients.

Et quand cette catastrophe parfaitement prévisible s’est produite, l’Agence du Médicament (ANSM) n’a pas tiré la sonnette d’alarme, au contraire !

Comme l’explique le Dr Sopena :

« Les experts montrent que l’ANSM a fermé les yeux sur ces manquements. Pourquoi ? On espère que l’enquête pénale le montrera. 

La prudence a minima de la part d’une Agence dite de sécurité sanitaire aurait voulu qu’elle fasse valider par ses laboratoires l’absence d’impact de ces modifications. Et non. Et que s’est-il passé ? L’ANSM n’a cessé de vanter la meilleure qualité et la plus grande stabilité de la nouvelle formule ».

Et ce n’est pas tout : avec la ministre de la Santé, nos autorités ont même essayé d’étouffer l’affaire !

La ministre et l’Agence nient et masquent le problème au lieu de le régler !

Le premier réflexe des autorités et des Ministres, c’est toujours de se couvrir.

Ainsi, Agnès Buzyn a déclaré en septembre 2017, au début de la crise : 

« Il n’y a aucun scandale. C’est une crise liée à un défaut d’information et à un défaut d’accompagnement. La nouvelle formule est même beaucoup plus stable que la précédente ».

Quant à l’Agence du Médicament, elle a même essayé de couvrir les méfaits de Merck !

Tenez-vous bien : en septembre 2018, l’Agence du Médicament a rendu public le document officiel « d’autorisation de mise sur le marché » de la nouvelle formule…. Mais elle a effacé des informations essentielles, notamment le lieu de production et le nom de l’entreprise qui fabrique la nouvelle formule !

Le Dr Claude Pigment, lui-même vice-président de l’Agence du Médicament de 2013 à 2018, s’en était indigné : 

« Le journal en ligne Les Jours affirme que l’Agence a volontairement attendu l’entrée en vigueur de la loi sur le secret des affaires pour se donner le droit de caviarder ces informations.

Leur suppression rend impossible d’étudier la traçabilité du Levothyrox dans les pharmacies – associations et avocats cherchaient alors à connaître le lieu de fabrication de la nouvelle formule, avançant que celle-ci pourrait être faite à partir d’une substance active frelatée produite en Asie[3]. »

Et cet ancien dirigeant de l’ANSM – donc au cœur du système – conclut : « l’impression que les autorités utilisent le secret des affaires pour défendre le laboratoire est désastreuse ».

Mais le coup de grâce, dans ce scandale, a été donné par des médecins – pas les médecins de terrain, bien sûr, mais les « grands pontes ».

Les « grands pontes » à la rescousse pour ENFONCER les patients ! 

Au lieu de reconnaître le problème devenu évident, les grands pontes de l’endocrinologie, liés à Big Pharma, ont accusé les patients de créer leurs symptômes par leur imagination !

Trois mois après le début de la crise (trois mois !), plusieurs grands spécialistes ont signé une tribune dans Le Monde pour dire que les souffrances des patients venaient de l’effet « nocebo »[4] !

« Nous pensons que les symptômes rapportés témoignent essentiellement d’un effet nocebo. Tout était réuni pour créer suspicion et angoisse ».

L’effet nocebo est l’inverse de l’effet placebo : quand vous craignez qu’un médicament puisse vous faire du mal, il arrive que vous développiez certains symptômes.

Cet effet peut exister, mais pas dans le scandale du Levothyrox, car la plupart des patients ont subi de graves effets indésirables alors qu’ils ne savaient pas qu’il y avait eu un changement de formulation !

Le journal Le Monde a bien illustré l’absurdité de cette réaction des grands pontes[5] :

Vous voyez jusqu’où va l’aveuglement ou la désinformation de ces grands pontes « PUPH » (« professeurs des universités-praticiens hospitaliers »), beaucoup trop souvent en lien d’intérêts avec Big Pharma ?

Leçons pour la Covid-19 – il est URGENT de démasquer Big Pharma !

Conclusion : comme je le dis et le répète, on ne peut plus faire confiance aux autorités de santé et aux grands pontes pour prendre soin de notre santé – la plupart sont devenus de simples marionnettes dans les mains de Big Pharma.

Des médecins « classiques » comme le Dr Philippe Sopena le confirment enfin, noir sur blanc (je me sens moins seul !) :

« Au final, l’affaire du Levothyrox est un exemple caricatural de ces liens confus entre les Big Pharma et les autorités sanitaires.

L’Agence n’a pas joué son rôle. La ministre a soutenu l’Agence, et au final ce sont les malades qui trinquent. Quant aux grands médecins qui ont dit que tout cela n’était dû qu’à un effet nocebo, ils feraient bien de reconnaître leurs erreurs. »

Alors dites-moi :

Après le Levothyrox, feriez-vous confiance aux mêmes « pontes » et « autorités » de santé pour étudier honnêtement les effets indésirables des vaccins ?

Ont-ils honnêtement étudié les effets indésirables du Levothyrox, ou essayé de les couvrir ? Que pensez-vous qu’ils vont faire avec les vaccins Covid ?

Quant à Merck, feriez-vous une confiance aveugle à ce que raconte ce laboratoire ?

Eh bien c’est pourtant ce qu’a fait l’Organisation mondiale de la Santé, dans la crise de la Covid-19 !!

Il se trouve que Merck est l’un des principaux fabricants de l’ivermectine – un vieux médicament génériqué depuis longtemps, sur lequel Merck ne gagne que quelques centimes par boîte (une misère pour ce laboratoire).

Or l’ivermectine – je vous l’ai dit et répété – a des résultats prodigieux contre la Covid-19, en prévention, en traitement précoce et même en traitement à l’hôpital.

Si ce traitement était généralisé, ce serait l’effondrement de deux grands « business » à plusieurs dizaines de milliards : le marché des vaccins expérimentaux, et le marché des nouveaux anti-viraux hors de prix.

C’est ainsi que l’organisation Gavi « L’alliance du vaccin » (contrôlée par Bill Gates), a acheté de la publicité sur Internet pour… discréditer l’ivermectine – car c’est un concurrent majeur pour les vaccins[6] !

Quant au laboratoire Merck, il prépare un médicament anti-viral breveté contre la Covid-19, qu’il essaiera bientôt de nous vendre à près de 1 000 euros la dose[7] (contre quelques centimes pour l’ivermectine).

Et voilà pourquoi Merck a publié un communiqué pour essayer de discréditer l’ivermectine, sans le moindre argument scientifique solide !

Et savez-vous qui a relayé ce communiqué grotesque de Merck ? La scientifique en chef de l’Organisation mondiale de la Santé elle-même[8] !

Vous voyez comment ça se passe ?

C’est toujours la même histoire : au plus haut niveau, les autorités et les grands pontes relaient – consciemment ou non – la propagande qui sert les intérêts de Big Pharma.

Cela n’a rien à à voir avec notre santé, tout à voir avec l’argent, le prestige et la pensée moutonnière.

Partagez cette lettre autour de vous, il est urgent d’ouvrir les yeux.

Continuez de vous procurer mon livre Big Pharma démasqué, offrez-le autour de vous, parlez-en à vos amis, c’est très important.

Je vous rappelle que je ne touche pas un centime sur ce livre (mes droits d’auteur sont reversés à la Fondation Hippocrate pour soutenir la médecine indépendante et intégrative).

Plus ce livre circulera, plus il sera difficile de nier l’évidence sur la corruption actuelle : 

Nous devons agir, sans quoi les scandales sanitaires vont se répéter, encore et encore !

Je compte sur vous.

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  1. Bonjour,
    Merci beaucoup pour toutes les informations que vous nous envoyez régulièrement, je les partage avec ma famille et mes amis.
    Je vais me procurer votre livre dans une petite librairie locale. Je crois en la médecine préventive et non curative, de ce fait aucun membre de ma famille a couru se faire vacciner!
    Continuez de nous instruire car c’est la meilleure façon d’être libre!

  2. bonjour Mr Bain,
    j’admire ce que vous faites.
    simple à comprendre
    documenté
    analyse profondément des fausses études de big pharma

    j’ai bien sur votre dernier livre…vous me l’avez envoyé gratuitement, je crois.

    une demande: il semblerait s’en ce moment, il sort des études prouvant qu’on est mieux protégé quand on est vacciné que quand on ne l’est pas…j’aimerais bien lire une analyse bien solide de votre part sur ce sujet (ces études qui le prouvent).

    merci de tous vos efforts..vous êtes l’un des seuls, avec Dr Menât, qui nous donne du sérieux et du solide.
    j’ai aussi admirer votre intervention sur sud radio..chapeau

  3. Bonjour ! au mois de juillet je crois de l’année dernière, sur France Inter le matin, j’ai entendu un commentaire sur l’affaire du Lévothyrox. Le journaliste a fait référence à l’action entreprise par Maître Leguevaques, à la condamnation du laboratoire à verser 1000€ par plaignant. Mais aussi à l’existence d’un laboratoire en France qui aurait repris la production de l’ancienne formule tombée dans le domaine public, dont la production serait envoyée en Italie, n’ayant pas obtenu d’AMM pour la distribuer en France. Ce serait vraiment scandaleux si cela s’avérait exact. L’un d’entre vous aura peut-être des informations à ce sujet ?

  4. j ai comme beaucoup connu les méfaits de la NF du N Levothyrox .Avant le carnage ….et cela .pendant ,20ans aucun soucis 6 mois de la NF et malade a crevée tellement que j ai développer une leucémie et oui j ai toujours été persuader que cette leucémie venait de là d ailleurs cela été dit redit mais bien sur rien n a été fait A L’époque j ai porter plainte a la gendarmerie rien aucune nouvelle .Aujourd hui je suis en rémission je suis sous LTHYROXIN mais cela me convient pas je vais être sous Euthyrox des lundi j ai eu aussi le T Caps idem malade bref ..OU EST NOTRE ANCIEN LEVOTHYROX OU EST IL ……

  5. Oui, nous sommes pieds et poings liés aux médicaments que Big Pharma nous impose : C’est comme pour certains médicaments antidépresseurs qui nous font faire des rebonds dangereux dés qu’on veut les diminuer pour ensuite les arrêter .

  6. Il est bien évident que les laboratoires font ce qu’ils veulent. J’étais hospitalisée à l’époque du scandale du levothyrox et l’hôpital a refusé de changer sous prêtexte que c’était le protocole et que je devais continuer à prendre le levothyrox alors que mon acupuncteur m’avait conseillé de prendre à la place levothyroxine henning. il a fallu attendre ma sortie de l’hôpital et pendant ce temps là je subissais les effets secondaires sans pouvoir rien faire… A la sortie j’ai changé mon traitement et ça va mieux. Vous pensez bien que le vaccin ils peuvent toujours attendre pour me piquer comme tous les moutons….. !!!!

  7. Comme tout ceci est exact.
    J’ai eu un gros problème (cardiaque) avec le nouveau Levothyrox en 2017 et maintenant je suis aussi aux anticoagulants.

  8. J’ai voulu me procurer votre livre sur BIg Pharma, mais les frais de ports etc. coûtaient bien plus que le livre lui-même, c’est pourquoi je ne l’ai pas acheté. Un jour j’irai à la FNAC pour l’acheter.

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