Il y a une exception française sur la vitamine D (mais tout n’est pas rose pour autant)

Cher(e) ami(e) de la Santé,

Au début des années 1960, un vent de panique emporte la vitamine D en Occident.

Elle passe du statut de « vitamine miracle » (contre le rachitisme)… à « vitamine potentiellement risquée ».

On l’accuse (à tort, comme je vous l’ai montré dans ma dernière lettre[1]) d’avoir causé de graves cas d’hypercalcémie chez des enfants… et on s’empresse d’interdire l’ajout de vitamine D dans les aliments courants.

Pire, les doses de vitamine D données aux nourrissons sont progressivement réduites, jusqu’aux très insuffisants « 400 unités internationales (UI) » actuellement recommandées dans la plupart des pays occidentaux.

Heureusement, la France s’est longtemps tenue à l’écart de ce « vent mauvais ».

Cela s’explique d’abord par un retard à l’allumage.

Contrairement à la Grande-Bretagne, la France des années 1940 et 1950 n’a pas connu de frénésie pour la vitamine D.

Certes, on distribuait de l’huile de foie de morue dans les écoles. Mais en France, on n’a pas enrichi le lait infantile en vitamine D, et encore moins les céréales ou d’autres aliments pour enfants.

L’avantage, c’est que la France n’a pas subi la mauvaise polémique dont je vous ai parlé la dernière fois sur le risque de surdosage en vitamine D.

Mais l’inconvénient est que trop de nourrissons manquaient encore de cette précieuse vitamine, et les cas de rachitisme étaient encore nombreux.

Heureusement, en 1962, une grande recommandation est prise par décret : tous les nourrissons doivent désormais recevoir 1 000 à 2 000 UI de vitamine D chaque jour.

C’est l’équivalent de 2 à 4 cuillères à café d’huile de foie de morue (laquelle est rapidement remplacée par de la vitamine D vendue en pharmacie).

Résultat : le rachitisme recule fortement en France.

Mais même avec ces excellentes recommandations officielles, la maladie ne disparaît pas totalement.

Pour une raison simple : il est impossible de s’assurer que tous les parents donnent bien à leur nouveau-né leurs précieuses gouttes.

Alors, en 1992, la France autorise l’ajout de vitamine D dans le lait infantile. Cela permet à tous les enfants non-allaités de recevoir une dose minimale de vitamine D chaque jour.

Cette fois, les derniers cas de rachitisme disparaissent. Une enquête menée sur 16 hôpitaux ne recense plus qu’un cas en 2005, contre près de 100 en 1990[2].

Cela veut dire que l’immense majorité des nourrissons reçoit désormais de bonnes doses de vitamine D.

Et c’est un progrès formidable, car la vitamine D a bien d’autres bienfaits que de contribuer à des os solides – et d’ailleurs, notez que la mortalité infantile a été divisée par 5 en France, entre 1960 et 2000.

Cela dit, on est passé à deux doigts de la catastrophe.

Ouf ! la France a évité la très mauvaise décision des Américains et Britanniques

Dans les années 1990, les experts se sont posé une question d’une importance capitale.

Puisque le lait infantile contient désormais de la vitamine D, faut-il continuer à en donner aux nourrissons, en plus ?

Ou faut-il faire comme la Grande-Bretagne, qui a décidé ne pas recommander de vitamine D supplémentaire aux nourrissons recevant du lait infantile ?

À cette époque, heureusement, la France compte encore des experts de qualité, et un peu d’argent public pour financer des recherches indépendantes de l’industrie.

Alors des études sont lancées, avec des résultats passionnants (et effarants).

On découvre que beaucoup de nouveau-nés manquent cruellement de vitamine D[3] !

Tenez-vous bien : près de deux tiers des nouveau-nés avaient un taux de vitamine D dans le sang inférieur à 12 ng/mL (ou 30 nmol/L).

C’est une carence sévère !

Il faut savoir que pour les autorités, un taux « adéquat » est au moins égal à 30 ng/mL (75 nmol/L).

Pour beaucoup d’experts indépendants, le taux optimal est même largement au-dessus : il faut viser un taux entre 40 et 60 ng/mL minimum (voire entre 60 et 80 ng/mL).

Quoi qu’il en soit, tout le monde est d’accord pour dire que 12 ng/mL, c’est très insuffisant !

Que deux-tiers de enfants naissent avec un taux aussi bas est très problématique !

En dehors du cas extrême du rachitisme, ils risquent de développer des os peu solides, un retard de croissance, des dents fragiles[4], et même des problèmes cardiaques[5].

Sans oublier le risque d’avoir un système immunitaire handicapé par cette carence, les premiers mois de vie, à un âge où l’on est encore fragile face aux infections[6] !

Mais à l’époque, les experts se préoccupent uniquement des signes de rachitisme.

C’est le problème habituel de la médecine moderne face aux carences en vitamines et minéraux : quand les blouses blanches n’observent pas de maladie évidente, ils en concluent faussement que « tout va bien », et découragent les gens se supplémenter.

Cette médecine bornée fait comme s’il n’y avait que deux états possibles : la maladie ou la santé.

Mais il ne suffit pas d’être épargné par une maladie sérieuse pour être en pleine santé.

La pleine santé est l’état qui vous protège des risques infectieux et des maladies chroniques… l’état qui vous permet de vivre à 90 ans sans Alzheimer, sans cancer, sans problèmes cardiovasculaires… et d’avoir la tête et les jambes actives, à la maison, plutôt qu’en Ehpad.

Donc, si on observe une carence en vitamine, il faut absolument la corriger, même si on n’observe pas de problème « immédiat ».

Mais ce n’est pas comme cela que raisonne la médecine « bornée ».

Dans l’étude sur les nourrissons, les auteurs ne trouvent pas de « signe de maladie clinique », sur les os, chez la plupart des nourrissons carencés en vitamine D.

Pourtant, même avec cette perspective trop étroite, ils constatent un gros problème.

Du fait des carences en vitamine D (qui fixe le calcium dans les os), 1 nouveau-né sur 5 a un manque avéré de calcium… et 1 sur 25 souffre même d’hypocalcémie, une carence grave en calcium.

La bonne nouvelle, c’est que ces problèmes de calcium sont résolus en quelques mois dès lors que ces nourrissons reçoivent de la vitamine D.

Les chercheurs observent même que les problèmes disparaissent plus vite avec 1 000 UI de vitamine D qu’avec 500 UI seulement… y compris chez les enfants nourris au lait infantile contenant de la vitamine D !

Bref, il apparaît clairement que les nourrissons ont tout à gagner à recevoir 500 à 1 000 UI de vitamine D, en plus du lait enrichi[7].

Et c’est grâce à ces travaux vieux de 25 ans que les recommandations officielles en France sont, aujourd’hui encore, les plus favorable d’Europe[8] pour nos bébés :

  • Nourrisson allaité : 1000-1200 UI de vitamine D par jour ;
  • Nourrisson au lait enrichi : 400-800 UI de vitamine D par jour.

Ce sont là d’excellentes recommandations officielles.

Elles montrent qu’il y a bien une « exception française » sur la vitamine D (et ce n’est pas un hasard si l’Académie de Médecine a compté dans ses membres de grands défenseurs de la vitamine D, comme le Pr Souberbielle).

Mais les bonnes nouvelles s’arrêtent là.

Car même en France, on est passé à côté d’un gain majeur pour la santé publique.

Incompréhensible : pourquoi ne s’intéresse-t-on pas davantage aux femmes enceintes ?

Certes, il est possible de résoudre en quelques mois les problèmes osseux d’un nourrisson né avec une carence en vitamine D.

Mais pourquoi laisser un nourrisson plusieurs mois en carence ? Pourquoi ne pas s’assurer qu’il bénéfice d’un taux optimal de cette précieuse vitamine dès sa naissance ?

Ce serait d’autant plus logique… que c’est d’une simplicité enfantine !

Il suffit de s’assurer que sa mère enceinte possède elle-même un taux optimal en vitamine D !

Or ce n’est pas du tout le cas !

Une étude française très récente a montré l’étendue du problème :

  • 70 % des nourrissons sont nés avec un taux de vitamine D inférieur à 20 ng/mL (donc très insuffisant) ;
  • Et la moitié des mères avaient aussi ce taux insuffisant lors du premier trimestre de leur grossesse (1 femme enceinte sur 10 avait même moins de 10 ng/mL de vitamine D dans le sang !)

Et c’est effarant, à plus d’un titre.

Pour la santé de la femme, d’abord : moins de 10 ng/mL révèle une carence sévère en vitamine D, qui expose à quantité de problèmes de santé, à commencer par l’ostéoporose après la ménopause.

C’est l’occasion de rappeler que la plupart des morts du Covid avaient des taux inférieurs à 10 ng/mL de vitamine D dans le sang… et qu’on peine à trouver des morts du Covid parmi ceux qui avaient un taux supérieur à 50 ng/mL dans le sang[9] !

C’est effarant, aussi, pour la santé de la mère pendant la gestation : car quantité de problèmes de santé de la grossesse peuvent être aggravés par des carences en vitamine D : diabète gestationnel et pré-éclampsie notamment[10].

On pourrait aussi mentionner le risque de subir une césarienne, qui semble aggravé par un manque de vitamine D[11]. Ou le problème de dépression post-partum, sachant que quantité d’études ont montré l’intérêt de la vitamine D contre la dépression[12].

Et c’est enfin effarant pour l’enfant à naître – qui va subir une carence sérieuse pendant quelques mois, le temps que son taux de vitamine D dans le sang remonte avec la supplémentation.

C’est d’autant plus problématique que des carences en vitamine D de la mère enceinte ont été associées, pour l’enfant, à :

  • un risque plus grand de naître prématuré[13];
  • un risque plus grand d’être autiste[14];
  • un risque plus grand de souffrir d’un diabète de type I[15].

La recommandation de bon sens paraît donc évidente : toutes les femmes enceintes devraient prendre de bonnes doses de vitamine D !

Et c’est là que le bât blesse. Sérieusement.

En France, on recommande seulement aux femmes enceintes de prendre 100 000 UI de vitamine D au 6ème ou 7ème mois de grossesse.

C’est mieux que rien, mais ce n’est pas du tout l’idéal.

Déjà, on a vu que cela ne suffisait absolument pas pour éviter les carences à la naissance (dans l’étude où l’on a trouvé que 70 % des nouveau-nés avaient un taux insuffisant, neuf mères sur dix avaient bien pris leur supplément de vitamine D au 7ème mois de grossesse)[16].

De plus, on sait pertinemment qu’une seule méga-dose n’est jamais optimale. De multiples études ont montré qu’une méga-dose de vitamine D tous les trois mois, ou même tous les mois, était nettement moins efficace que de prendre des doses quotidiennes[17].

En réalité, une recommandation de bon sens serait qu’une femme, dès qu’elle a le projet d’avoir un enfant, prenne 4 000 UI de vitamine D tous les jours.

(Ce ne serait pas une révolution : on recommande déjà aux femmes de prendre de la vitamine B9 ou acide folique avant la conception[18] – ce qui n’empêche pas les trois quarts des femmes de ne pas suivre cette recommandation[19], hélas, tant les pouvoirs publics sont peu intéressés à mener de grandes opérations de communication sur des substances qui ne rapportent rien à l’industrie pharmaceutique). 

De plus, toutes les femmes enceintes font des prises de sang de routine. Il serait donc logique d’en profiter pour tester leur statut en vitamine D – et conseiller tout particulièrement aux mères en carence de prendre rapidement de bonnes doses quotidiennes[20].

Mais ce n’est pas ce qui se passe en pratique. Pas du tout !

C’est même pire que cela, puisque les analyses sanguines de vitamine D pour les femmes enceintes sont désormais déremboursées ! Même si elles ont été prescrites par un médecin !

Cela paraît fou, mais au début des années 2010, des technocrates de l’assurance maladie, à la recherche d’économies à court terme, ont décidé de dérembourser l’analyse sanguine de vitamine D dans la plupart des cas… y compris la grossesse !

Même l’Académie de médecine s’était émue de cette décision absurde[21].

Dans leur communiqué, les académiciens avaient d’ailleurs rappelé ce fait capital :

« Un apport de vitamine D chez le sujet normal ne nécessite effectivement aucun dosage préalable, le risque d’effets toxiques aux doses recommandées (jusqu’à 4 000 UI/jour) étant nul. »

Et c’est vrai : tout le monde devrait prendre au moins 2 000 à 4 000 UI par jour de vitamine D, sans avoir besoin de se tester.

Pour vous donner un ordre d’idées, il faudrait prendre, idéalement :

  • 1 000 UI de vitamine D de la naissance jusqu’à l’âge de 2 ans,
  • 2 000 UI jusqu’à l’adolescence,
  • 3 000 UI au début de l’adolescence (un âge où on est particulièrement carencé[22])
  • et 4 000 UI dès qu’on atteint sa taille finale… jusqu’à la fin de sa vie !

(Je précise que ces préconisations doivent être ajustées en cas de situation particulière : par exemple, la dose peut être diminuée en cas de forte exposition au soleil, ou au contraire augmentée en cas de surpoids).

Mais dans la réalité, seules des personnes aussi informées que vous, mes chers lecteurs, ont tendance à faire le plein de vitamine D tout au long de leur vie.

C’est pourquoi l’analyse sanguine reste utile : la révélation d’une carence donne à la plupart des gens la motivation nécessaire pour prendre soigneusement leurs gouttes de vitamine D tous les jours.

C’est le cas pour les femmes enceintes, mais c’est aussi le cas des plus de 50 ans !

Et il est temps de vous parler des effets de cette « vitamine miracle » pour les plus âgés, contre le cancer et d’autres maladies graves.

Ce sera pour mes prochaines lettres, restez connecté(e).

Bonne santé,

Xavier Bazin

DERNIÈRE MINUTE : Au moment de faire une dernière vérification pour finaliser cette lettre, je m’aperçois que les recommandations pour nourrissons viennent de changer en France[23] !

C’est triste, car c’est la fin de l’exception française : les sociétés savantes de pédiatrie recommandent désormais 400 à 800 UI par jour de vitamine D seulement, y compris lorsque le bébé ne prend pas de lait enrichi en vitamine D (au lieu des 1000-1200 recommandés précédemment pour les bébés allaités).

Pourquoi cette évolution ? La réponse, en toute lettre sur le site, est effarante : « volonté de simplification et alignement sur l’Europe ».

Pour nos « sociétés savantes », il était donc trop compliqué pour les parents de faire la différence entre un bébé allaité et un bébé nourri au lait infantile.

Et puis, il ne fallait pas faire « cavalier seul » : si tous les autres pays européens se trompent, il faut absolument faire pareil !

Vous voyez comment fonctionne la santé publique dans le domaine des vitamines. Il faut dire que l’industrie pharmaceutique ne gagne rien sur ces produits naturels… et perd même beaucoup de clients qui sont en meilleure santé quand ils en prennent !

Sources

[1] https://www.xavier-bazin.fr/voici-pourquoi-la-vitamine-d-a-ete-marginalisee-depuis-les-annees-1960/

[2] https://afpa.org/content/uploads/2017/07/Reco_VIT_D_VersionFR_VF.pdf

[3] https://www.sciencedirect.com/science/article/pii/S0002916523176520

[4] https://jamanetwork.com/journals/jamapediatrics/fullarticle/2747330

[5] https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/7734890/

[6] https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/21187313/ ; https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/27083486/

[7] https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/9062528/

[8] https://afpa.org/content/uploads/2017/07/Reco_VIT_D_VersionFR_VF.pdf

[9] J’avais recensé dans cette lettre de 2020 un certain nombre d’études aboutissant à cette conclusion https://www.xavier-bazin.fr/la-vitamine-d-marche-contre-la-covid-et-on-ne-vous-le-dit-pas/

[10] https://dumas.ccsd.cnrs.fr/dumas-03207815/document

[11] https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC3347011/

[12] https://www.tandfonline.com/doi/full/10.1080/10408398.2022.2096560

[13] https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/28306725/

[14] https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/29178513/ ; https://www.nature.com/articles/s41380-019-0578-y

[15] https://diabetesjournals.org/diabetes/article/61/1/175/15796/Maternal-Serum-Levels-of-25-Hydroxy-Vitamin-D

[16] https://www.clinicalnutritionjournal.com/article/S0261-5614(18)32429-4/fulltext

[17] https://journals.plos.org/plosone/article?id=10.1371/journal.pone.0231590

[18] https://www.has-sante.fr/upload/docs/application/pdf/ct031338.pdf

[19] https://obgyn.onlinelibrary.wiley.com/doi/10.1111/1471-0528.17436

[20] https://asbmr.onlinelibrary.wiley.com/doi/10.1002/jbm4.10567

[21] https://www.academie-medecine.fr/le-5-mai-2014-communique-de-presse-dosage-de-vitamine-d/

[22] https://www.sciencedirect.com/science/article/abs/pii/S0929693X00880847, https://www.academia.edu/26347455/Le_rachitisme_symptomatique_de_l_adolescent

[23] https://afpa.org/2022/03/27/apport-de-vitamine-d-nouvelles-recommandations/

17 Commentaires

Sources

Partager

S'abonner

17 réponses

  1. Une arthrodèse tibiotarsienne a été réalisée sur a cheville droite très marquée d’arthrose dont je souffrais fortement. Les vis bien placées ont résolu le problème sauf que j’avais une douleur persistante à l’attache distale du péroné. Les radios le montraient »flottant »et ma carence en Vit.D était sévère. Pourquoi ne pas donner cette vitamine à tous les opérés/os puisque c’est presque gratuit alors l’analyse qui révèle la carence est très onéreuse ?

  2. Le sujet sur la Vitamine D m’a particulièrement intéressé
    je vais avoir 76 ans début Juin.
    Je prends de la vitamine D2 depuis plusieurs années (15ans) 3 gélules le matin.
    Mon lait est aussi enrichi en vitamines D
    (j’en prends 2 fois plus que la normale puisque je suis Gémeaux. Le rire est aussi très bon pour la santé)
    Je prends aussi: 3 gélules de vitamine C
    1 gélule de vitamine B
    3 gélules de papaye fermentée
    4 gélules (2 matin et soir) dosée en DHA oméga-3
    (vitalité intellectuelle, capital cérébral)

  3. Bonjour Xavier,
    Tout d’abord merci pour vos recherches et vos conclusions toujours passionnantes.
    J’ai envie de vous soumettre une question pour laquelle je n’ai pas de réponse, et qui m’interpelle depuis un moment. On dit toujours que pour avoir suffisamment de Vitamines D3 dans le corps, il suffit de rester au soleil suffisamment longtemps et souvent ce suffisamment longtemps n’est pas noté comme excessivement longtemps.
    Il se trouve que je me suis trouvé en 2007 en carence (15.6 ng/ml) alors que je ne me cachais pas du tout du soleil et du coup par acquis de conscience mon fils et mon mari ont eux aussi vérifié leur taux de Vit D3, ils étaient tous les deux largement en insuffisance, c’est comme si il y avait quelque chose qui empêchait la peau de faire son travail sous le soleil.
    Cordialement

  4. Bonjour Xavier,
    Je vous envois ce message pour vous signaler que je suis victime d’un cancer de la peau très rare. Il se trouve que l’on en voit que 50 cas sur une population de 16 millions aux Pays Bas. Ce cancer porte le nom de Kaposi Sarcome. En Hollande on trouve pas mal de littérature à ce sujet. Il guérit temporairement mais peut réapparaître après 12 à 18 mois. Il y atrès peu de déces dû à ce cancer. Le dessous de mon pieds droit est tout violet,et la peau se manifeste comme du cuire usé. Depuis que j’ai reçu le diagnostique je me suis mis à prendre du raifort coupé en petits morceaux. Cela donne comme résultat que des tâches sur la peau apparaissent, lesquelles reprennent une couleur normale. La semaine prochaine j’entre en hopital pour commencer une thérapie: une cure de chimiau!!!
    Est-ce que vous avez déjà eu des informations sur ce genre de cancer?
    Cordialement
    Rafaël DICK

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *