Et maintenant, ils veulent vacciner nos enfants

Aux États-Unis, les enfants de 12 ans peuvent se faire vacciner contre la Covid-19 – y compris si leurs parents ne sont pas d’accord.

Déjà 600 000 enfants ùgés de 12 à 15 ans ont déjà reçu leur premiÚre injection du vaccin Pfizer[1].

En France, on y arrive lentement mais sûrement.

Alain Fischer, « Monsieur vaccin Â» du gouvernement, a annoncĂ© la vaccination des 16-18 ans en juin[2].

Le ministre Olivier VĂ©ran, interrogĂ© sur la vaccination des enfants de 12 ans, n’a pas dit non : « peut-ĂȘtre, mais pas tout de suite, il faut d’abord vacciner les adultes Â»[3].

De son cĂŽtĂ©, le Pr RĂ©mi Salomon, prĂ©sident de la Commission MĂ©dicale d’Établissement de l’AP-HP, n’a aucune hĂ©sitation : « Les enfants, oui, il faudra les vacciner Â»[4].

Ces gens sont-ils devenus fous ? 

Comment peut-on vouloir injecter un vaccin expĂ©rimental Ă  des enfants qui ne risquent rien ??

Cette épidémie est décidément le grand révélateur de la déraison médicale et pharmaceutique.

Si vous en doutez, lisez vite l’excellent texte ci-dessous.

Il a Ă©tĂ© rĂ©digĂ© par le Dr Eric MĂ©nat, pour l’association AIMSIB, qui m’a donnĂ© l’autorisation de vous le transfĂ©rer, vu son importance :

« Sacrifier des enfants pour une maladie qui ne les concerne pas, ça se payera un jour Â» – par le Dr Eric MĂ©nat

En prĂ©ambule, je tiens Ă  rappeler que je n’ai aucun conflit d’intĂ©rĂȘts et que je ne suis absolument pas « anti-vaccins ».

Bien au contraire, le jour oĂč on disposera d’un vaccin qui aura prouvĂ© son innocuitĂ© et son efficacitĂ© pour empĂȘcher les gens fragiles d’ĂȘtre malades et enrayer l’épidĂ©mie, je serai le premier Ă  en faire la promotion.

En attendant, je voudrais vous partager mes réflexions sur les projets de vaccination des enfants contre la Covid-19, car à mon avis, on est entré dans une spirale infernale qui pourrait trÚs mal se terminer pour les plus jeunes.

Je veux rappeler les principes de la vaccination, tels qu’ils Ă©taient posĂ©s depuis des annĂ©es :

Un vaccin, comme tout traitement, doit avoir plus de bénéfices que de risques.

Il doit protĂ©ger le sujet d’une maladie potentiellement grave et qui n’admettrait aucun traitement curatif. On n’imagine pas vacciner contre les rhumes par exemple (sauf Ă  vouloir faire du business).

Il doit Ă©galement permettre de rĂ©duire la propagation de l’épidĂ©mie. C’est ce qu’on appelle la vaccination altruiste : on vaccine tout le monde pour protĂ©ger les plus faibles.

Ce qui nous ramĂšne au premier point : le vaccin doit ĂȘtre bien tolĂ©rĂ©, car on va l’injecter Ă  « tout le monde », mĂȘme Ă  ceux qui ont moins de risques d’ĂȘtre malades ou de faire une forme grave.

Le vaccin doit donc absolument avoir une balance bénéfice-risque favorable pour CHAQUE personne.

Que savons-nous de la Covid-19 chez l’enfant ?

La France a dĂ©passĂ© les 100 000 morts officiels Ă  cause de la Covid. Ces chiffres sont souvent contestĂ©s, car on a parfois un peu trop rapidement conclu que c’était la Covid qui avait tuĂ©, alors que le patient Ă©tait dĂ©jĂ  grabataire ou avait des maladies graves. Ainsi, des personnes en fin de vie en EHPAD ou des patients cancĂ©reux en stade terminal ont attrapĂ© ce coronavirus qui a probablement prĂ©cipitĂ© leur mort, bien que cette derniĂšre Ă©tait inĂ©luctable dans les semaines qui auraient suivi. Sont-ils vraiment morts de la Covid ? On peut le discuter.

Je vous invite Ă  visionner Ă  ce sujet l’intervention de Pierre Chaillot du 20 mai 2021 dans le cadre des jeudis du Conseil Scientifique IndĂ©pendant[5].

Pour autant, je vais me baser uniquement sur les chiffres et rapports officiels afin qu’on ne m’accuse pas de partialitĂ©. Nous avons accĂšs Ă  une base de donnĂ©es française qui s’appelle « GĂ©odes »[6]. Sur ce site, nous trouvons deux types de donnĂ©es sur la mortalitĂ© : les dĂ©clarations issues des Ă©tablissements de santĂ© et les donnĂ©es issues des certificats de dĂ©cĂšs (Inserm).

Curieusement, les chiffres ne sont pas Ă©quivalents, mais nous connaissons l’imprĂ©cision et la lenteur de l’administration française, qui est trĂšs en retard dans sa digitalisation.

Voici les chiffres que l’on peut y trouver :

Selon les donnĂ©es issues des certificats de dĂ©cĂšs sur GĂ©odes, il n’est actuellement dĂ©clarĂ© « que » 48 417 dĂ©cĂšs entre mars 2020 (semaine 12) et la semaine 19 de 2021. 

Parmi ces dĂ©cĂšs, on en dĂ©nombre 54 dĂ©cĂšs pour les personnes entre 0 et 29 ans ! Soit 0.1 % des dĂ©cĂšs. Pour mĂ©moire, cette tranche d’ñge reprĂ©sente 35 % de la population[7].

Selon les données issues des établissements de santé déclarant des cas confirmés de Covid-19 dans SI-VIC, ce sont 81 692 décÚs qui ont été déclarés comme étant liés à la Covid-19 entre le 18 mars 2020 et le 18 mai 2021.

Sur ces décÚs, on comptabilise :

  • Entre 0 et 9 ans = 4 morts ;
  • Entre 10 et 19 ans = 9 morts ;
  • Entre 20 et 29 ans = 75 morts.

Soit 88 décÚs entre 0 et 29 ans, soit, à nouveau, 0.1 % des décÚs.

Et sur ces chiffres mieux dĂ©taillĂ©s, on constate que les dĂ©cĂšs, avant 20 ans, sont plus qu’exceptionnels

Toutes les morts sont tristes et aucune ne doit ĂȘtre « nĂ©gligĂ©e », mais quand on entre dans les dĂ©tails, la trĂšs grande majoritĂ© de ces dĂ©cĂšs chez des sujets jeunes est intervenue chez des personnes avec des polypathologies souvent graves, des anomalies congĂ©nitales ou des maladies gĂ©nĂ©tiques qui menaçaient dĂ©jĂ  leur pronostic vital.

En clair, un jeune de moins de 20 ans en bonne santĂ© ou sans maladie Ă©volutive n’a quasiment aucun risque de mourir de la Covid ou mĂȘme de faire une forme grave. 

Vous commencez Ă  comprendre que le bĂ©nĂ©fice de la vaccination chez les moins de 20 ans est totalement nul ? On ne sauvera personne dans cette tranche d’ñge grĂące Ă  la vaccination car il n’y a personne Ă  sauver !

D’ailleurs, ce n’est pas moi qui le dis, ce sont les chiffres, mais aussi le COSV ou Conseil d’Orientation de la StratĂ©gie Vaccinale, prĂ©sidĂ© par le Pr Alain Fisher souvent surnommĂ© « Le Monsieur Vaccin français ». C’est la plus haute instance qui est censĂ©e regrouper les plus hauts experts de notre pays. On peut donc leur faire confiance ! 

Dans leur rapport du 11 mai 2021 on peut lire : « Bien que peu affectĂ©s par des formes symptomatiques de la Covid-19, les enfants et adolescents transmettent le virus et participent Ă  la dynamique Ă©pidĂ©mique ».

Ils confirment donc les chiffres ci-dessus et mes propos : les jeunes n’ont aucun risque de faire une forme grave de Covid, sauf fragilitĂ© trĂšs particuliĂšre et heureusement trĂšs rare.

On peut donc commencer Ă  se poser la question : faut-il vraiment vacciner 35 % de la population pour 0.1 % des dĂ©cĂšs qui en plus pourraient ĂȘtre inĂ©vitables ?

L’excuse de la vaccination altruiste

Oui, mais voilĂ , notre COSV nous explique que ce n’est pas pour les protĂ©ger EUX qu’on doit les vacciner, mais pour protĂ©ger LES AUTRES. Dans le mĂȘme rapport, on peut lire :

« Ainsi, il paraĂźt nĂ©cessaire d’envisager de vacciner les enfants et les adolescents pour rĂ©duire la circulation virale dans la population, et pour les protĂ©ger d’un risque, certes faible, mais qui mĂ©rite attention. »

Peut-ĂȘtre un chouia hypocrite non, au regard des chiffres de mortalitĂ© citĂ©s plus haut !?

Ils nous donnent mĂȘme les calculs qui leur ont permis d’arriver Ă  cette conclusion sans appel. Vous m’excuserez pour les termes un peu techniques et barbares, mais je ne veux pas modifier leurs propos pour rester impartial dans mon analyse :

« Pour atteindre un R effectif < 1 avec un virus de R0 = 4 (variant B.1.1.7 actuellement majoritaire sur le territoire français), il faudrait atteindre une immunitĂ© dans la population totale de plus de 75 % (incluant les enfants), ce qui correspond Ă  50,25 millions de personnes sur une population de 67 millions. Avec un taux de couverture vaccinale estimĂ© Ă  80 % assurant 90 % de protection, cela reprĂ©sente environ 48 millions de personnes vaccinĂ©es protĂ©gĂ©es, auxquelles il faut ajouter les personnes non vaccinĂ©es, mais protĂ©gĂ©es par l’immunitĂ© naturelle (3 millions environ en estimant Ă  22,7 % la proportion de la population immunisĂ©e naturellement), soit au total 51 millions de personnes. »

En rĂ©sumĂ©, on considĂšre qu’il faut arriver Ă  une immunitĂ© collective de 80 % pour Ă©radiquer la maladie. Pour cela, il faut vacciner 70 % de la population (48 millions). Les 10 % restant Ă©tant ceux qui ont une immunitĂ© parce qu’ils ont fait la maladie.

Je vous rassure, mĂȘme pour moi, ces chiffres paraissent bizarres et peu prĂ©cis en rĂ©alitĂ©. Et ils poursuivent :

« Ainsi, en considĂ©rant la vaccination des enfants et en se plaçant dans des conditions relativement optimistes (adhĂ©sion vaccinale de 80 % et protection de 90 % contre la maladie), on atteindrait tout juste l’immunitĂ© de groupe nĂ©cessaire pour rĂ©duire significativement la circulation virale. Sans les enfants de moins de 16 ans, avec les mĂȘmes hypothĂšses, le nombre de personnes vaccinĂ©es protĂ©gĂ©es serait de 40 millions de personnes environ, 44 millions en incluant les personnes immunisĂ©es naturellement. Il y aurait donc un dĂ©ficit de prĂšs de 7 millions de personnes par rapport Ă  l’objectif de 51 millions. A fortiori si le taux de vaccination des adultes Ă©tait plus faible, le dĂ©ficit serait plus grand encore. Ainsi, mĂȘme en se plaçant dans des conditions optimistes, le nombre de personnes Ă  atteindre nĂ©cessite de considĂ©rer la vaccination des enfants. »

En clair, Ă©videmment, si les moins de 30 ans reprĂ©sentent 35 % de la population, il est obligatoire de les vacciner pour aboutir Ă  ce taux de 80 % d’immunitĂ© collective

Vous noterez que nos experts craignent que tous les adultes ne jouent pas le jeu et donc ils envisagent Ă  mots feutrĂ©s de vacciner les enfants de façon « obligatoire » pour compenser le manque de civisme de certains adultes. Qu’en penser sur le plan Ă©thique ?

Ça ressemble un peu Ă  la vaccination des plus ĂągĂ©s en EHPAD qui auraient soi-disant donnĂ© leur consentement Ă©clairĂ© ! De qui se moque-t-on ? Surtout quand les non vaccinĂ©s sont privĂ©s de sortie et sont menacĂ©s d’ĂȘtre isolĂ©s dans leur chambre.

Est-ce que nos enfants non vaccinés seront privés de cantine et de cour de récréation à la rentrée ? Ou carrément exclus des écoles?

80 % pour l’immunitĂ© ? Les calculs fantaisistes de l’épidĂ©miologie

Par ailleurs, je voudrais rappeler que la thĂ©orie des 80 % d’immunitĂ© collective pour Ă©radiquer une maladie est une pure utopie.

Ainsi, en Mongolie, on avait atteint un taux de 98 % de vaccination contre la rougeole. L’annĂ©e d’aprĂšs, le pays a dĂ» subir une trĂšs grosse vague de rougeole. Pourquoi ? Parce que les virus mutent !

Pire, plus on vaccine et plus ils mutent ! Et comme le dit clairement le Pr Raoult, on le sait depuis 30 ans, ce n’est pas une surprise ! Donc, quand nos experts parlent de vacciner 70 % de la population, ils comptent le faire avec quel vaccin ? Qui sera efficace sur quoi ?

Parce que vous avez compris que ces superbes calculs – exposĂ©s par les plus grands experts français, membres du COSV qui doivent dĂ©cider de la politique sanitaire du gouvernement – sont totalement thĂ©oriques et trĂšs Ă©loignĂ©s de la vraie vie.

Car dans la vraie vie, nous savons déjà que :

  • Les personnes vaccinĂ©es font quand mĂȘme la maladie. Écoutez, Ă  ce sujet, les derniĂšres vidĂ©os du Pr Raoult[8] ;
  • Les vaccins actuels ne sont pas efficaces sur certains variants. À quoi servira la vaccination de 70 % de la population quand nous serons confrontĂ©s aux nouveaux variants qui sont dĂ©jĂ  sur notre territoire (brĂ©silien, sud-africain, indien) et ceux qui ne manqueront pas d’apparaĂźtre dans les mois prochains ? Pour mĂ©moire, le variant indien est dĂ©jĂ  prĂ©sent dans 44 pays, dont la France !

Si vous pensez que j’exagùre, je vous propose quelques extraits de positions officielles.

Ainsi, le MinistĂšre de la SantĂ© a prĂ©vu de mettre Ă  disposition des mĂ©decins de ville le vaccin Moderna Ă  partir du 24 mai, sauf dans les dĂ©partements qui sont les plus touchĂ©s par les variants sud-africain ou brĂ©silien[9] ! Pourquoi ? Parce qu’ils savent bien que ce vaccin serait inopĂ©rant dans ces dĂ©partements Ă  cause de ces variants.

On s’inquiĂšte aussi en Grande-Bretagne, pour les mĂȘmes raisons, oĂč plus de 30 % de la population a dĂ©jĂ  reçu 2 doses du vaccin (contre 13 % en France). Voici ce qu’on peut lire dans un article publiĂ© le 18/05 dans le « JIM » :

« Les connaissances sur le variant indien sont encore parcellaires et incertaines. Selon les derniĂšres Ă©tudes en date, il pourrait ĂȘtre 50 % plus contagieux que le variant britannique (dĂ©jĂ  50 % plus contagieux que la souche « originelle »), mais aussi potentiellement plus mortel
 Selon une Ă©tude publiĂ©e ce lundi, les vaccins Ă  ARN messager de Pfizer et de Moderna conserveraient leur efficacitĂ© face Ă  cette nouvelle souche, mais il ne s’agit que d’études in vitro qui n’ont pas encore Ă©tĂ© confirmĂ©es chez l’homme. Aucune donnĂ©e n’est encore disponible concernant le vaccin du laboratoire AstraZeneca, massivement utilisĂ© au Royaume-Uni. Ce vaccin n’est semble-t-il pas efficace contre le variant sud-africain, avec lequel le variant indien partage des mutations. »

En clair, il est tout à fait logique que des vaccins conçus à partir du virus initial, apparu fin 2019, soient peu ou pas du tout efficaces contre des variants apparus 18 mois plus tard. Et qu’en sera-t-il fin 2021 ?

L’article du JIM nous dit d’ailleurs, clairement, que le vaccin AstraZeneca n’est pas efficace sur le variant sud-africain qui reprĂ©sente dĂ©jĂ  5 % des infections en France ! 

On comprend surtout, Ă  travers ces propos, que nos experts sont dans le brouillard le plus total concernant l’efficacitĂ© des vaccins actuels sur les nouveaux variants.

Brigitte Autran, membre du COSV, a commentĂ© : « Ces vaccins ont certainement une efficacitĂ© diminuĂ©e sur la prĂ©vention de l’infection et des formes modĂ©rĂ©es de la maladie, mais les donnĂ©es ne sont pas claires vis-Ă -vis des formes sĂ©vĂšres. »

En clair : on ne sait absolument RIEN de l’utilitĂ© des vaccins actuels sur la protection des formes graves et encore moins sur la rĂ©duction de l’épidĂ©mie.

Mais vu le nombre de personnes vaccinĂ©es qui prĂ©sentent actuellement des symptĂŽmes de Covid, on peut fortement douter de l’intĂ©rĂȘt de la vaccination actuelle pour contenir la propagation des nouveaux variants.

D’ailleurs, le Pr Autran poursuit : « Aujourd’hui, les firmes sont en train de produire de nouveaux vaccins qui prennent en compte la protĂ©ine S mutĂ©e correspondant au variant sud-africain et les premiers essais cliniques ont Ă©tĂ© lancĂ©s. À terme, on peut imaginer que l’on ait Ă  changer de vaccin ou Ă  associer les diffĂ©rents produits dans un seul vaccin, comme pour la grippe. »

En clair, les vaccins actuels ne seront probablement pas efficaces contre les variants que nous aurons Ă  affronter l’hiver prochain et on est dĂ©jĂ  en train de tenter de concevoir de nouveaux vaccins

Sauf que pour le moment on vaccine contre les anciens variants. Avec ce type de politique sanitaire, ne risque-t-on pas d’avoir en permanence 1 train de retard et de se revacciner tous les 6 mois pour rien ?

Alors faut-il vacciner les enfants avec les vaccins actuels ? 

Si seulement ça pouvait protĂ©ger les plus fragiles, ça pourrait peut-ĂȘtre avoir une petite utilitĂ©. Oui, mais Ă  UNE CONDITION : que le vaccin soit totalement sĂ©cure et ne risque pas d’entraĂźner des effets secondaires chez ces enfants qui, par ailleurs, ne risquent absolument rien en cas d’infection par le SARS-Cov-2, Ă  part un gros rhume ou une petite grippe.

Les effets secondaires des vaccins sur la sellette

Encore une fois, toute vaccination dĂ©pend avant tout d’un critĂšre essentiel : la balance bĂ©nĂ©fice-risque.

Nous avons vu que le bĂ©nĂ©fice de la vaccination pour les moins de 30 ans est totalement NUL. Nous avons vu que les vaccins actuels n’allaient pas forcĂ©ment protĂ©ger la population des nouveaux variants

Nous savons également, grùce au dossier officiel fourni par les laboratoires, que la vaccination ne supprime pas la contagiosité des personnes vaccinées.

On peut donc se demander si l’utilisation des vaccins actuels permet vraiment une « vaccination altruiste », comme le suggĂšrent nos experts sur les plateaux tĂ©lĂ©. Mais si on rajoute Ă  cela les effets secondaires des vaccins, on commence Ă  se demander si la balance bĂ©nĂ©fice-risque est vraiment positive pour les plus jeunes ?

Cette question des effets secondaires est dĂ©licate, car, Ă  ce jour, les preuves d’imputabilitĂ© sont presque inexistantes. Cela veut dire que nous n’avons pas encore pu prouver dĂ©finitivement que tous les effets secondaires rapportĂ©s par les patients ou les mĂ©decins sont vraiment liĂ©s au vaccin. Il est probable qu’on ne le prouve jamais d’ailleurs du fait des critĂšres de pharmacovigilance et de l’énorme dĂ©ficit de dĂ©claration des effets secondaires[10]

Pour autant, il est admis, par la plupart des experts, que les vaccins peuvent donner des thromboses et que certaines personnes peuvent en mourir. 

C’est le cas d’un jeune homme de 24 ans, Ă  Nantes, ou d’une jeune femme de 38 ans, Ă  Toulouse. Tous deux sont morts d’un accident thrombo-hĂ©morragique, brutalement, aprĂšs le vaccin et le lien de cause Ă  effet est reconnu. Mais ces deux cas dramatiques sont loin d’ĂȘtre les seuls.

Dans la banque de donnĂ©es europĂ©enne qui collige tous les Ă©vĂ©nements apparus Ă  la suite de la vaccination, on dĂ©nombre prĂšs de 800 000 dĂ©clarations d’effets secondaires. Quand on sait qu’on estime que seuls 1 Ă  10 % de ces effets indĂ©sirables sont rĂ©ellement dĂ©clarĂ©s, on est en droit de s’inquiĂ©ter.

Parmi ces 800 000 Ă©vĂ©nements, beaucoup sont assez bĂ©nins ou transitoires, heureusement. Mais on dĂ©nombre quand mĂȘme plus de 5 000 dĂ©cĂšs, ainsi que de nombreux effets secondaires graves, comme la perte de l’audition ou de la vue !

Je me dois tout de mĂȘme de rassurer les personnes qui se sont fait vacciner. Dans 95 % des cas, le vaccin semble bien tolĂ©rĂ©. Mais une surveillance prolongĂ©e aprĂšs la vaccination me paraĂźt indispensable. « ProlongĂ©e » veut dire plusieurs semaines voire plusieurs mois car on commence Ă  voir des rĂ©cidives de cancer qui paraissent plus frĂ©quentes chez des personnes vaccinĂ©es. LĂ  encore, des Ă©tudes approfondies seront nĂ©cessaires mais ne sous-estimez pas l’apparition de symptĂŽmes inhabituels aprĂšs une vaccination.

Dans la base de donnĂ©es belge, bien plus transparente que la française, on dĂ©nombre 0.3 % d’effets secondaires avec le vaccin Pfizer et 0.6 % avec Moderna et AstraZeneca. Ça reste donc assez faible mais il est probable qu’il faille multiplier ce chiffre par 10 voire plus du fait des mauvaises dĂ©clarations rĂ©alisĂ©es en pratique.

Si le vaccin est efficace et permet de rĂ©duire les formes graves et la mortalitĂ©, certains justifieront ces risques d’effets secondaires comme un « mal nĂ©cessaire » et heureusement rare, pour sauver de nombreuses vies. C’est un argument qu’on peut entendre Ă  condition que la vaccination ne soit jamais obligatoire. En effet, cette vaccination reste un pari sur l’avenir. Le pari que ça me permettra d’éviter une forme grave et le pari que je ne ferai pas d’effets secondaires encore plus graves !

Mais quid des sujets de moins de 30 ans qui ne risquent pas de formes graves ?

Un choix Ă©thiquement trĂšs discutable

Vous avez donc compris que la vaccination des plus jeunes n’est pas proposĂ©e pour les protĂ©ger eux, mais pour protĂ©ger les personnes les plus vulnĂ©rables.

En premier lieu, avant de choisir cette vaccination « altruiste », il faudrait ĂȘtre sĂ»r que le vaccin qu’on nous injecte va rĂ©ellement protĂ©ger nos proches fragiles. Or, nous avons compris que :

  • Le vaccin n’empĂȘche pas d’ĂȘtre contagieux (c’est la raison pour laquelle le masque est toujours obligatoire) ;
  • Le vaccin est peu ou pas efficace sur les variants. D’ailleurs, beaucoup de personnes vaccinĂ©es attrapent actuellement la Covid dans les EHPAD ;
  • Le vaccin favorise les mutations et pourrait donc, paradoxalement, augmenter et prolonger l’épidĂ©mie.

Mais sur un plan plus Ă©thique, il faudrait se demander si, pour protĂ©ger potentiellement certaines personnes, on ne met pas en danger d’autres personnes Ă  cause des effets secondaires des vaccins.

Sachant que l’ñge moyen de dĂ©cĂšs par Covid est de 85 ans, alors que l’espĂ©rance de vie moyenne en France est de 84 ans, je voudrais vous poser une question Ă©thique et philosophique dĂ©licate mais essentielle Ă  mes yeux : « ĂȘtes-vous prĂȘt Ă  prendre le risque d’un effet secondaire grave, voire d’un dĂ©cĂšs d’une personne jeune, d’un enfant mĂȘme, pour sauver la vie d’une personne de plus de 85 ans ? ».

Je suis conscient de la difficultĂ© de cette question, mais elle est au cƓur du dĂ©bat pour moi. Vacciner les moins de 30 ans, c’est accepter d’en sacrifier un certain nombre, alors qu’ils n’avaient aucun risque de mourir ou de souffrir gravement de la maladie pour tenter de sauver trĂšs hypothĂ©tiquement nos plus anciens.

C’est exactement ce qui est arrivĂ© Ă  ces deux jeunes personnes Ă  Nantes et Toulouse. Elles sont dĂ©cĂ©dĂ©es suite au vaccin, alors qu’elles ne risquaient rien en cas de Covid. Dans ce cas, comment justifier, comment accepter leur mort ? Est-ce que les grands-parents ou les plus vieux dans les EHPAD ont envie qu’on fasse prendre ces risques Ă  leurs petits-enfants dans l’espoir de ne pas mourir du Covid ?

Surtout que, si le vaccin est efficace, il devrait ĂȘtre suffisant de vacciner les plus fragiles pour leur Ă©viter de mourir, sans faire prendre de risques inutiles aux plus jeunes

Et si jamais les vaccins actuels sont inefficaces sur les variants, s’ils ne protĂšgent ni les jeunes ni les vieux lors de la prochaine Ă©pidĂ©mie liĂ©e Ă  un nouveau variant ? Alors dans ce cas-lĂ , tous les « malchanceux » qui seront dĂ©cĂ©dĂ©s Ă  cause du vaccin seront MORTS POUR RIEN !

MĂȘme si notre PrĂ©sident nous a expliquĂ© que nous sommes en guerre, il n’est pas acceptable de sacrifier ainsi notre jeune gĂ©nĂ©ration ! 

Morts pour rien ??

La vaccination des jeunes est une ineptie scientifique et une absence d’éthique, surtout avec les vaccins actuels.

MĂȘme le COSV en est conscient, puisqu’il soulĂšve dans son rapport la question de « l’acceptabilitĂ© de la vaccination des enfants dans un contexte de bĂ©nĂ©fice individuel faible ». Ce qui ne les empĂȘche pas de recommander une vaccination massive des enfants de plus de 12 ans Ă  la rentrĂ©e de septembre.

Nous devons tous nous mobiliser pour éviter que ce projet soit mis à exécution, car sinon, je crains le pire pour notre jeune génération[11]

Je dois vous rappeler que, d’aprĂšs les chiffres actuels, plus les personnes vaccinĂ©es sont jeunes et plus les effets secondaires paraissent frĂ©quents. C’est d’ailleurs quand on a commencĂ© Ă  vacciner les soignants de moins de 50 ans qu’on a vu apparaĂźtre une alerte sur les effets secondaires du vaccin AstraZeneca !

Qu’en sera-t-il chez les moins de 20 ans ? Est-ce qu’on devra inscrire sur leurs tombes : « MORTS POUR RIEN » ?

Dr Eric MĂ©nat, mai 2021

Merci Eric pour cet article Ă©clairant.

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  1. Bonjour,
    Sans forcĂ©ment parler du vaccin anti Covid, voilĂ , je viens d’accoucher , et on me dit qu’il faut que mon conjoint et moi-mĂȘme nous nous fassions vacciner contre la coqueluche ! Comme je doute vraiment du bĂ©nĂ©fice de la vaccination. Cela est-il vraiment nĂ©cessaire ? Quels sont les risques ? D’autant que je commence tout juste Ă  allaiter mon fils….. Ce qui me fait Ă©galement m’interroger sur les onzes vaccins qui seront obligatoire pour mon fils et la façon dont je pourrais les Ă©viter….. Dans l’attente de votre rĂ©ponse et de vos conseils…..
    Une jeune Maman trĂšs angoissĂ©e…..

  2. La vaccination ne doit pas etre obligatore c’est une grosse erreur. Combien de gens sont morts Ă  cause de cette vaccination et se garde bien de nous le dire. Cela fait travailler les laboratoires. Il y a d’autres solutions pour Ă©viter le Covid. Ce virus a les memes symptomes que la peste. A cette Ă©poque les pestifĂ©rĂ©s ont pris de l’elixir du suedois Ă  40 degrĂ©s et ont Ă©tĂ© guĂ©ris. Nous en prenons depuis des mois et nous n’avons aucun symptomes malgrĂ© nos contacts. Quelqu’un a Ă©tĂ© guĂ©ris avec du regulapro. Nous en consommons aussi. J’ai Ă©tĂ© vaccinĂ©e pour le grippe 2 annĂ©es de suite et j’ai Ă©tĂ© trĂšs malade et mon medecin me protĂšge avec de l’omĂ©opathie et cela fait des annĂ©es que je n’ai pas eu de grippe. Alors leurs vaccins ils se les gardent car je ne suis pas pressĂ©e de mourrir.

  3. En parfait accord avec votre analyse ….
    Je ne suis pas vaccinĂ©e, et REFUSE de l’ĂȘtre ..
    depuis TRÈS longtemps, explique Ă  ceux et celles qui m’opposent qu’il faut  » PENSER AUX AUTRES » que cette attitude  » Altruiste » est dĂ©sastreuse , car vacciner en pleine PANDÉMIE ne pouvait qu’amener des variants
    Quand on pense aux effets s° que vous n’avez pas nommĂ©s, mais trĂšs fortement suspectĂ©s ….qui sont l’infertilitĂ© , les paralysies, les troubles du comportements… Fut il en rajouter auprĂšs de nos jeunes ?
    Il semblerait que des femmes enceintes aient Ă©tĂ© vaccinĂ©es, alors que nous savons que leur systĂšme immunitaire est diminuĂ© au minimum , ceci afin de ne pas rejeter l’enfant qu’elles portent, dont le capital gĂ©nĂ©tique est pour moitiĂ© celui du pĂšre …
    J’ai fait ma thĂšse sur la femme enceinte, et hurle qd j’apprends que certaines ont Ă©té » vaccinĂ©es  » …………

    Je suis plus qu’attristĂ©e qd je dĂ©couvre que certains et certaines, convaincus du bien fondĂ© de leur dĂ©cision, vont ĂȘtre OBLIGES de changer d’option professionnelle….
    Que d’autres, FONCIÈREMENT ANTI VACCINATION, s’y voient contraints, en redoutant les effets secondaires …
    J’avais de gros soucis articulaires en 2020, et la situation actuelle n’est pas Ă©trangĂšre Ă  ma dĂ©cision de prise de retraite
    ComplĂštement Ă©cƓurĂ©e de la situation, trĂšs peinĂ©e pour mes enfants ( 5) qui avaient dĂ©jĂ  trĂšs mal vĂ©cu le dĂ©cĂšs de leur Papa , parti d’un cancer en 2018….CHIR DENT en retraite depuis Fin Juin, je vais continuer Ă  me former aux mĂ©decines nat, et ader tous ceux de mes patients qui en auraient besoin , en homĂ©o…. Au moins, je ne leur ferai pas de mal… Et ça marche !!!!!!!!!!!!!
    Alors , -je renouvelle toute mon amitié à ceux qui tiennent le coup
    – le moins d’effets indĂ©sirables, Ă  ceux qui sont obligĂ©s d’y passer
    TOUJOURS BIEN ÉVALUER la balance BENEFICE / RISQUE …………………………
    Nous vivons vraiment une drĂŽle d’Ă©poque ………………………….

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