Si les vaccinés sont contaminants, à quoi sert le « passeport vaccinal » ?

Croyez-vous que le passeport vaccinal soit une invention liée à la crise du Covid ?

Pas du tout ! 

Nos chers bureaucrates de Bruxelles avaient déjà ce projet dans leurs tiroirs !

La preuve avec ce document de la Commission européenne datant de septembre 2019.

Il s’agit d’une feuille de route visant à améliorer la vaccination dans l’Union européenne.

Plus de 20 actions concrètes sont envisagées… mais celle qui est placée tout en haut de la liste, en numéro 1, c’est le passeport vaccinal : 

« Action : examiner la faisabilité de développer un passeport pour les citoyens de l’UE qui est compatible avec un système d’information électronique sur la vaccination et qui serait reconnu à travers les frontières » [1].

A l’époque, il était prévu de lancer ce passeport vaccinal en 2022.

Mais la Covid-19 est passée par là… et cela va nous arriver dès cet été !

Le commissaire européen Thierry Breton l’a annoncé fièrement, sur RTL :

Selon Thierry Breton, ce fameux passeport vaccinal :

  • S’appellera « certificat sanitaire » ;
  • Sera en vigueur dès le 15 juin prochain ;
  • Sera certifié avec un « QR code » ;
  • Contiendra votre statut vaccinal, mais aussi un éventuel test PCR ou preuve d’immunisation ;
  • Et sera utilisé si vous prenez l’avion, si vous participez à une manifestation importante, etc.

Sera-t-il obligatoire ? 

Thierry Breton a esquivé, disant vaguement qu’il sera « donné à ceux qui le veulent », « sur la base du volontariat ».

Mais en France, le secrétaire d’État aux affaires européennes Clément Beaune l’a tout de suite contredit : « Le pass sanitaire sera sans doute obligatoire pour circuler en Europe » [2] .

Seule lueur d’espoir (et d’honnêteté intellectuelle), Clément Beaune précise : 

« On attend encore quelques semaines parce qu’il faut aussi qu’on sache si, quand vous êtes vacciné, vous êtes contagieux ou non, ce qu’on ne sait pas encore formellement aujourd’hui.

On ne va pas faire circuler des gens partout en Europe si on n’a pas cette preuve scientifique » [3] .

De fait, nous n’avons toujours pas la preuve que le vaccin évite les contaminations.

Je sais que ça paraît difficile à croire.

Beaucoup de gens croient que les vaccins ont des propriétés « magiques ».

Mais le système immunitaire et l’effet des vaccins sont des sujets complexes. 

En janvier, le « monsieur vaccin » du gouvernement, le Pr Fischer, le disait clairement : « on ignore si les vaccins réduisent la transmission du virus » [4].

Récemment, il a prétendu qu’il existait des données israéliennes qui incitent à l’optimisme, tout en reconnaissant qu’il n’y avait toujours aucune preuve formelle : 

« On n’a pas la démonstration complète à ce stade sur le fait que le vaccin bloque la transmission » [5].

Voici pourquoi :

Ce que la plupart des gens ignorent sur la vaccination et la transmission

Les essais cliniques sur les vaccins ont prouvé une seule chose : les patients vaccinés, plutôt jeunes et en bonne santé, semblent avoir moins de symptômes de la Covid-19 dans les 2 mois qui suivent leur vaccin.

C’est tout. C’est la seule chose qui est certaine scientifiquement !

Ces essais cliniques ne disent pas si les vaccinés sont moins infectés que les autres.

Tout ce qu’on sait, c’est que les vaccinés ont moins souvent les symptômes d’un gros rhume, en cas d’exposition au virus.

Mais je répète qu’on ne sait pas si les vaccinés ont eu moins d’infections (notamment asymptomatiques) que les autres.

Pour le savoir, il aurait fallu demander à tous les participants des essais de faire un test PCR toutes les semaines.

Mais bizarrement, cela n’a pas été fait.

Je pense que c’est volontaire, pour masquer une faible efficacité du vaccin sur ce sujet.

Car les laboratoires savaient qu’il était peu probable que la vaccination puisse éviter l’infection.

Pour une raison simple : seule l’immunité au niveau du nez (nasopharynx) peut permettre de stopper net une infection à coronavirus.

Cette immunité est créée par une infection naturelle, qui crée des défenses immunitaires dans votre nez, c’est-à-dire à l’endroit clé où le virus entre dans votre corps et se multiplie.

Mais les vaccins, eux, en sont incapables parce qu’ils sont injectés dans le muscle. 

« Le vaccin est effectué de manière intramusculaire, il induit donc une réaction immunitaire généralisée. Celle-ci réduit le risque de développer des symptômes, mais n’empêche pas forcément l’entrée du virus et sa multiplication au niveau des muqueuses nasales », a expliqué le Pr Blaise Genton, au journal Le Temps [6].

Donc, si le vaccin n’empêche pas la multiplication du virus dans le nez… comment pourrait-il empêcher les transmissions et contaminations ?

Car si vous avez un virus dans le nez, vous pouvez probablement le transmettre à autrui.

Peut-être que vous avez moins de symptômes grâce au vaccin… mais cela pourrait même être problématique, car sans symptôme, vous ne vous isolez pas et prenez moins de précautions !

Ce problème est connu depuis longtemps, et ne concerne pas seulement les vaccins anti-Covid.

Le Pr Fischer l’a reconnu :  « il y a des cas connus de vaccins où un vaccin protège contre la maladie mais n’empêche pas qu’on soit toujours porteur d’un virus » [7].

C’est le cas, notamment, de la coqueluche, une infection respiratoire bien connue :

Un exemple frappant de vaccin qui n’empêche pas les contaminations !

Pour la coqueluche, ce problème a d’abord été découvert chez les babouins [8], avant d’être confirmé chez l’être humain.

La vaccination contre la coqueluche ne semble pas empêcher d’être infecté ni de transmettre la maladie aux autres [9] ! 

Dans cette maladie, la vaccination se contente de masquer les symptômes. Vous avez peu ou pas de toux… mais vous pouvez quand même être contagieux !

Certes, moins tousser rend certainement moins contagieux, mais selon les chercheurs, cela pourrait être contrebalancé par le fait qu’on prend moins de précautions quand on n’a pas de symptômes !

Les chercheurs ont même découvert que les germes pourraient rester plus longtemps dans le nez en cas de vaccination !

Et c’est pourquoi en France, l’INSERM cherche activement un vaccin d’un autre type contre la coqueluche.

Comme le confirme Camille Locht, directeur de recherche à l’INSERM, les vaccins actuels « ne bloquent pas suffisamment la transmission de la bactérie entre individus ».

Serait-ce le cas également du vaccin contre la Covid-19 ? 

On ne sait pas.

Mais le parallèle avec le vaccin contre la coqueluche est troublant.

Dans le cas de la coqueluche, l’INSERM cherche à mettre au point un vaccin nasal qui « bloquerait la transmission » :

« Ce vaccin déclenche une immunité locale dans les voies respiratoires. En outre, la bactérie est rapidement éliminée après son introduction dans les voies nasales, ce qui limite sa transmission. [10] »

De fait, un vaccin nasal est la seule manière de tuer dans l’œuf ce type d’infection respiratoire.

Or c’est la même chose pour la Covid-19 – et c’est la raison pour laquelle de nombreuses équipes de chercheurs dans le monde, y compris à l’Institut Pasteur, sont en quête d’un vaccin nasal contre la Covid-19 [11] !

La Covid-19 est-elle comme la coqueluche ? On ne sait pas !

Au total, si les vaccins contre la Covid-19 sont comme celui de la coqueluche, et n’empêchent pas la transmission, c’est un marché immense qui s’effondrerait pour Big Pharma.

Car le vaccin n’aurait strictement aucun sens pour les moins de 50 ans sans comorbidité.

Et il n’y aurait aucun sens à faire un passeport vaccinal !

Car le vaccin pourrait protéger les vaccinés contre une forme grave, mais personne d’autre !

Ceux qui veulent se faire vacciner se feraient vacciner… et ceux qui ne le veulent pas n’auraient strictement aucune raison « altruiste » de le faire !

Donc les intérêts en jeu sont énormes.

Si le vaccin n’est pas efficace sur la transmission du virus, cela ruinerait les espoirs de Big Pharma de vacciner massivement les bébés, les enfants, les adolescents et les adultes en bonne santé.

Et quand les intérêts en jeu sont énormes, il y a de gros risques de manipulation de la science !

Tout récemment, l’autorité des maladies infectieuses aux États-Unis (CDC) a annoncé triomphalement qu’elle avait des preuves que le vaccin réduisait bien la transmission.

Il s’agit d’une étude sur 4 000 personnels soignants qui ont été testés chaque semaine pendant 3 mois (exactement ce qu’on aurait dû faire dans les essais cliniques et qui n’a pas été fait, hélas) [12].

Résultats officiels : deux semaines après la vaccination, on trouve 80 % d’infections en moins chez les vaccinés, ce qui suggère que le vaccin permettrait d’éviter des infections asymptomatiques, et donc de réduire la transmission.

Problème : cette étude, comme les études israéliennes qui trouvent des taux d’efficacité magnifiques, est biaisée.

C’est facile à comprendre mais cela demande un tout petit peu d’attention.

Les tests sur les soignants ont été réalisés de décembre à mars.

Mais le groupe des « vaccinés » n’a pas pu être vacciné d’un coup : il l’a été progressivement, dans la seconde moitié du mois de décembre.

Donc, il a fallu attendre mi-janvier environ, soit 2 semaines après la première dose, pour pouvoir mesurer les infections de ce groupe.

Problème : il y a eu aux États-Unis deux fois moins d’infections à partir de ce moment-là !

Résultat : les vaccinés ont été testés à un moment où les infections étaient moins nombreuses (après le 15 janvier uniquement), alors que les non-vaccinés ont été testés de décembre à mars, sur une période où il y avait plus d’infections !

Il est donc évident qu’on va trouver plus d’infections chez les non-vaccinés que chez les vaccinés, quelle que soit l’efficacité du vaccin !

Vous voyez comment on peut manipuler la science !

La réalité scientifique, c’est qu’il n’y a pas de preuves sérieuses que les vaccins bloquent les infections, faute d’avoir fait des essais cliniques corrects.

Une étude récente, publiée dans Nature Medicine va même dans le sens inverse [13].

Cette étude trouve une charge virale à peine moins élevée chez les vaccinés que chez les non-vaccinés 2 à 5 semaines après la première dose (27 Ct vs 25 Ct).

Cela correspond à un risque de contagion diminué de seulement 11 %, là où il faudrait au moins une « diminution de 50 ou 75 % » [14] pour garantir une moindre contagiosité [15].

Bref, on n’a toujours pas la preuve que le vaccin réduit les transmissions.

Et pourtant, on a déjà prévu de vous imposer le vaccin via le passeport vaccinal…

…et on est déjà en train de tester le vaccin sur les bébés, les enfants et les adolescents, qui n’ont quasiment rien à craindre du virus (beaucoup moins dangereux pour eux que celui de la grippe) !

C’est la preuve que l’argent a pris le pouvoir sur la médecine et le bon sens.

PS : j’ai rassemblé toutes mes réflexions dans un livre explosif : Big Pharma démasqué – de la chloroquine aux vaccins, la crise du coronavirus révèle la face noire de notre système de santé.

Il sortira le 22 avril aux éditions Trédaniel, je vous en reparlerai prochainement (je ne toucherai aucun centime dessus, mes droits d’auteurs seront intégralement reversés à la Fondation Hippocrate).

Sources

[1] https://ec.europa.eu/health/sites/health/files/vaccination/docs/2019-2022_roadmap_en.pdf

[2] https://www.nicematin.com/sante/le-pass-vert-un-certificat-sanitaire-sans-doute-obligatoire-pour-circuler-en-europe-663244

[3] www.sudradio.fr/societe/clement-beaune-retards-de-livraison-de-vaccins-je-ne-veux-pas-que-leurope-se-fasse-rouler/

[4] https://www.academie-sciences.fr/fr/Rapports-ouvrages-avis-et-recommandations-de-l-Academie/la-vaccination-contre-la-covid-19-en-questions-entretien-avec-alain-fischer.html

[5]  https://www.francetvinfo.fr/sante/maladie/coronavirus/vaccin/video-covid-19-les-questions-que-vous-avez-posees-a-alain-fischer-sur-les-vaccins_4346687.html

[6] https://www.letemps.ch/sciences/vaccine-contagieux-cest-possible

[7] https://www.francetvinfo.fr/sante/maladie/coronavirus/vaccin/video-effets-secondaires-mutation-du-virus-retour-a-la-vie-normale-les-choses-a-savoir-sur-le-vaccin-contre-le-covid-19_4237357.html

[8] http://www.pnas.org/content/111/2/787.abstract

[9] https://bmcmedicine.biomedcentral.com/articles/10.1186/s12916-015-0382-8

[10] presse.inserm.fr/un-nouveau-vaccin-contre-la-coqueluche-en-developpement/40926/

[11] https://sante.journaldesfemmes.fr/fiches-maladies/2694041-vaccin-covid-institut-pasteur-principes-conservation-date-nasal-lentiviral/

[12] https://www.cdc.gov/mmwr/volumes/70/wr/mm7013e3.htm

[13] https://www.nature.com/articles/s41591-021-01316-7

[14] www.sciencenews.org/article/coronavirus-covid-vaccine-moderna-pfizer-transmission-disease

[15] www.sciencenews.org/article/coronavirus-covid-vaccine-moderna-pfizer-transmission-disease

165 Commentaires

Sources

Partager

S'abonner

165 réponses

  1. Bonjour,

    J’aime la simplicité et la clarté de vos explications très pertinentes.

    Je vous remercie de tout coeur d’eclairer mes faibles connaissances en ce domaine, et d’apporter à ma réflexion, les raisons qui me poussent à ne pas vouloir me faire vacciner.

    J’essaie de me protéger naturellement, mais surtout je me protège avec les gestes barrière et le port du masque en toutes circonstances.

    Merci, merci à vous de nous offrir de votre temps !

    Bonne continuation !?

    1. Sans même avoir lu votre commentaire par ailleurs très intéressant pour moi il est évident au moins en situation virale, que les porteurs sains c’est à dire non atteints ou symptomatiques peuvent être contaminants cest une évidence.

  2. Très bonne analyse de la situation sanitaire, mesurée, et qui nous renseigne sur les différentes manipulations dont nous sommes victimes sous prétexte de « sécurité sanitaire » … Merci pour cet éclairage et nous continuerons à suivre votre démarche informative sérieuse. Cordialement

  3. Merci pour cette lettre qui m’éclaire sur ce que je présentais. N’étant ni dans le monde médical ni en mauvaise santé, je ne me fie que sur la science des professionnels et vous m’avez convaincue. J’ai choisi d’être vaccinée le 4 et le 25 février à l’île de la Réunion où j’étais en vacances et m’en félicite compte tenu des difficultés métropolitaines.
    Je me suis faite testée plusieurs fois négative, ce qui me rassure encore plus que d’avoir été vaccinée mais j’avoue que le vaccin me donne une certaine sérénité supplémentaire.
    Je me pose toute fois la question de l’année prochaine. Qu’en sera t’il ? Je suis troublée par votre comparaison avec le vaccin contre la coqueluche et trouve votre démonstration d’une grande évidence.
    Bien cordialement
    AB

  4. Merci pour toutes ces informations et tout le travail de recherche au travers des différentes publications et études scientifique.
    Merci pour ce travail d’éclaircissement car peu de médias officielles nous informent aussi clairement.;

  5. n’oubliez surtout pas de fermer votre porte a double tour , car nous avons besoin d’individus de votre trempe pour nous faire toucher du doigt la magouille capitaliste , car je pense que nous n’en sommes qu’au début…..de tout coeur , je vous souhaite une longue clarté d’esprit

  6. Je suis tout à fait d’accord avec vous, je pense qu’il ne faut pas courir pour prendre ce vaccin!!!
    merci pour tous ces renseignements.

    Cordialement

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *