Protocole Raoult : enfin un peu de bon sens !

Je suis sidĂ©rĂ© par la dĂ©sinformation gĂ©nĂ©ralisĂ©e sur le protocole du Pr Raoult Ă  Marseille.

Depuis quelques semaines, les autoritĂ©s et les mĂ©dias veulent nous faire croire que l’hydroxychloroquine serait un mĂ©dicament « très dangereux Â» !

C’est de la pure propagande mensongère !

Et je suis bien placĂ© pour vous le dire, moi qui dĂ©nonce depuis des annĂ©es les graves dangers de nombreux mĂ©dicaments chimiques (statines, anti-acides, anti-inflammatoires, anti-dĂ©presseurs, etc.) !

Alors pour faire toute la lumière sur cette histoire, je voudrais donner la parole au Dr Eric MĂ©nat.

Dans l’interview ci-dessous, il vous explique TOUT, avec des mots simples.

Cela fait du bien, un peu de clartĂ© et de bon sens sur ce sujet du protocole Raoult !

Bonne lecture !

Xavier Bazin
 

  • Docteur MĂ©nat, pour quelles raisons pensez-vous que l’hydoxychloroquine devrait ĂŞtre autorisĂ©e Ă  la prescription en ville pour les patients malades du COVID-19 ?

Dr Eric MĂ©nat : L’hydroxychloroquine (ou Plaquenil, distribuĂ© par le laboratoire français Sanofi) est utilisĂ© par les mĂ©decins depuis plus de 20 ans.

C’est un dérivé de la chloroquine (ou Nivaquine) qui existe depuis 1949, elle-même dérivée de la quinine isolée en 1820 par les chimistes français Joseph Pelletier et Joseph Caventou.

Tout cela pour dire que les mĂ©decins français sont formĂ©s de longue date sur ces molĂ©cules et ont une excellente expĂ©rience de son utilisation.

Leur retirer la liberté de prescrire l’hydroxychloroquine est donc à la fois insultant quant à leurs compétences professionnelles, mais également un non-sens pour plusieurs raisons que je vais vous résumer.

C’est une insulte, car cela laisse entendre que malgré nos 10 ans d’études et notre expérience professionnelle nous ne serions pas capables de déterminer quel patient peut avoir besoin de ce médicament et qui ne doit pas l’utiliser pour des raisons de contre-indication.

On nous dit qu’il faut un bilan mĂ©dical avant de le prescrire. Je suis d’accord !

Et dans le mĂŞme temps je constate que ce mĂ©dicament Ă©tait en vente libre, c’est-Ă -dire sans prescription mĂ©dicale jusqu’en janvier 2020. Avez-vous entendu parler d’un scandale sanitaire avec des centaines de morts Ă  cause de cela ? Non !

En 2009, une rĂ©Ă©valuation du mĂ©dicament par la HAS (Haute AutoritĂ© de SantĂ©) montrait que les mĂ©decins avaient fait 108 000 prescriptions de Plaquenil avec une posologie moyenne de 2 cpm par jour et une durĂ©e moyenne de 76 jours et que 64% de ces prescriptions Ă©manaient de mĂ©decins gĂ©nĂ©ralistes.

Et la Haute AutoritĂ© de SantĂ©, dans sa conclusion, malgrĂ© ces très nombreuses prescriptions, n’a jamais Ă©voquĂ© la dangerositĂ© du mĂ©dicament, mais au contraire a confirmĂ© que Â« Le service mĂ©dical rendu par cette spĂ©cialitĂ© reste important Â». Et il est restĂ© en vente libre !

Dire aujourd’hui que c’est un mĂ©dicament dangereux et que les mĂ©decins libĂ©raux sont incapables de le prescrire sans faire prendre de risque Ă  leurs patients est donc un non-sens et une atteinte Ă  l’honneur pour ces mĂ©decins.

Attention, je ne dis pas qu’il faut donner de l’hydroxychloroquine Ă  tous les malades susceptibles d’être infectĂ©s par le COVID. Ce que je conteste c’est le dĂ©cret interdisant au mĂ©decin traitant de pouvoir l’utiliser quand il le juge utile, en son âme et conscience et en fonction de ses connaissances mĂ©dicales et des avancĂ©es de la science.

Je sais bien qu’on va me dire immédiatement que rien n’est prouvé quant à son efficacité sur le COVID. Je ne le conteste pas, mais à ce jour, face à une maladie mortelle comme le COVID, le protocole du Pr Raoult incluant l’hydroxychloroquine parait être la meilleure option thérapeutique.

Et puisque nous sommes en guerre comme l’a affirmĂ© notre prĂ©sident de la RĂ©publique, nous devons avoir une attitude de mĂ©decin de guerre : soigner ! Soigner au mieux de nos connaissances et de nos possibilitĂ©s pour sauver des vies. Le temps des Ă©tudes n’est pas le temps de la guerre. Nous n’avons pas le temps d’attendre des rĂ©sultats d’études scientifiques qui, d’ailleurs, tardent Ă  venir.

On va me dire que le traitement pourrait ĂŞtre pire que le mal. Je vous renvoie donc Ă  mes propos prĂ©cĂ©dents : Ă  ce jour, notre très large expĂ©rience de l’hydroxychloroquine ne nous laisse pas penser que le traitement soit aussi risquĂ© que certains veulent le faire croire.

Mais surtout, en j’en viens maintenant aux aspects pervers de ce décret, nous interdire de prescrire l’hydroxychloroquine est un non-sens absolu.

D’abord, les grands experts qui ont soufflé ce décret à nos dirigeants laissent entendre que nous ne serions pas capables de déterminer quels patients présentent des contre-indications, mais également que nous ne serions pas capables de les suivre médicalement, comme il se doit.

Ce médicament était en vente libre depuis plus de 20 ans et aucune des personnes qui ont pris cette molécule pour partir dans des zones impaludées n’a bénéficié d’un quelconque suivi médical. Et pourtant, personne n’a entendu parler d’une hécatombe chez les voyageurs dans les pays tropicaux.

Mais surtout, les médecins traitants savent parfaitement qu’après toute prescription, ils doivent surveiller son efficacité et ses effets secondaires. Nous faisons cela tous les jours.

Prescrire un antihypertenseur, un diurétique, des anticoagulants et bien d’autres produits bien plus à risque que l’hydroxychloroquine nécessite une surveillance attentive, parfois plusieurs fois par semaine pour certains anticoagulants par exemple. Nous le savons et nous nous acquittons de cette tache depuis toujours.

Alors pourquoi nous interdire la prescription d’hydroxychloroquine bien moins dangereuse et bien plus facile Ă  suivre que beaucoup d’autres mĂ©dicaments ?

Pourquoi sommes-nous capables de suivre nos patients sous diurĂ©tique ou sous anticoagulants qui peuvent les tuer et pas sous hydroxychloroquine qui n’a pas tuĂ© grand monde depuis sa mise sur le marchĂ© comme l’a confirmĂ© la HAS en 2009 ?

Mais les effets pervers de ce décret vont plus loin.

Les malades qui ne peuvent pas avoir de prescription du mĂ©dicament se tournent vers le marchĂ© noir et certains en prennent alors qu’ils n’en ont pas besoin ou, pire, qu’ils prĂ©sentent une contre-indication. Car puisque le mĂ©decin ne peut pas prescrire, l’utilisation du mĂ©dicament se fait sans aucun contrĂ´le.

Pire encore, puisque l’hydroxychloroquine n’est pas disponible, certains médecins, mais aussi beaucoup de malades par eux-mêmes, se rabattent sur d’autres thérapeutiques bien moins évaluées que le protocole du Pr Raoult.

On assiste donc pour ces malades à une véritable perte de chance et à un risque potentiellement plus élevé d’effets secondaires.

D’ailleurs l’ordre des mĂ©decins vient de taper du poing sur la table en critiquant les « essais cliniques sauvages et les « protocoles illĂ©gaux Â». Mais l’Ordre n’est-il pas responsable de cette situation en n’ayant pas dĂ©fendu l’honneur des mĂ©decins face Ă  ce dĂ©cret aussi inefficace qu’absurde ?

Pourquoi l’ordre des mĂ©decins a-t-il fait aussi peu confiance Ă  ceux qu’il a pour mission de dĂ©fendre ?

C’est pourquoi j’ai lancĂ© une pĂ©tition pour rĂ©clamer l’abrogation de ce dĂ©cret concernant l’interdiction de prescription de l’hydroxychloroquine.

Rendre la liberté de choix et de traitement aux médecins traitants est indispensable. Le médecin traitant est en première ligne pour dépister et soigner. C’est lui qui connait le mieux son patient et qui sait déterminer quel sera le meilleur traitement pour l’aider.

Surtout que le protocole du Pr Raoult est efficace uniquement s’il est donnĂ© tĂ´t aux malades les plus Ă  risque de faire un COVID grave.

Évidemment, pas question de donner de l’hydroxychloroquine Ă  tous les patients qui auraient le moindre symptĂ´me de rhume. Mais est-ce que vous pensez que les mĂ©decins ne le savent pas et ne sont pas capables de faire la part des choses ?

Je voudrais ajouter un élément essentiel pour bien comprendre la situation.

Certains ont critiqué l’utilisation de l’hydroxychloroquine en pérorant qu’il n’y a pas de preuve de son efficacité et que sa balance bénéfice-risque n’est pas évaluée.

Et de fait, on voit éclore ci ou là des études sur ce médicament donné seul à différents moments de la maladie et chez n’importe quel type de population. Qu’ils soient positifs ou négatifs, ces études ne veulent rien dire et ne tranchent pas le débat.

Il est possible, voire probable, que l’hydroxychloroquine seule ne soit pas suffisante pour soigner les patients. Mais ce n’est pas le dĂ©bat !

Le protocole du Pr Raoult est cohérent avec ce que l’on sait de la maladie et ce n’est pas par hasard ou par lubie qu’il a dès le début proposé une bithérapie associant l’hydroxychloroquine à l’azithromycine.

Et tant qu’une étude n’évaluera pas ce protocole avec la bonne association et aux bonnes doses, nous ne pourrons rien affirmer sur l’hydroxychloroquine.

Pourquoi Ă  ce jour, des centaines d’études ont Ă©tĂ© lancĂ©es et quasiment aucune n’utilise ce protocole ? Est-ce parce qu’on veut tout faire pour prouver que le Pr Raoult a tort en utilisant des moyens dĂ©tournĂ©s et des artifices scientifiques ?

Pourquoi la France, qui possède le mĂ©dicament nĂ©cessaire (Sanofi est le fleuron de l’industrie pharmaceutique française mĂŞme si les usines de production sont installĂ©es dans d’autres pays) et un des infectiologues les plus reconnus au monde (n’en dĂ©plaise Ă  ses dĂ©tracteurs parisiens), n’a toujours pas lancĂ© une Ă©tude centrĂ©e sur le protocole du Pr Raoult en le respectant Ă  la lettre ?

Conflits d’intĂ©rĂŞts ? Conflits d’ego ? VolontĂ© de nuire ?

Je ne sais pas, mais ce que je sais, c’est que les victimes ce sont les Français et Ă  ce jour plus de 21000 en sont morts avec en particulier une hĂ©catombe dramatique dans nos EHPAD oĂą ces vieux patients ne reçoivent aucun traitement s’ils commencent Ă  ĂŞtre malades. Pourquoi avoir retirĂ© Ă  nos confrères, mĂ©decins gĂ©nĂ©ralistes et responsables de ces Ă©tablissements pour personnes fragiles le droit de pouvoir tenter un traitement avant que près de 50% n’en meurent !

  • Pensez-vous que la situation de crise que nous traversons justifie une prescription hors AMM et en l’absence Ă  ce jour de consensus scientifique ?

Dr Eric MĂ©nat : Nous sommes en guerre et la situation dramatique le justifie Ă  mon sens. Mais encore une fois, pas chez n’importe qui et probablement pas chez tous les malades du COVID.

Mais qui est le mieux placĂ© pour savoir quel est le bon candidat pour recevoir ce traitement si ce n’est le mĂ©decin traitant qui accompagne son patient depuis des annĂ©es et connait tout de ses antĂ©cĂ©dents et de ses risques ?

Si ce décret d’interdiction n’avait pas été pris, il y aurait peut-être eu quelques abus. Mais les médecins sont des gens responsables et je suis absolument persuadé que la très grande majorité aurait su faire preuve de la prudence et de la sagacité nécessaires à cette situation.

On peut même penser qu’en faisant ainsi on aurait pu réduire l’arrivée de cas grave à l’hôpital et ne pas mettre nos consœurs et confrères de réanimation dans une telle situation de surcharge et de tension. Ils n’en auraient été que plus efficaces encore pour prendre en charge les malades les plus graves.

Je veux rappeler que des prescriptions hors AMM la plupart des mĂ©decins en font, rĂ©gulièrement, que ce soit en ville ou Ă  l’hĂ´pital. Je me souviens d’une discussion avec un chef de service d’un grand hĂ´pital parisien qui me disait : actuellement dans mon service, 95% des soins que nous appliquons ne font pas consensus dans la communautĂ© scientifique !

On pourrait aussi se rappeler que la plupart des grandes dĂ©couvertes sont le fait de mĂ©decins, de chercheurs, de scientifiques qui ont su sortir des sentiers battus. Croyez-vous que Pasteur quand il a fait ses premiers essais contre la rage ou Jenner contre la variole avaient des AMM ou un consensus scientifique ?

  • Quel protocole mĂ©dical envisageriez-vous pour soigner les malades du Covid-19 ?

Dr Eric MĂ©nat : Pour moi la base mĂ©dicale la plus fiable est sans aucun doute le protocole du Pr Raoult.

Il ne faut surement pas prescrire de l’hydroxychloroquine seule. Ce serait absurde face aux connaissances actuelles.

Idéalement, comme le fait l’IHU de Marseille, il faudrait tester les malades présentant des symptômes. Ainsi on ne traiterait que des patients dont l’infection a été prouvée.

Malheureusement nous ne disposons pas d’assez de tests. Notre Directeur GĂ©nĂ©ral de la SantĂ©, le Pr Salomon Ă©tait fier de nous annoncer rĂ©cemment que nous avions fait 500 000 tests depuis le dĂ©but de l’épidĂ©mie en France alors qu’on sait que l’Allemagne en rĂ©alise 500 000 par SEMAINE ! Sans commentaires !

On peut donc éventuellement se baser sur des symptômes très évocateurs sur lesquels je ne reviens pas ici, mais il ne parait pas raisonnable de donner ce protocole sans un faisceau d’arguments cliniques sérieux.

Ensuite, il est nécessaire d’évaluer le risque du patient à faire une forme grave en prenant en compte ses différents facteurs de risque et évidemment de rechercher des contre-indications à l’utilisation de l’hydroxychloroquine, mais aussi de l’Azithromycine.

Si toutes les conditions sont rĂ©unies et validĂ©es par le mĂ©decin traitant (car Ă©videmment personne ne doit prendre ce protocole sans contrĂ´le mĂ©dical) et que le patient fait partie d’un groupe Ă  risque alors on pourra prescrire au plus vite :

  • Plaquenil 200 : 1 comprimĂ© 3 fois par jour pendant 10 jours
  • Azithromycine 250 : 2 comprimĂ©s le 1er jour et 1 comprimĂ© les 5 jours suivants.

Pour ma part je pense utile d’y associer du Zinc. En effet, cet oligoélément bénéficie de très nombreuses études qui montrent son effet antiviral, y compris contre les coronavirus. On pourrait donc dès les premiers symptômes évocateurs et sans attendre les tests prendre 45 à 60 mg de zinc par jour pendant 1 semaine.

D’après les travaux de différents médecins dont certains ont publié leurs résultats aux USA, le zinc serait un parfait complément du protocole du Pr Raoult. Prendre du zinc à cette posologie pendant 1 semaine ne présente strictement aucun risque. Chez certains patients cela peut déclencher quelques nausées.

Évidemment, ce traitement complémentaire nécessite d’être évalué, mais nous avons déjà des études très probantes.

  • Ă€ votre avis, pourquoi cette interdiction de prescrire l’hydroxychloroquine ?

Dr Eric MĂ©nat : Question dĂ©licate. J’ai dĂ©jĂ  Ă©voquĂ© des pistes. Je vais essayer de complĂ©ter ma rĂ©ponse, mais cela reste un sentiment personnel et je n’étais pas prĂ©sent dans les salons ministĂ©riels pour connaitre les tenants et les aboutissants de cette dĂ©cision et de ceux qui ont fait pression pour qu’il soit pris.

Certains ont probablement eu peur que les médecins généralistes prescrivent sans réserve ce médicament. C’est leur faire vraiment offense que de penser ça.

D’autres ont considéré que tant que nous n’aurions pas de preuve absolue et consensuelle il ne fallait pas l’utiliser. Pour moi ce sont des criminels de guerre qui ont laissé les soldats que nous sommes, nous les médecins, sans armes et la population sans défense. Ils n’ont rien compris à la gravité de la situation.

Il en est, probablement, qui par excès d’égo, n’ont pas voulu donner crĂ©dit aux propositions du Pr Raoult, ce spĂ©cialiste provincial qui pourtant un des plus grands centres europĂ©ens d’infectiologie. On se doute qu’il doit faire des jaloux, surtout avec son franc-parler !

Il est possible que des intérêts économiques aient été en jeu. Mettre en avant le protocole du Pr Raoult, laisser la possibilité de prescrire le Plaquenil en ville c’était prendre le risque de faire de l’ombre aux autres options thérapeutiques.

Or, si vous regardez bien, tous les autres candidats médicaments ne sont pas utilisables en ville, car réservés à l’usage hospitalier.

Pourquoi ? Parce qu’ils sont très chers et surtout prĂ©sentent beaucoup d’effets secondaires, ce qu’on oublie souvent de rappeler quand on parle des risques de l’hydroxychloroquine.

On peut donc imaginer que des lobbys ont agi également pour mettre tous les médicaments candidats sur le même pied d’égalité et les réserver tous exclusivement aux hôpitaux.

Sauf que si c’est un bon calcul financier, c’est un très mauvais calcul scientifique et humain. En effet, que ce soit le Plaquenil, les antibiotiques ou tous les antiviraux actuellement testés dans des protocoles d’études, s’ils peuvent être efficaces c’est uniquement quand ils sont prescrits tôt.

Les promoteurs des antiviraux dont l’efficacitĂ© n’est actuellement pas du tout prouvĂ©e se sont tirĂ© une balle dans le pied, car s’ils peuvent ĂŞtre utiles, ce n’est surement pas quand le malade arrive Ă  l’hĂ´pital. LĂ  on sait que le virus n’est plus la cible et les antiviraux seront inutiles. Il aurait fallu les prescrire, comme le Plaquenil, bien plus tĂ´t. Mais Ă  400 € la boite d’antiviral (quand le Plaquenil coĂ»te 4€), il n’était pas possible de les laisser Ă  la disposition de tous les mĂ©decins gĂ©nĂ©ralistes !

Un dernier argument aurait pu expliquer le dĂ©cret : le risque de pĂ©nurie du mĂ©dicament.

Or, dès le dĂ©but de l’épidĂ©mie en France nous disposions d’un stock de 300 000 boites d’après les dĂ©clarations du Sanofi. Le protocole expliquĂ© prĂ©cĂ©demment nĂ©cessite exactement 1 boite de Plaquenil par patient.

On avait donc, dès fĂ©vrier, de quoi soigner 300 000 patients. Je rappelle qu’à ce jour nous avons officiellement 150 000 cas en France. MĂŞme si ce chiffre est largement sous-Ă©valuĂ© par l’absence de tests, on voit bien qu’on aurait pu soigner la plupart des malades Ă  risque.

Surtout qu’il y a 10 jours, Sanofi, après avoir augmentĂ© ses cadences de production a annoncĂ© qu’ils disposaient de 100 millions de boites pour couvrir les Ă©ventuelles commandes de toute l’Europe !

Il n’y avait donc aucun risque de pĂ©nurie de mĂ©dicaments !

Le choix a été de retirer aux médecins traitants le droit de soigner leurs patients, de leur retirer la liberté de choix thérapeutique qui est pourtant inscrite dans la loi.

L’avenir, la recherche, les juristes nous diront dans quelques mois ou quelques années qui avait raison et qui avait tort.

Dans tous les cas, n’en doutez pas, nous sortirons de cette Ă©pidĂ©mie. Nous vaincrons ce virus. Mais dans combien de temps et après combien de morts ? Quel sera le prix de cette victoire, quel sera le prix humain des dĂ©cisions prises sur les conseils de nos experts ?

Le peuple jugera et son jugement sera sans appel, car c’est lui qui souffre aujourd’hui et il faudra lui rendre des comptes. (FIN DE L’INTERVIEW)

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BONUS VIDÉO ! Le Dr Ménat a aussi donné une longue interview vidéo au journal Nexus, à regarder ici si ce sujet vous passionne !

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87 réponses

  1. Ce mĂ©dicament n’est pas « adĂ©quat » pour soigner le covid.
    En plus il n’a pas Ă©tĂ© prouvĂ© et confirmĂ© pour son efficacitĂ©. (beaucoup d’effets indĂ©sitrables, cardiaques, pulmonaires et aussi de dĂ©cès…..)
    Ne continuons pas d’en parler. D’ailleurs le mot chloriquine disparait progressivement dans le langage des mĂ©dias.
    Et ce n’est pas plus mal.

    1. Il ne faut pas porter des affirmations non contrôlées Par ton corps. Je reviens des morts. Et je ne te le souhaite pas. Le plaquenil sauve des vies. Pris à. Temps pas aux portes des là mort. Tourne sept fois ta la.ngue avant de parler.

    2. Bonjour,
      On peut toujours douter, d’ailleurs avec juste raison puisque un jour ou l’autre, mĂŞme avec le meilleur traitement au monde, nous ne guĂ©rirrons pas et nous mourons.
      Concernant le covid et si la comorbiditĂ© est prĂ©sente, ne pensez-vous pas qu’il est prĂ©fĂ©rable de prendre un traitement quasiment sans effet secondaire plutĂ´t que d’attendre la dĂ©tresse respiratoire. Si la dĂ©tresse survient quand mĂŞme, il n’y aurait rien au moins Ă  se reprocher.
      Mais chacun rĂ©agit Ă  sa façon, lĂ , je n’ai exprimĂ© que mon humble avis.
      Cordialement.
      J. Mothes

  2. oui, je l’ai dit aussi sur d’autres sites, ce sont des criminels de guerre, puisque macron a dit que nous sommes en guerre, et qu’ils refusent de nous soigner avec les mĂ©dicaments disponibles! PLAINTE AU TRIBUNAL INTERNATIONAL! il faudra y penser ; en attendant, toutes les personnes malades et guĂ©ries (par elles-mĂŞmes) toutes les personnes ayant eu des morts du Covid sont invitĂ©es Ă  porter plainte auprès de la Haute autoritĂ© de la RĂ©publique, comme nombres de plaintes dĂ©jĂ  dĂ©posĂ©es

  3. Toutes vos informations sont pertinentes et rĂ©elles, fidèle lectrice de vos articles j’en ai tirĂ© personnellement les bienfaits merci de votre professionnalisme Ă  la portĂ©e de tous.

  4. Zn et quercetyne déjà indiqués dans article précédent, sous quelles références de Laboratoires les trouver ?
    Laboratoire LABCATAL : ampoule 2ml a Ă©quivalent en Zn de 0,0674 mg !
    Vous préconisez : Zn 45 à 60 mg par jour !
    Pouvez-vous me donner les références pharmaceutiques pour obtenir le Zn préconisé ? La quercétyne pas connue chez les pharmacies consultées ?
    PS: LABCATAL met en garde de l’excipient Ă  effet notoire GLUCOSE de chaque ampoule de 2ml !
    Merci communiquer bonnes références en appui de Vos articles.

  5. Nous ne sommes pas des imbéciles nous avons compris depuis le début cette méchant propagande contre le professeur Raoult.quand je vois tous ces professeurs virologues à la télé je suis outrée.Ce sont tous des lâches qui travaillent pour des labos la honte’Merci

  6. des patients sont traités à long terme par plaquenil pour des affections chroniques (par ex lupus) ces personnes sont elles moins significativement infectées par le Covid?

    1. Non. Je suis porteuse de lupus e. D. ViscĂ©ral. Je suis sous plaquenil lors des poussĂ©es. J’ai contractĂ© le covid et le plaquenil plus ORELOX m’ont SauvĂ©e d’une mort certaine. Merci. Pr Raoult.

  7. Dans la réaction du gouvernement face à la pandémie, les nombreuses contradictions qui sont apparues laissent deviner trois hypothèses possibles.
    1-la pandĂ©mie les a surpris et vu la vitesse d’accĂ©lĂ©ration des infections et le nombre de morts, il n avait pas de solution idĂ©ale ,d’ou le tâtonnement.
    .
    2-il a minimisĂ© la dangerositĂ© du virus et une analyse profonde des pistes de solution n’a pas Ă©tĂ© engagĂ©e.
    3- le gouvernement a Ă©tĂ© induit en erreur de bonne foi par des experts conseillers corrompus par les grandes firmes pharmaceutique.d’ou les mesures non appropriĂ©es.
    Tout cela a conduit le gouvernement a prendre des mesures dont certaines sont lourdes de consĂ©quences sociales mĂ©dicales et humaines .Le problème liĂ© aux masques ,aux tests de dĂ©pistage, l’interdiction de prescrire le protocole du professeur Raoult par les mĂ©decins gĂ©nĂ©ralistes sont autant de facteurs qui ont eu une rĂ©percussion sur la proportion d’infectĂ©s et le nombre de morts qu’on aurait pu rĂ©duire.
    Tout cela est incomprĂ©hensible pour la cinquième puissance Ă©conomique du monde . Après la tempĂŞte des comptes sont Ă  rendre pour comprendre et dĂ©masquer les vrais responsables de cette incurie dans l’administration.
    Aujourd’hui la vĂ©ritĂ© est que la population ne supporte plus le confinement ,l’économie du pays nom plus . Mais le dĂ©confinement souhaitĂ© fait peur vu que tous les moyens prĂ©ventifs ne sont pas disponibles pour rĂ©duire le risque de contamination.
    En attendant qu’on arrĂŞte de chercher Ă  dĂ©savouer l’Éminent et humble Professeur Raoult et gĂ©nĂ©raliser l’application de son protocole, quitte Ă  l’amĂ©liorer et ce sera productif pour l humanitĂ©.

  8. Bonjour, je vous Ă©cris de l’Italie. J’ai cherchĂ© de suivre les protocole s anti-covid19 dont vous avez parlĂ© dès plusieurs semaines. Maintenant je prends chaque jour ces produits de la SOLGAR: OLIGO ZIN PLUS 1/2 compr, OLIGO MAG PLUS 4compr., QUERCITINA COMPLEX 1compr, BIOFLOR 1compr et 7gc COLECALCIFEROLO vit.D. Plus 4+4gc H.E. RAVINTSARA. Je me demande- et demande Ă  vous cher monsieur- pas de problèmes de interactions entre tous ces intĂ©grateurs? Merci

  9. vu que la libertĂ© de choix thĂ©rapeutique est inscrite dans la loi, n’est-il pas possible d’envisager une procĂ©dure judiciaire pour obtenir l’abrogation de cet arrĂŞtĂ©!

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