Il existe un remède naturel simple et efficace contre les pneumonies… et je ne le réalise que maintenant !
Cher(e) ami(e) de la Santé,
Quand mon fils aîné avait 4 ans, il a été victime d’une pneumonie.
Pendant plusieurs jours, notre petit bonhomme était dans un état d’abattement total. Puis, 24 heures seulement après avoir commencé à prendre des antibiotiques, il a commencé à « revivre ».
C’étaient ses premiers antibiotiques.
Et même si c’étaient aussi ses derniers, je ne peux pas m’empêcher d’avoir un regret.
Peut-être aurait-il guéri sans antibiotiques, si seulement je lui avais donné le bon remède, à la bonne dose !
Pour mon cas personnel aussi, j’ai un regret.
Vous vous souvenez peut-être que j’ai été victime de la fameuse « grippe de Noël 2022 »1.
C’était un syndrome grippal très étrange qui avait provoqué un pic de surmortalité en France.
Cette « grippe » causait notamment une forte toux et une fatigue anormale qui pouvaient durer plusieurs semaines.
Étonnamment, cette grippe semblait résister à la plupart des remèdes naturels classiques contre les infections (multivitamines, zinc, propolis, huiles essentielles…).
Cette grippe causait aussi beaucoup de surinfections bactériennes : j’avais moi-même été victime d’une pneumonie dans la foulée de cette grippe !
Et j’avais dû prendre des antibiotiques, avec des dégâts inévitables sur les « bonnes bactéries » de mon microbiote intestinal.
Mais aujourd’hui, je suis assez convaincu que j’aurais pu éviter ça.
Et une chose est certaine : on ne m’y reprendra plus.
Au moindre syndrome grippal, désormais, je prendrai immédiatement des mégadoses de vitamine C.
Pas 200 milligrammes – la dose quotidienne que l’on trouve dans certains multivitamines.
Pas 3 grammes – même si 1 gramme matin, midi et soir pourraient déjà énormément aider.
Non : en cas d’infection sérieuse, je prendrai immédiatement 10 à 20 grammes les premiers jours, bien répartis tout au long de la journée.
Là, je suis à peu près certain que cela ne « dégénérera » pas, et je mets toutes les chances de mon côté pour guérir en un temps record.
Je vous explique pourquoi.
D’abord, la vitamine C à haute dose (plus de 6-8 grammes par jour) a une efficacité prouvée scientifiquement contre les infections respiratoires (j’invite les anglophones à lire la longue et passionnante review du chercheur finlandais Harri Hemilä).
Certes, la plupart des études ont été réalisées sur les rhumes, mais elles montrent clairement que la vitamine C à haute dose est efficace pour éviter les infections ou en guérir plus vite.
Et tout indique, vous allez voir, qu’il en est de même pour les pneumonies.
D’ailleurs, savez-vous de quoi mouraient les malades du scorbut ?
Il y a un siècle, les malades qui avaient le scorbut mouraient de…
Comme on le sait, le scorbut est la maladie causée par une carence grave en vitamine C.
Jusqu’au 19ème siècle, elle frappait durement les marins qui ne se nourrissaient que de conserves dénuées de vitamine C (le fléau a disparu quand les bateaux ont fait le plein de citrons à leur bord).
Les dégâts du scorbut sont affreux. Cela commence par de la fatigue, une perte d’appétit, des douleurs articulaires et des gencives qui saignent.
Puis vos dents se déchaussent, des bleus se multiplient sous votre peau, vos cheveux tombent, vos plaies ne se cicatrisent plus.
Pourquoi ? Tout simplement parce que, que faute de vitamine C, votre corps ne produit plus assez de collagène. Or le collagène est la protéine vitale qui assure la structure de vos os, de vos articulations et de vos vaisseaux sanguins.
À la fin de l’agonie du scorbut, vous êtes généralement emporté par une crise cardiaque…
… ou, plus fréquemment, encore, par une pneumonie !
C’est l’autre grande caractéristique du scorbut, hélas largement oubliée : faute de vitamine C, les malades deviennent hyper-vulnérables aux infections, et en particulier aux pneumonies.
Au début du 20ème siècle, le pédiatre Alfred Hess, grand spécialiste du scorbut, avait documenté ce phénomène : la pneumonie était bien la première cause de mortalité liée au scorbut.
De son côté, le biochimiste Casimir Funk (resté célèbre pour avoir inventé le mot « vitamines »), avait noté qu’une épidémie de pneumonie au Soudan avait été stoppée par un traitement à base de vitamine C2.
Mais étrangement, on a surtout retenu de cette maladie que l’absence de vitamine C conduisait à un défaut de production de collagène… et on a oublié l’affaiblissement du système immunitaire face aux infections.
Cela dit, vous me direz sans doute que le scorbut est une maladie du passé.
Vous pensez peut-être que personne en Occident n’atteint plus le niveau de carence en vitamine C qui « déclenche » le scorbut.
Eh bien, si vous pensez cela, vous vous trompez !
De la même manière que le rachitisme existe encore dans les pays occidentaux, du fait de carences des nourrissons en vitamine D3…
… le scorbut continue de sévir chez les personnes âgées, faute de vitamine C !
Cela paraît fou, mais on meurt encore des conséquences du scorbut en Occident
Les premiers signes du scorbut apparaissent quand le taux de vitamine C dans le sang est inférieur à 11 µmol/L (ou 2mg/L).
Pour établir un diagnostic de scorbut, il suffit :
- Que le patient présente des symptômes caractéristiques : saignements, hématomes, fatigue, troubles dentaires… ;
- ET que son analyse sanguine révèle un taux de vitamine C inférieur à 11 µmol/L.
Et c’est le cas de beaucoup plus de gens qu’on ne l’imagine !
On estime qu’un taux acceptable de vitamine C dans le sang commence à 50 µmol/L – et les apports journaliers recommandés en Occident (100 mg) ont été calculés pour atteindre ou dépasser ce taux.
Mais dans les années 1990, une étude française menée dans le Val-de-Marne a montré des résultats effarants4.
Figurez-vous que 5 % des femmes et 12 % des hommes avaient des taux « scorbutiques » de vitamine C dans le sang (moins de 11 µmol/L).
Or, pour descendre à un tel niveau de carence en vitamine C, il faut ingérer moins de 10 mg de vitamine C par jour – c’est-à-dire quasiment aucun fruit ni légume !
Mais les vitamines ont aussi tendance à être moins bien absorbées avec l’âge.
De fait, dans l’étude du Val-de-Marne, chez les personnes âgées, le taux de vitamine C « scorbutique » touchait 15 % des femmes et 20 % des hommes ! Un sur cinq !
Pire : selon une enquête britannique, 40 % des personnes âgées en maison de retraite avaient moins de 11 µmol/L de vitamine C.
La plupart de ces personnes âgées ont donc certainement des symptômes du scorbut (comme la fatigue ou la déprime)… mais leurs médecins pensent généralement que c’est le fait de leur « grand âge » et ne se préoccupent pas de les tester ni de les supplémenter en vitamine C.
C’est un désastre sanitaire, qui pourrait être réglé en quelques jours, à faible coût.
Mais il y a encore pire.
En cas d’infection, votre taux de vitamine C dans le sang chute !
Il y a un autre endroit où le scorbut sévit, avec des conséquences dramatiques : à l’hôpital !
En France, des médecins-chercheurs ont découvert qu’environ 10 % des patients entrés dans leur « unités de médecine gériatrique aiguë5 » avaient un diagnostic formel de scorbut (pas seulement la carence grave en vitamine C, donc, mais aussi les symptômes caractéristiques du scorbut) !
Malheureusement, comme le notent les auteurs, la plupart des médecins hospitaliers s’en moquent :
« Bien que la moitié de ces patients aient été admis dans notre service après un séjour dans un autre service hospitalier, aucun patient n’avait reçu de diagnostic de scorbut ni reçu la moindre supplémentation en vitamine C. »
Je vous ai déjà expliqué pourquoi : la supplémentation en vitamine C n’est pas assez « prestigieuse » pour les blouses blanches6 – et ses effets bénéfiques sont une très mauvaise affaire pour les laboratoires qui vendent vaccins et médicaments.
Donc, nos personnes âgées peuvent bien mourir de scorbut, ne comptez pas sur la médecine d’aujourd’hui pour combler leurs carences en vitamine C (ni en vitamine D et autres micro-nutriments essentiels).
C’est incroyablement triste, car, comme le notent encore nos courageux médecins-chercheurs français :
« Le traitement du scorbut est simple et bon marché, avec l’administration orale journalière d’un gramme de vitamine C en doses fractionnées, pendant 15 jours. La nourriture devrait aussi contenir des aliments riches en vitamine C, comme des fruits et légumes. »
Et pourtant, la nourriture de l’hôpital est ce qui se fait de pire.
Non seulement elle est pauvre en fruits et légumes, mais on ne trouve plus guère de vitamine C dans les légumes cuits des plats préparés « bas de gamme » que l’on sert aux malades.
Et à ce sujet, sachez que la vitamine C ne sert pas seulement à renforcer le système immunitaire : chez les personnes âgées hospitalisées, plusieurs études ont montré qu’1 gramme par jour suffit à améliorer nettement leur humeur, en réduisant leur stress et leur déprime7.
Donc, il est évident qu’un gramme de vitamine C par jour devrait faire partie du « régime standard » à l’arrivée à l’hôpital de toute personne âgée.
Mais notre système médical ne vous le proposera pas, donc c’est à vous de vous en occuper, pour vous-même et pour vos proches.
Surtout si vous êtes hospitalisé pour… une infection.
Car les infections « consomment » votre vitamine C.
Les infections provoquent notamment une chute du niveau de vitamine C dans vos globules blancs (leucocytes), qui sont votre principale ligne de défense contre les infections8.
Donc, même si vous n’avez pas de carence en début d’infection, vous risquez après quelques jours de maladie de souffrir d’un manque flagrant de vitamine C !
(Je suis convaincu aujourd’hui que c’est ce qui m’est arrivé lors de ma « grippe de Noël » : c’est probablement parce qu’elle a vidé mes réserves en vitamine C que j’ai été victime d’une pneumonie peu après).
Donc, s’il y a bien UNE chose à faire, en cas d’infection, c’est bien de veiller à maintenir de hauts niveaux de vitamine C dans votre sang et vos cellules immunitaires !
Si vous êtes frappé par une pneumonie, cela pourrait tout simplement vous sauver la vie :
La vitamine C sauve des vies en cas de pneumonie !
La preuve avec cet essai clinique réalisé dans les années 1990, dans un hôpital du nord de l’Angleterre.
Les médecins-chercheurs ont suivi une soixantaine de personnes âgées hospitalisées en raison d’une infection respiratoire sévère (bronchite aiguë ou broncho-pneumonie).
La moitié a reçu 200 mg par jour de vitamine C (en deux prises) au cours de leur séjour, l’autre moitié un placebo.
Les résultats rapportés sont très révélateurs :
- À leur arrivée à l’hôpital, toutes ces personnes âgées avaient des taux de vitamine C très bas (23 µmol/L en moyenne) et un tiers d’entre elles avaient même moins de 11 µmol/L (le taux scorbutique) ;
- Une fois hospitalisées, les personnes qui n’ont pas reçu de vitamine C ont vu leur taux de vitamine C dans le sang se dégrader encore un peu plus les 2 premières semaines ;
- Dans le groupe vitamine C, au contraire, malgré la faible dose donnée (200 mg), les taux sanguins et cellulaires de vitamine C se sont nettement améliorés.
Au total, 6 de ces patients hospitalisés sont morts – saurez-vous deviner dans quel groupe ils étaient ?
Réponse :
- Ils étaient 5 dans le groupe placebo…
- … et 1 seul dans le groupe qui a reçu la vitamine C !
Et parmi les survivants, les patients du groupe vitamine C ont plus vite récupéré que ceux du groupe placebo (moins de toux et de difficulté à respirer notamment)9.
Honnêtement, vu la faible dose donnée au groupe vitamine C (deux fois 100 mg par jour), je suis surpris que les résultats soient aussi positifs.
C’est le signe qu’il ne faut pas énormément de vitamine C pour sauver des vies.
En revanche, si vous voulez accélérer franchement votre guérison, il faut à mon avis prendre des doses nettement plus élevées.
Et c’est bien ce que montre le seul autre essai clinique qui existe sur le sujet.
Sortis de l’hôpital en un temps record ! L’étude qui enfonce le clou
Cet essai clinique est très récent : il a été réalisé en Nouvelle-Zélande et publié en 202310.
Cette fois, ce sont de fortes doses qui ont été données.
Sur une centaine de patients hospitalisés pour une pneumonie, la moitié a reçu des perfusions de 7,5 grammes de vitamine C pendant 1 à 2 jours, suivies de capsules à avaler de 3 grammes tous les jours.
Grâce aux perfusions, le groupe vitamine C a obtenu en moins de 48 heures un taux de vitamine C dans le sang supérieur à 220 µmol/L (donc beaucoup plus élevé que le taux soi-disant « idéal » de 70-80 µmol/L).
Et les capsules de vitamine C ont permis de maintenir un taux supérieur à 200 µmol/L pendant plusieurs jours.
Par contraste, le groupe placebo n’a pas dépassé les 20 µmol/L de vitamine C dans le sang : les patients de ce groupe sont donc restés en déficit de vitamine C tout au long de leur hospitalisation – ce qui est malheureusement la procédure « habituelle », je tiens à le rappeler.
Résultat ?
Ceux qui ont bénéficié de la vitamine C sont sortis deux fois plus vite de l’hôpital11 !
De plus, au bout de 30 jours, il y a eu 2 morts dans le groupe placebo… et 0 dans le groupe vitamine C.
Et après 90 jours, il y avait 4 morts dans le groupe placebo… et toujours 0 dans le groupe vitamine C.
L’effet positif de la vitamine C est donc manifeste (même si statistiquement non significatif, faute de patients en nombre suffisant).
Certes, on aimerait avoir plus d’études sur le sujet – et c’est une honte que les médecins et scientifiques ne s’intéressent pas davantage à la vitamine C.
Mais avec tout ce qu’on sait, ma conclusion est évidente :
Il FAUT prendre des mégadoses de vitamine C en cas d’infection.
Si j’avais su tout cela plus tôt, j’aurais suivi le type de posologie recommandées par le Dr Jean-Philippe Labreze (spécialiste de la vitamine C) et j’aurais :
- Donné à mon fils de 4 ans, dès qu’il a eu son infection, 300 milligrammes de vitamine C toutes les heures (20 mg/kilo) jusqu’à ce que la fièvre tombe, puis 5 fois par jour pendant 4 à 5 jours ;
- Et avalé, dès le début de ma fameuse « grippe de Noël », une dizaine de grammes les 2 premières heures, puis 1 à 2 grammes toutes les heures jusqu’à ce que la fièvre chute, puis 5 fois par jour pendant une semaine (je reviendrai en détail dans une prochaine lettre sur la question des dosages).
Il me paraît désormais logique, aussi, d’augmenter nettement mes apports en vitamine C en prévention, au moins pendant la période hivernale.
À ce sujet, laissez-moi vous parler d’une dernière étude, publiée il y a 45 ans.
Il s’agit du seul essai clinique randomisé qui a étudié la capacité de la vitamine C à prévenir les pneumonies chez les adultes.
On a pris un groupe de 700 soldats américains, que l’on a séparé en deux : la moitié a avalé 2 grammes de vitamine C tous les jours, et l’autre moitié a avalé un placebo.
Notez bien qu’il s’agissait d’hommes jeunes en bonne santé, avec des taux de vitamine C au départ tout à fait acceptables (plus de 50 µmol/L).
Eh bien, à la fin de l’étude, on a compté :
- 7 cas de pneumonies dans le groupe placebo
- Contre 1 seul cas dans le groupe vitamine C !
Vous ne me ferez pas croire que c’est un hasard ! (D’ailleurs, ce résultat est hautement significatif statistiquement).
Au total, cela fait beaucoup de raisons de prendre de bonnes doses de vitamine C contre les pneumonies !
Mais la vitamine C ne sert pas seulement à éviter les pneumonies… loin de là.
Il reste aussi à savoir quelle dose prendre au quotidien, sous quelle forme… et quels risques il peut y avoir à prendre des mégadoses.
Je vous dis tout ça bientôt – restez connecté(e) !
Bonne santé,
Xavier Bazin
52 Responses
Passionnant…
Merci
Merci pour votre lettre très intéressante. J’attends la suite avec impatience.
Où trouver de la vitamine C à dose élevée ?
Cordialement
Bonjour,
Merci pour vos articles. Ils sont toujours très instructifs et sourcés.
J’attends la suite.
Quelle vitamine C et surtout la plus « propre » sans additifs sans conservateurs etc …..
Merci et bonne journée
Merci de refaire sortir l’acide-L-ascorbique de l’ostracisme 😉
Article un peu trop orienté « solution miracle », même si c’est vrai que c’est fantastique!
les citrons ne se conservaient que moyennement en mer, les oignons ont sauvé+ de marins que les agrumes, il est donc vrai que de faibles doses ont déjà un effet !
Vous avez ommis la mise en garde principale, de fortes doses de votamineC entraînent des acidoses aux effets délétères et des malabsorption intestinales, il faut penser à basifier son organisme par l’alimentation aussi pour contrebalancer ( on peut aussi alterner avec du bicarbonate de soude et du lithothamne par exemple).
Très intéressant ! Merci pour ces informations ; j’attends d’en savoir plus ; mon mari et moi prenons , chaque matin , un citron pressé dans un verre d’eau ( bio de préférence ou italien ) ; j’espère que cela n’est pas négligeable dans l’apport de vitamine C quotidien , en entretien , mais sans doute insuffisant quand il s’agit d’en prendre pour soigner un problème particulier comme la pneumonie ou autre qui nécessiterait la prise de cette vitamine par voie intraveineuse ce qui n’est pas facile à réaliser ; personnellement, la voie orale me convient mieux.
merci pour nous mettre au courant sur la vitamine C.
j’attends de savoir les doses et sous quelle forme prendre cette vitamine
merci encore
une fois encore Merci pour votre étude.
Bonjour Monsieur Bazin
Je me perd un peu dans les miligrammes et les grammes, pouvez vous nous le redire ? et je pense qu’il faut l’acheter en comprimé? je reçois toujours vos lettres avec plaisir.
Amicalement
D.Briffa
Bonjour
Quel vitamine c faut il prendre?
Remarquable travail !
J’attends avec impatience votre conclusion sur la forme à prendre …
Merci de tout coeur pour vos recherches.