Le gros problème des vaccins contre la Covid-19 – partie 2

A en croire les grands médias, il n’y aurait aucun problème possible avec la technologie ADN et ARN utilisée par Pfizer, Moderna et Astrazeneca dans leurs vaccins anti-Covid.

Pourtant, cette technologie est totalement nouvelle et n’a jamais été expérimentée à grande échelle sur des êtres humains.

Elle consiste à injecter un « message génétique » qui va demander à nos cellules de fabriquer elles-mêmes une partie du coronavirus… et c’est cette partie du virus créée par notre propre organisme qui va produire une réponse de notre système immunitaire.

Autrement dit, les vaccins à ADN ou ARN consistent à injecter un « code » (ADN ou ARN) dans nos cellules, et ce code leur donne l’instruction de fabriquer par elles-mêmes une petite partie du coronavirus Sars-CoV-2.

Qui peut imaginer que cela ne pose aucun risque ?

L’histoire de la science est pavée d’inventions vantées comme « sans danger » et dont on réalise les risques beaucoup plus tard – le bisphénol, les pesticides, les ondes, etc.

Avec ces vaccins ADN et ARN, il y a un risque réel de jouer aux apprenti-sorciers.

Ce serait acceptable si on les testait de façon prudente, à petite échelle, avec d’infinies précautions et en prenant le temps nécessaire pour surveiller leurs effets dans le temps.

Mais c’est l’inverse qui est prévu : on essaie de vacciner la planète entière aussi vite que possible !

Pourquoi il y a de bonnes raisons de se méfier des vaccins à ARN

Avec le message ARN, c’est votre corps qui fabrique le médicament, martèle le patron de Moderna le Français Stéphane Bancel.

C’est vrai : il n’y a pas besoin d’injecter le virus, comme dans les vaccins classiques, puisque c’est notre propre corps qui le fabrique, grâce au message ARN.

C’est une énorme révolution, et comme toute innovation radicale sur le vivant, il faut faire être très prudent !

Pour comprendre le risque de ces vaccins génétiques, il faut d’abord dire un mot des vaccins « ADN ».

Les vaccins ADN consistent à utiliser de l’ADN (et non de l’ARN) comme « message » pour demander à nos cellules de fabriquer le « médicament » (un fragment du virus en l’occurrence).

Le problème des vaccins ADN est qu’ils peuvent risquer de modifier notre ADN, ce qui peut causer des catastrophes.

 « Quand vous éditez un gène, parfois cela fonctionne bien, parfois cela n’a aucun effet et parfois, cela cause des dégâts », a expliqué Hank Grelly, bioéthicien à l’université de Standford[1].

De fait, le fragment ADN injecté dans nos cellules pourrait modifier l’expression de certains de nos gènes – c’est à dire les activer ou les inactiver.

Il y a vingt ans déjà, un rapport du Sénat pointait l’impact possible sur le cancer : « On ne peut écarter l’hypothèse que le plasmide (l’ADN OGM inoculé par le vaccin) active un oncogène, gène déclencheur de cancer ou, à l’inverse, inhibe l’action d’un gène suppresseur du cancer ».[2]

Avec les vaccins ARN, le risque est infiniment plus faible, car normalement, l’ARN ne peut pas modifier l’ADN.

Comme le dit le Dr Reliquet, « Le risque est théoriquement impossible selon le dogme de la biologie moléculaire puisqu’il s’agit d’un vaccin à ARNm (et non à ADN), mais la biologie est parfois rebelle aux dogmes ! »[3]

De fait, il faut faire attention avec le vivant, qui nous réserve toujours des surprises.

D’autant que l’on connaît au moins un cas où l’ARN peut modifier l’ADN : lorsque la cellule contient une enzyme appelée « retrotranscriptase ».

Or on trouve notamment cette enzyme dans le virus du SIDA, ce qui pourrait rendre périlleuse la vaccination des personnes séropositives au VIH.

Problème : et si les virus se recombinaient entre eux ?

Un autre problème possible de cette technologie révolutionnaire à base d’ARN est le risque de recombinaison virale.

Car les virus ont une capacité assez unique à se « recombiner » entre eux, de façon naturelle.

Un des virus les plus connus s’est créé de cette manière. Il s’agit du virus de la grippe H1N1 de 2009, constitué de trois souches différentes de la grippe : une souche porcine, une souche humaine et une souche aviaire.

Les recombinaisons sont peu fréquentes, car elles supposent qu’un organisme soit infecté par plusieurs virus en même temps. Cela se produit rarement car le système immunitaire, mis en alerte contre un virus, écarte mécaniquement le risque d’une autre infection.

Mais cela peut arriver, et quand deux virus différents se trouvent dans la même cellule, ils risquent alors de se transmettre certaines de leurs propriétés infectieuses.

Le scénario catastrophe est la rencontre d’un virus très infectieux, mais peu dangereux, avec un virus peu transmissible, mais qui fait beaucoup de dégâts : le risque est alors de produire un virus très transmissible et très virulent !

On comprend le problème des nouveaux vaccins ARN ou ADN : en insérant dans nos cellules le code génétique d’une partie du coronavirus, on prend le risque que ce fragment puisse se recombiner avec d’autres virus présents dans nos cellules au moment de la vaccination.

Là encore, la probabilité est probablement faible, mais les conséquences pourraient être catastrophique en cas de « super-virus » dangereux.

Le problème des réactions immunitaires incontrôlées

Un risque beaucoup plus probable est que les vaccins à ARN ou ADN produisent des réactions immunitaires anormales chez une partie des personnes vaccinées.

C’est clairement ce qui se passait avec les vaccins ARN de première génération. Dans la plupart des cas, ces vaccins ne fonctionnaient pas, car l’ARN étranger était très tôt repéré par notre système immunitaire, qui le détruisait. Mais chez les sujets sensibles, cet intrus causait une sur-réaction du système immunitaire et provoquait des maladies auto-immunes.

Les scientifiques ont alors amélioré leur technique et modifié l’ARN pour lui donner la capacité de s’infiltrer dans les cellules sans sonner l’alarme immunitaire.

Cela a permis aux vaccins d’avoir une certaine efficacité. Mais cela ne leur donne aucune garantie d’éviter des maladies auto-immunes chez les personnes prédisposées.

D’ailleurs, les premières réactions allergiques graves observées en Grande-Bretagne chez les personnels soignants montrent que ces vaccins peuvent causer de graves problèmes immunitaires.

Un autre problème des vaccins ARN ou ADN est qu’ils pourraient conduire certaines personnes à produire des quantités incontrôlées des fragments du virus, avec des conséquences imprévisibles.

Chaque personne étant unique, il est impossible de garantir que toutes les personnes vaccinées produiront le fragment du virus dans la quantité nécessaire pour obtenir une réponse immunitaire normale et immunisante.

Le problème des vaccins dans la vraie vie !

Enfin, même en imaginant que de larges études préalables confirment que ces vaccins ne posent aucun risque particulier, il faut savoir que, dans la « vraie vie », les choses ne se passent pas comme dans les essais cliniques.

Prenez la fabrication, d’abord. Créer des centaines de millions de doses de vaccin en quelques mois est un défi logistique immense. Quand on sait à quel point l’ARN est fragile, on peut imaginer que tout ne se passe pas comme prévu.

Le risque le plus important est que l’ARN se désagrège pendant sa conservation et rende le vaccin inefficace. C’est pourquoi on parle de la nécessité de les conserver dans des congélateurs à -20°, voire à -70°.

Mais on ne peut écarter un risque sanitaire. L’histoire des vaccins est traversée d’accidents industriels, où des dégâts pour la santé sont causés par une mauvaise fabrication.

En 1955, 40 000 enfants Américains ont été vaccinés avec des souches de polio qui n’avaient pas été correctement inactivées, ce qui a causé plus de 100 paralysés et 10 morts[4].

Ces accidents n’appartiennent pas qu’au passé lointain. En 2018, 250 000 doses de vaccins DTP défectueux ont été injectés à des enfants chinois, ce qui a causé plusieurs morts[5].

Tout récemment, à l’automne 2020, un banal vaccin contre la grippe fabriqué par le laboratoire Sanofi a été soupçonné d’avoir causé des dizaines de morts en Corée du Sud[6].

L’alarme a été suffisamment forte pour que Singapour décide de suspendre temporairement l’injection de ce vaccin à sa population. Certes, les autorités coréennes se sont ensuite empressées de conclure que ces morts n’avaient rien de suspect, mais on ne peut jamais en être certain.

Après la fabrication, c’est le geste de la vaccination lui-même qui peut connaître des imprévus.

On l’a vu avec AstraZeneca : même avec les millions dépensés par ce laboratoire et les précautions que vous pouvez imaginer pour tester leur nouveau vaccin anti-covid, les scientifiques ont réussi « l’exploit » de se tromper dans la dose injectée ! A une partie des volontaires, ils ont injecté la moitié de la dose plutôt que la totalité.

Tout récemment, en Allemagne, des employés d’une maison de retraite ont reçu d’un seul coupcinq doses du vaccin Pfizer au lieu d’une seule, en raison d’une « erreur humaine »[7] !

Au total, il n’y a jamais aucune certitude sur le caractère inoffensif d’un vaccin.

Au contraire, quand on nous injecte un produit étranger, il y a toujours un risque. Surtout quand il s’agit de produits génétiquement modifiés (OGM) comme les vaccins à ADN d’AstraZeneca.

Ce n’est pas être « anti-vaccin » que de dire cela.

La preuve : des scientifiques de l’Université Harvard ont publié en novembre 2020 un avertissement solennel dans le célèbre magazine Science[8].

Je vous en parle dans une prochaine lettre, vous allez voir, cela fait froid dans le dos !

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  1. J’ai parcouru la référence no 8.
    Dans votre prochaine lettre il serait indispensable de donner les résultats des effets secondaires répertoriés sur les millions de personnes déjà vaccinées à ce jour.
    Merci ….c’est plus facile pour vous de chercher ces donnés que pour nous

  2. Jusqu’à présent je lisais avec un certain intérêt vos articles mais cet article m’a beaucoup déçu. Vous critiquez ces nouveaux vaccins sans apporter aucun argument scientifique.et vous semez le doute en vous appuyant sur des cas marginaux. Tout le monde sait que le risque zero n’existe pas et vous savez sans doute que le rapport risque/bénéfice n’est pas le même pour une personne de 40 ans et une de 80 ans alors pourquoi généraliser?

  3. Bonjour Votre article est intéressant et soulève beaucoup de questions, mais malheureusement il apporte assez peu de réponses et encore moins de certitudes!
    Pourriez-vous svp nous faire un comparatif entre les bénéfices apportés par les vaccins et les inconvénient?
    Pour le moment les questions soulevées par votre article sont pour la plupart hypothétiques, alors qu’à mon sens les résultats d’immunités dues aux vaccin sont vérifiables et relativement élevées.
    Merci d’avance pour votre aide et bonne santé à toutes et tous.

  4. Bonjour,
    Les réserves exprimées dans cet article sont tout à fait légitimes et, en tant que médecin, je me pose les mêmes questions.
    En ce qui concerne les vaccins à ARN messager (l’ARNm a été décrit dans les années soixante par deux chercheurs français), le risque de modifier le code génétique est comme vous le soulignez, quasi nul. La question est posée en ce qui concerne les vaccins à ADN.
    Toutefois, la maladie elle-même est une véritable calamité. Les atteintes pluriviscérales, même chez ceux ayant fait des formes mineures, sont légion (myocardites, atteintes rénales, pancréatiques, cérébrales, en particulier l’hippocampe). Sans compter les formes longues.
    Les études réalisées sont également très discrètes quant aux possibles maladies auto-immunes, faute de recul suffisant.
    Compte-tenu des risques présentés par la survenue de la maladie, il vaut mieux à mon avis, et après consultation des quelques études publiées, se faire vacciner le plus tôt possible par un vaccin à ARN m. Hélas, il est à craindre que nous n’ayons guère le choix, car les autres vaccins ne présentent pas les mêmes garanties tant sur le plan de l’immunisation que sur les plan des risques. Les vaccins à ARNm ne comportent pas d’adjuvant; le risque étant de présenter une allergie au PEG. Le rapport bénéfice/risque paraît nettement en faveur du vaccin.
    Toutes proportions gardées, le même problème s’est posé avec le vaccin contre l’hépatite B, et la très peu probable survenue d’une SEP. Devant le risque de contamination des professionnels et la gravité de la maladie, il n’y avait guère le choix.
    Pour les autres vaccins, comme Astra-Zeneca, la littérature internationale est quelque peu pauvre et ne permet pas de tirer des conclusions.

  5. Donc une partie de l’humanité va subir une mutation génétique,ce qui pourra engendrer des mutants et dans les naissances avenir.Malheureusement je crains que cette transmutation accompagne le novel aire des technologies avenir dans ce qu’est ce début du nouveau monde ou ordre mondial.

  6. Merci pour votre clair voyance M Bazin.
    Considerant que:
    0,05% des personnes atteintes du co vid 19 décèdent
    Moyenne d age:84 ans
    Nombre de morts de ce virus loin de la mortalité due aux cancers/ tabac/obésité morbide
    —> et les effets secondaires du «  vaccin » ci dessous un extrait de cette therapie genique
    https://rumble.com/vco224-big-pharma-etes-vous-prts-peut-tre-subir-a-.html
    Il est clair que la relation benefices/ risques est disproportionnée..

  7. Et qu’est que vous proposez comme alternative ???
    Il ne suffit pas de démolir le travail de milliers de scientifiques compétents et ne rien proposer d’intelligent.

    1. Heureusement que des gens comme vous ont garder leur cervelle, cela ne sert à rien de discuter. Il n’y a pas assez de doses de vaccins pour le moment pour tout le monde. Les septiques ne se vaccinent pas. C’est leur choix il faut le respecter. Ils pensent que le vaccin n’est pas assez sûr : pas assez de recul, pas assez testé, trouvé trop rapidement. Ils doivent s’imaginer que l’on fabrique encore les vaccins avec un microscope et une éprouvette et qu’on les teste sur le singes. Ils ne savent pas qu’un vaccin n’évite pas la maladie, mais permet de s’en débarrasser rapidement grâce aux anticorps qu’il produit. Penser que le vaccin produit des variants est une aberration puisse qu’un virus mute en permanence de façon naturelle. tous les raisons pseudo-scientifiques vont dans le même sens : répandre la peur pour se rassurer sur leur avis : le vaccin est dangereux. Quand on aura assez de doses pour tout le monde ce vaccin parmi tant d’autres sera obligatoire et l’affaire sera close.

  8. Renseignez vous : Les vaccins ARN et ADN sont utilisés depuis près de 10 ans sur les animaux avec un bon sucés. Les humains fonctionnent comme la plupart des animaux domestiques. Alors soyez un plus positif et ainsi vous participerez à la lutte contre le cocid-19.

  9. NON et non et non, cessez de mettre en avant quelques cas .Il y a toujours un risque mais au regard du risque que fait
    courrir le virus et sa propagation IL N’Y A PAS PHOTO IL FAUT SE FAIRE VACCINER.

    Les oiseaux de mauvaises augures doivent cesser de tromper la population.

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