La vaccination Covid a-t-elle échoué AUSSI à empêcher les hospitalisations et les décès ? Partie 2

Cher(e) ami(e) de la Santé,

Souvenez-vous, l’été dernier, dans les médias :

« 8 décès sur 10 sont des personnes non vaccinées ! »[1]

« 4 patients hospitalisés sur 5 n’étaient pas vaccinés »[2]

« 94 % des patients en réanimation ne sont pas vaccinés », alertent six médecins de PACA »[3]

C’était bien la preuve que le vaccin fonctionne à merveille, n’est-ce pas ?

Eh bien non, pas forcément.

On a vu pourquoi la semaine dernière : les personnes les plus fragiles de notre société, en rupture médicale, psychologique ou sociale, sont aussi celles qui se font peu ou pas vacciner. Or ces personnes en mauvaise santé au départ seront beaucoup plus vulnérables à la moindre infection… et auront plus de risque de finir à l’hôpital si elles attrapent le Covid.

Donc il ne suffit pas de montrer qu’il y a plus de non-vaccinés à l’hôpital pour prouver que la vaccination fonctionne.

Mais il y a une autre raison essentielle.

C’est que la plupart des chiffres officiels étaient présentés de manière trompeuse. Une sorte de « tour de magie » visant à faire croire à l’efficacité vaccinale.

Un tour de passe-passe statistique

Imaginez que vous êtes un soldat dans une tranchée, à peu près abrité, mais jamais à l’abri d’un obus ou d’une balle perdue.

Vous avez la possibilité de vous réfugier dans une forteresse, où vous ne risquez plus rien. Mais pour la rejoindre, vous devez courir pendant 100 mètres à découvert, avec un risque énorme de vous faire canarder à ce moment-là.

Devez-vous rester dans votre tranchée ou rejoindre la forteresse ? Pour le savoir, il faut comparer la probabilité de mourir de chacune de ces deux stratégies. Et pour cela, il faut évidemment prendre en compte le risque très élevé pendant les fameux 100 mètres à découvert. Ne serait-il pas absurde d’ignorer ce risque-là, sous prétexte qu’on est en sécurité dans la forteresse ? Oui ? Eh bien, c’est exactement qu’ils ont fait avec les chiffres de la vaccination !

Voici comment. On a défini comme « vacciné » celui qui est vacciné 2 semaines après la 2ème dose. Cela veut dire qu’on a fait comme si les infections qui affectent les vaccinés avant cette date n’existent pas !

Or cela change tout, car le risque d’être infecté augmente dans les semaines qui suivent l’injection ! Comme dans mon histoire de forteresse, on est conduit à prendre plus de risque au départ avant d’espérer être protégé par le vaccin !

Cela s’est vu très vite dans les chiffres globaux : dans la plupart des pays, à chaque fois que les campagnes de vaccination massive ont commencé, le nombre d’infections, d’hospitalisations et de décès a explosé[4].

Cela s’est vu aussi sur le terrain : dès le mois de février 2021, des chercheurs danois ont montré que le vaccin Pfizer conduit à un surrisque d’infection de 40 % dans la semaine qui suit l’injection[5].

Donc, la vaccination Covid accroît votre risque d’être infecté dans les premières semaines. Début 2022, le Pr Raoult l’a confirmé publiquement : il y a bien un « pic de cas nouveaux juste après l’injection » dans les « deux à trois semaines suivant la vaccination »[6].

Le Pr Raoult attribue ce pic au phénomène des « anticorps facilitants » : dans les premières semaines, non seulement les anticorps du vaccin ne protègeraient pas encore, mais ils vous rendraient plus vulnérables. Une autre explication possible est que l’injection affaiblit notre système immunitaire pendant quelques jours. C’est possible, car les données de Pfizer montraient une chute des lymphocytes T, nos précieux gardiens de l’immunité cellulaire, pendant les jours qui suivent l’administration du vaccin[7].

Quoi qu’il en soit, il est manifeste que l’injection augmente le risque d’infection, dans un premier temps. Or ces infections-là sont bien causées par le vaccin… et il serait donc particulièrement malhonnête de faire comme si elles n’existaient pas… ou pire, de compter ces infections-là comme frappant des « non-vaccinés » !

Et pourtant, c’est bien cette tromperie qui a eu lieu, un peu partout ! Ceux qui ont été infectés après leur première dose ont été comptés comme des « non-vaccinés » !

Ainsi, la direction de l’AP-HP a fini par reconnaître que « la définition de vaccinés depuis le début, c’est au moins 2 doses. Donc quand on dit 70 % de non vaccinés en réanimation, ce sont des patients 1 dose ou zéro dose. » Et voilà comment des vaccinés sont comptés comme « non-vaccinés » ! De même, la Société française d’anesthésie et de réanimation comptait comme « non-vaccinées » des personnes ayant 1 seule dose de vaccin, et même des personnes doublement vaccinées avec AstraZeneca[8] !

Donc, ces institutions-là comptaient comme « non-vaccinés » des vaccinés qui se retrouvaient à l’hôpital pour Covid juste après leur injection… souvent à cause de leur injection !

Vous voyez comment on peut manipuler les chiffres !

Des myriades de biais dans les chiffres officiels !

Et ce n’est pas le seul biais statistique qui favorisait outrageusement le vaccin[9], dans les études publiées ou les chiffres officiels[10].

Ainsi, quand vous arriviez à l’hôpital pour une raison qui n’avait rien à voir avec le Covid, on vous faisait systématiquement un test PCR si vous étiez non vacciné, mais pas si vous étiez vacciné.

Or cette pratique gonfle artificiellement le nombre de non-vaccinés « Covid » à l’hôpital. Car une partie des patients arrivent à l’hôpital « avec Covid » et non pas « pour Covid » ! Et ce n’est pas un petit nombre : tout au long de l’année 2021, au moins 10 à 15 % des gens étaient hospitalisés « avec Covid » plutôt que « pour Covid »[11]… Et c’était essentiellement des non-vaccinés, par construction, puisque les vaccinés hospitalisés pour des raisons non-Covid n’étaient pas testés !

Même le nombre de patients en réanimation peut être biaisé, sans d’ailleurs que ce soit volontaire. Si les soignants sont confiants dans la capacité du vaccin à protéger des formes graves, ils ne placeront leurs patients vaccinés en soins critiques qu’en cas de dégradation sérieuse. À l’inverse, ils ne prendront pas le moindre risque avec leurs patients non-vaccinés, car le premier apport des soins critiques, c’est la surveillance active ! Et voilà comment on peut placer davantage de non-vaccinés en « réa », par simple précaution, sans que cela ne signifie que leur état est plus grave que les vaccinés !

Attention, je ne suis pas en train de dire que les vaccins n’ont jamais eu la moindre efficacité contre les formes graves. Ce que je dis, c’est qu’il est très difficile d’évaluer cette efficacité, si elle existe ! Peut-être que le vaccin protège correctement contre les formes graves, 15 jours après la deuxième dose, pendant quelques mois. Peut-être ! Pas sûr !

Avec l’apparition du variant Omicron, en tout cas, cette protection est devenue franchement douteuse. À tel point qu’en juin 2022, le Pr Raoult a reconnu « qu’il n’est même pas sûr, quand on regarde les données que nous avons, que ces vaccins évitent les formes graves de façon significative, même chez les personnes âgées »[12].

Autrement dit, même sur le public qui était censé avoir le plus de « bénéfice » du vaccin – les personnes âgées – le Pr Raoult n’observe plus d’efficacité manifeste du vaccin contre les formes graves.

Pourquoi il faut regarder les chiffres « globaux »

Encore une fois, s’il est impossible d’avoir la moindre certitude scientifique, dans un sens ou dans un autre, c’est parce qu’aucun essai clinique fiable n’a été réalisé pour mesurer l’efficacité de ces vaccins contre les formes graves.

Donc, pour essayer de connaître la vérité, il faut se satisfaire d’un « faisceau d’indices ».

Or l’un de ces « indices », ce sont les chiffres globaux de décès et d’hospitalisations. Si la vaccination était très efficace contre les formes graves, on aurait dû constater une rupture statistique évidente, début 2021, dans les pays occidentaux. On aurait dû voir le nombre d’hospitalisations et de décès baisser brutalement, et ne plus remonter.

Mais ce n’est pas du tout ce qui s’est produit. Quand on regarde la courbe des décès dans le monde, on voit qu’elle continue d’augmenter exactement au même rythme en 2020 et 2021 ! Il n’y a aucune baisse observable de la mortalité après la vaccination massive ! Aux États-Unis, il y a même eu plus de morts Covid en 2021 qu’en 2020.

La seule rupture statistique observable a lieu en 2022… avec Omicron ! C’est le seul moment où l’on voit clairement que le nombre de morts Covid diminue dans le monde. Il est donc manifeste qu’Omicron a réduit la gravité de l’épidémie. Mais pour le vaccin, ce n’est pas aussi évident.

Au printemps 2022, c’est même plutôt le contraire qui commence à apparaître : les nouvelles vagues semblent frapper prioritairement les plus vaccinés ! 

C’est par exemple ce qui se passe alors au Portugal, l’un des pays les plus vaccinés au monde[13] ! Au début du mois de juin, le Portugal est le pays qui compte le plus de morts Covid au monde, juste après Taiwan[14] » (Taiwan étant aussi un des pays les plus vaccinés !).

C’est mauvais signe pour la suite, car cela suggère que les anticorps créés par le vaccin pourraient désormais faciliter les formes graves, plutôt que de les empêcher !

Je vous en parle la semaine prochaine – restez connecté, car cela va choquer !

Bonne santé,

Sources

[1] https://www.latribune.fr/economie/france/covid-19-pres-de-8-deces-sur-10-sont-des-personnes-non-vaccinees-selon-une-etude-889996.html

[2] https://www.lesechos.fr/politique-societe/societe/covid-fin-juillet-quatre-patients-hospitalises-sur-cinq-netaient-pas-vaccines-1337437

[3] https://www.ouest-france.fr/sante/virus/coronavirus/covid-19-94-des-patients-en-reanimation-ne-sont-pas-vaccines-alertent-six-medecins-de-paca-7364311

[4] https://www.youtube.com/watch?v=xSrc_s2Gqfw

[5] https://www.medrxiv.org/content/10.1101/2021.03.08.21252200v1.full.pdf

[6] https://factuel.afp.com/doc.afp.com.9ZK9RE Il avait commencé à observer ce phénomène dès le mois de mai 2021 :« Nous avons maintenant un nombre de gens qui est significatif, on a 46 patients qui ont fait un Covid dans la semaine qui a suivi l’injection (…) C’est très frappant »https://www.lefigaro.fr/sciences/la-vaccination-augmente-t-elle-le-risque-de-developper-le-covid-20210521

[7] https://alexberenson.substack.com/p/covid-infections-and-deaths-soar

[8] https://www.liberation.fr/checknews/est-il-vrai-que-les-autorites-comptent-les-personnes-nayant-pas-recu-de-rappel-comme-non-vaccines-20220109_RBEYWP2EU5GLZCKESYM6KO7LNI/

[9] La première grande étude observationnelle, signée par des auteurs liés à Pfizer, à vanter l’efficacité des vaccins, a un énorme biais. Dans son choix au départ des vaccinés par rapport aux non-vaccinés, elle ne prend pas en compte le fait que ceux qui étaient infectés (ou avaient des symptômes) ne pouvaient pas aller se faire vacciner. Ce qui augmente artificiellement le nombre d’infections chez les « non-vaccinés » (dont une partie en réalité ne pouvait juste pas aller se faire vacciner car déjà positifs). Voir https://zenodo.org/record/5243901#.Yr10YexBxhF

[10] La DREES, par exemple, reconnaît une forte proportion de gens au statut « vaccinal inconnu », et les reclasse en « vacciné » ou « non vacciné » selon des méthodes dont elle seule a le secret. https://drees.solidarites-sante.gouv.fr/sites/default/files/2021-10/211029%20Am%C3%A9liorations%20m%C3%A9thodologiques%20des%20appariements_vf.pdf

[11] https://www.ouest-france.fr/sante/virus/coronavirus/la-part-de-patients-positifs-au-covid-19-mais-hospitalises-pour-autre-chose-a-augmente-avec-omicron-fc90dce2-833c-11ec-aa37-725c81c613b1

[12] https://www.youtube.com/watch?app=desktop&v=SpiC1DgxZ28

[13] Avec 95 % de la population ayant reçu 2 doses, et 76 % 3 doses https://www.ouest-france.fr/sante/virus/coronavirus/portugal-allemagne-grece-le-covid-19-joue-les-trouble-ete-en-europe-80c49244-f2f3-11ec-956e-944022618b7e

[14] https://www.ladepeche.fr/2022/06/14/covid-19-ba4-et-ba5-explosent-en-france-pourquoi-le-passage-de-ces-variants-au-portugal-est-inquietant-10364953.php

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40 réponses

  1. Merci pour ces informations.
    J’ai 80 ans. Ma première vaccination est celle Covid en juillet 2021. Indispensable pour la suite de mes déplacements.
    Avant la vaccination Pfizer j’ai suivi un traitement homéopathique ainsi que les jours suivants. Depuis l’infection mondiale de ce virus Covid je prends des granules homéopathiques comme tous les ans pour la grippe de octobre à fin mars.
    Je suis diabétique insulino avec pompe Omnipod.
    Je ne suis jamais malade, pas d’infection, jamais de douleurs.
    La machine s’use à mon âge. On change les pièces ou on les modifie et actuellement je suis comme le lapin Duracel. Pacemaker ablation His.
    Le diabète n’a aucune prise sur moi pour le moment.
    DONC 3 INJECTIONS CE NE FUT PAS UN DÉGÂT DONC PAS DE 4 ÈME.
    Merci Pour vos commentaires.
    J’ai milité chez LARRUE EN SON TEMPS.

  2. Merci beaucoup ! C’est très clair je vais transmettre pour qu’un maximum de personnes autour de moi soit informé.

  3. Tout ce que vous avez dit sur les vaccîns se n’est que ďes fausses informations .
    Si pas vaccins il y aurait de millions de morts en France
    Alors arrêtez de nous emmerder avec vos fausses histoires.

  4. vous etes tous des menteurs. avec la pression presque tout le monde a ete vaccine,e avant le covide il mourait bien plus de gens que maintentanr. Mais ce qui me choque le plus c’est que il n’y a plus personne qui meurent dela gripe ou autres

  5. A voir ce que vs dites ce sont les personnes les plus fragiles qui ne sont pas vaccinés. Pas forcément cela peut être un choix réfléchi quand on se renseigne aux bons endroits et surtout pas les médias « ordinaires « 

  6. Les médecins ont été aussi criminels que les médias dans cette triste affaire de Covid… La mienne ne peut plus exercer puisque non vaccinée… et je me retrouve, à 82 ans, sans soins et privée de beaucoup de sorties, le vaccin étant exigé presque partout.

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