Épidémie COVID-19 : le vaccin est-il la solution miracle ?

Je serais le premier ravi si l’on découvrait un vaccin contre le coronavirus chinois :

  • Efficace
  • Et sans danger

Mais cela n’arrivera probablement pas (vous allez voir pourquoi).

Et même si un vaccin miracle était mis au point, il arrivera trop tard de toutes façons.

Attention : je ne dis pas ça pour vous plomber le moral !

Lisez mes dernières lettres, vous verrez que les dernières nouvelles sont plutôt bonnes, globalement.

Pour vous protéger, relisez mon protocole naturel anti-coronavirus et partagez-le avec vos proches.

Mais il est dangereux de tout miser sur le vaccin comme solution.

La plupart des gens ne se rendent pas compte à quel point il est difficile de créer un vaccin efficace et sans danger.

Prenez la grippe, qui revient chaque hiver et qu’on connaît parfaitement :

Un cas d’école : la faible efficacité du vaccin contre la grippe ! 

Contre la grippe, on n’a toujours pas réussi à créer un vaccin franchement efficace !

Vous me direz : c’est parce que la grippe comporte plusieurs souches, qui changent chaque année : grippe A (H1N1), grippe A (H2N3), grippe B, etc.

C’est vrai : quand le vaccin ne contient pas la bonne souche, son efficacité peut être réduite à zéro, comme à l’hiver 2014-2015.

Mais attention : vous devez savoir que l’efficacité du vaccin est faible y compris lorsque le vaccin contient la bonne souche !

C’est la conclusion de la très respectée fondation Cochrane, qui a réalisé une revue d’études scientifiques complète en 2014[1] :

« Les vaccins inactivés peuvent réduire la proportion d’adultes en bonne santé développant la grippe ou un syndrome grippal, mais leur impact est modeste »

Donc, un effet modeste, dans le meilleur des cas.

Notez bien qu’on parle ici des adultes en bonne santé, avec un système immunitaire qui réagit correctement au vaccin.

Pour les personnes vulnérables, l’intérêt du vaccin est encore moins évident !

C’est la conclusion d’une autre revue d’études scientifiques, sur les plus de 65 ans[2] :

« Les données disponibles ne donnent aucune indication claire pour la santé publique en ce qui concerne la sécurité, l’efficacité ou l’efficience des vaccins contre la grippe pour les personnes âgées de 65 ans ou plus ».

Ce n’est pas surprenant, car les personnes âgées ont souvent un système immunitaire affaibli, et beaucoup d’entre eux ne développent pas ou peu d’anticorps au moment du vaccin[3].

Donc, ceux qui gagneraient le plus à être protégés sont aussi ceux pour lesquels la vaccination fonctionne le moins bien !

Et c’est vrai pour tous les vaccins, quels qu’il soient.

Par conséquent, même si on trouve un vaccin efficace contre le coronavirus, il ne pourra pas protéger les personnes âgées.

Mais de toutes façons, la découverte d’un vaccin intéressant reste très improbable.

La preuve avec l’exemple du virus respiratoire syncytial :

Il est TRÈS difficile de mettre au point de bons vaccins !

Le virus respiratoire syncytial est l’un des principaux virus de l’hiver.

Aux États-Unis, ce virus cause environ 17 000 morts chaque année[4], essentiellement des personnes âgées et fragiles – un peu comme la grippe[5].

Il emporte aussi 300 nourrissons par an aux Etats-Unis (donc probablement autour de 50 en France).

Et dans le monde entier, ce virus tue entre 60 000 et 200 000 enfants, chaque année[6] !

C’est énorme !

Cela fait donc des dizaines d’années que les chercheurs du monde entier s’activent pour trouver un vaccin[7].

Résultat ? Rien. Zéro.

Aucun succès probant, malgré des dizaines de vaccins expérimentaux.

(Entre parenthèses, c’est pour ça que vous n’entendez pas parler de ce virus syncytial : non pas parce qu’il n’est pas dangereux, mais parce qu’il n’y a pas de vaccin à vous vendre. Et j’espère vraiment que cette crise du coronavirus servira au moins à cela : arrêter de tout miser sur le vaccin anti-grippe, et adopter chaque hiver de vrais gestes de prévention contre tous les virus !).

La réalité est qu’il est très difficile de mettre au point de bons vaccins, même quand on a des dizaines d’années devant soi.

Alors quelle est la probabilité, à votre avis, d’en découvrir un en quelques mois seulement ?

Voici ce qu’en pense le désormais célèbre Didier Raoult, le professeur marseillais qui a prouvé l’efficacité de la chloroquine contre le coronavirus :

Selon le Pr Raoult, un vaccin en 22 mois, « c’est de la science-fiction »

Il y a un mois et demi, le Pr Raoult a dit publiquement ce qu’il pensait d’un vaccin contre le coronavirus[8], et cela tranche avec les fables que nous servent les grands médias :

« Si on regarde la liste des vaccins disponibles sur le site de l’OMS, on voit qu’on ne sait pas inventer de nouveaux vaccins utilisables depuis plus de 20 ans.

Le vaccin est une espèce de réponse automatique en cas de crise, mais la probabilité de faire un vaccin acceptable, utilisable et fonctionnel est extrêmement faible.

La presse se jette sur ce sujet, vous dit qu’on va avoir un vaccin dans 22 mois, 25 mois, 26 mois, 14 mois. Tout ça, c’est de la science-fiction.

Je ne connais pas de maladie émergente pour laquelle on ait trouvé un vaccin, ce n’est pas arrivé pour l’instant. »

Le Pr Raoult ne dit pas que c’est impossible. Mais il dit que c’est très peu probable.

La raison est simple : les virus et le système immunitaire sont d’une complexité gigantesque.

Résultat : il est fréquent de faire plus de mal que de bien.

Dans certains cas, les vaccins peuvent avoir un effet CATASTROPHIQUE

Je cite encore le Pr Raoult :

« Le seul vaccin nouveau qui a été proposé ces dernières années est celui contre la dengue, qui a été partiellement un désastre, parce que l’immunité contre la dengue prédispose à avoir une deuxième forme de la dengue plus grave que la première.

Il y a un énorme procès aux Philippines actuellement contre ceux qui ont commercialisé ce vaccin contre la dengue. »

Voilà une bonne raison d’être prudent avec les nouveaux vaccins : il y a beaucoup d’effets inattendus – et désastreux – qui peuvent se produire !

L’effet négatif le plus fréquent, c’est la « facilitation de l’infection par des anticorps ».

C’est un phénomène bien connu des spécialistes : dans certains cas le vaccin augmente votre risque de tomber malade.

Oui, je dis bien augmente votre risque d’être malade, plutôt que de vous protéger.

Un article très bien fait de Futura Science donne plusieurs exemples[9] :

« L’exemple le plus connu est celui d’un vaccin contre le virus respiratoire développé par Pfizer dans les années 1960, et qui avait entrainé plusieurs cas de grave pneumonie chez les enfants, aboutissant à la mort de deux d’entre eux.

Le même phénomène a été signalé avec un vaccin contre la dengue de Sanofi ou le virus du Nil occidental. On l’observe aussi chez l’animal pour la grippe, le virus Zika, et les coronavirus comme le Sars »

De fait, ce qui s’est passé avec le coronavirus du SARS en 2003 n’est pas du tout rassurant :

« Peter Hotez, doyen de l’École nationale de médecine tropicale du Baylor College of Medicine et qui a travaillé sur l’épidémie de Sras en 2003, a constaté que certains animaux vaccinés développaient des symptômes encore plus graves lorsqu’ils étaient exposés au virus, en raison d’un affaiblissement du système immunitaire. »

Voilà pourquoi il est très dangereux d’essayer de faire un vaccin à la hâte, sans l’avoir testé convenablement !

Dans un éditorial publié dans la prestigieuse revue Nature, Le Professeur de virologie Shibo Jiang tire la sonnette d’alarme[10] :

« Il ne faudrait pas administrer de vaccin aux gens avant que leur efficacité et sécurité n’aient été parfaitement évaluées avec des modèles animaux ou des essais cliniques ».

Problème : face à la crise du coronavirus, l’OMS est prête à accepter de faire des tests directement sur des humains !

Pour moi, c’est profondément irresponsable, car la probabilité d’avoir un vaccin efficace et sans danger est très faible.

Il n’y a donc aucune raison de mettre en danger la population avec un vaccin créé en catastrophe !

D’autant que le coronavirus chinois peut parfaitement muter d’ici la confection du vaccin :

En cas de mutation, le vaccin peut devenir inutile, voire dangereux !

Or une légère mutation du virus pourrait rendre le vaccin inutile… ou même contre-productif !

Oui, je dis bien contre-productif.

Ce n’est pas une simple hypothèse : c’est ce qui s’est passé l’année dernière avec le vaccin contre la grippe.

Sur un sous-type du virus H3N2, le vaccin anti-grippe n’a pas réduit mais au contraire augmenté le risque d’attraper la grippe !

Sur cette souche-là, l’agence américaine CDC a rapporté une augmentation des hospitalisations de 43 à 60 % chez les vaccinés par rapport aux non vaccinés[11] !

Pourquoi ?

Parce que le virus contenu dans le vaccin n’était pas exactement le même que celui qui a circulé. Il était très proche, mais pas exactement le même.

Du coup, le système immunitaire a été trompé : il a été entraîné à se battre contre un type de virus précis… et cela l’a rendu moins efficace contre un virus qui lui ressemble fortement !

Et ce n’est pas tout.

Il y a encore d’autres raisons qui font qu’un vaccin peut faire plus de mal que de bien.

C’est le cas des adjuvants : je rappelle que le vaccin contre la grippe A H1N1 de 2009 a causé des graves cas de narcolepsie, à cause de l’adjuvant squalène. C’est une étude publiée dans le très respecté British Medical Journal en 2013 qui l’a révélé[12].

Résultat : des vies humaines ont été brisées, pour une épidémie de 2009 moins mortelle que la grippe saisonnière habituelle.

Et enfin, les vaccins peuvent aussi avoir des effets de bord totalement imprévisibles.

En voici un exemple choquant :

Choc : le vaccin anti-grippe pourrait vous rendre plus vulnérable au coronavirus !

Des scientifiques pensent que la vaccination contre la grippe pourrait augmenter votre risque d’infection sévère aux coronavirus !

Oui, vous avez bien lu : la vaccination anti-grippe pourrait vous rendre plus vulnérable aux coronavirus.

J’ai découvert cette information capitale grâce à l’AIMSIB, une association de médecins remarquables, indépendants de l’industrie pharmaceutique[13].

Ils ont débusqué ce scoop dans une étude toute récente, publiée dans la célèbre revue Vaccine[14].

Cette étude révèle, je cite : « une augmentation de 36% du risque d’infection par la famille des coronavirus chez les vaccinés anti-grippe » !!

Pourquoi ? On ne sait pas exactement.

C’est peut-être une coïncidence ou un hasard statistique… mais peut-être pas !

Vu la complexité du système immunitaire, on sait que ce genre de choses peut arriver !

Voilà pourquoi il faut impérativement éviter de jouer aux apprentis sorciers !

Et voilà pourquoi il n’y pas grand-chose à attendre d’un vaccin pour sortir de la crise actuelle.

Donc, continuez à prendre des mesures de prévention.

Respectez le confinement, et prenez des remèdes naturels pour vous protéger.

Continuons à espérer que les traitements efficaces soient davantage utilisés par les médecins (notamment l’hydroxychloroquine).

Mais ne misons pas trop d’espoirs inutiles sur le vaccin.

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  1. On n’a pas besoin de vaccin; si on est malade il y aura très bientôt un médicament pour nous guérir….

  2. je constate que on demande un p partout de l argent en rapport du coronavirus c honteux.. de plus moi je souhaiterai que les amendes encaissees par l etat soit reverses au famille andeuillees c un minimum certes cela ne ressucitera pas les personnes ,,,,,,,????????

  3. Bonjour et merci pour votre lettre d’information
    J’ai des problèmes de cardiopathie assichimique et tous les ans ont me dit qu’ils faut me faire vacciné contre la grippe mon médecin pharmacien que vu mon état de santé cela pourrait être grave met il y a 2ans 15 jours après être vacciné j’ai étais malade comme un chien l’année d’après je n’ai pas fais ce vaccin et je n’ai pas plus été malade mais mon médecin et pharmacien mon dit que ce n’était pas sérieux vu mes problèmes que dois-je faire et face à cette épidémie que doit je faire.??Merci pour vos lettres d’information

  4. Mr Basin
    Vous n’êtes qu’un journaliste !
    Je me Suis fait vacciné tous les ans depuis que j’ai eu 2 cancers très sérieux ! Vessie en 2012 Grade 3 Hauts risques de récidive ! Un cancer du Pancréas soigné depuis 2016 par un spécialiste d’hôpital et opéré par un super professeur à Amiens ! je n’ai à ce jour plus de Pancréas et si je vous écris c’est parce que je surpris par certains propos sur les réseaux sociaux ! J’ai toujours suivi à la lettre les recommandations de mon médecin, de mon spécialiste, de mon Professeur à qui j’adresse mes plus profonds respects ( + de 20 heures d’opérations)
    3 donc ! je suis là parce que j’exécute les recommandations de toutes ces personnes qui m’ont soignées, 5 infirmières autour de mon lit à Amiens le soir du réveillon de Noël jusqu’à 23H00 ! Quand je vois que 36 % de ceux qui s’étaient faits vacciner sont décédés ! Je me suis fait vacciné alors que j’étais dans une période propice à attraper toutes sortes de Merde « Excusez l’expression » Aujourd’hui je suis là, confiné car je crois à la médecine et au corps soignants ! Aujourd’hui je ne partage pas votre avis !
    je m’en excuse, Mais je protège mes enfants et mes petits enfants comme il est demandé et cher Monsieur Bazin, je vous conseille de suivre à la lettre
    ce que l’on vous demande et de ne pas colporter des Balivernes. cordiales salutations. Daniel Laforest

  5. MERCI mille fois merci pour vos précieuses explications qu’ aucun médecin donne. J’adhère totalement à votre resonnement et utilise les remèdes naturels.
    Avec respect
    D. Boucher

  6. bonjour vous êtes super merci beaucoup pour c conseil et c informations bon courage et baucoup de bonnes chausse a vous bonne continuation ?

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