Covid : une occasion manquée de révolutionner la santé des Français

Dans sa dernière allocution, le Président Macron a sorti de son chapeau un chiffre absurde : 400 000 morts de la Covid-19 « si nous ne faisons rien ».

En réalité, au moment où il parlait, le nombre de cas était déjà en train d’atteindre son pic et de commencer sa descente, du fait de l’immunité collective (j’y reviendrai dans une autre lettre).

Il y avait une autre énormité, dans son discours :

« A ce stade, nous savons que quoi que nous fassions, près de 9000 patients seront en réanimation à la mi-novembre, soit la quasi-totalité des capacités françaises. »[1]

Nous sommes à la mi-novembre et la vérité, c’est qu’il y a…

… moins de 5 000 patients en réanimation !

Une nouvelle fois, le Président a essayé de vous terroriser.

Comme en mars-avril dernier.

Souvenez-vous : chaque soir, le « croque-mort » Salomon (le directeur général de la santé) venait à la télévision vous annoncer le nombre des morts, dans un climat de fin du monde.

Tous les jours, on vous a dit et répété qu’il n’y avait pas de traitement contre ce virus, que la seule solution était de rester barricadé chez soi.

On vous a même expliqué que votre médecin généraliste ne pouvait rien pour vous – que vous deviez simplement appeler le 15 quand vous n’arriviez plus à respirer (donc trop tard).

Vous qui entrez dans l’épidémie, laissez toute espérance, aurait dit Dante.

L’objectif était clair : vous faire le plus peur possible, pour vous obliger à respecter le confinement.

Car le système de soins était au bord de l’explosion dans le grand Est et en Ile-de-France, faute notamment de lits de réanimation en nombre suffisant.

Mais dans une épidémie, il n’y a pas que les « gestes barrières » qui comptent.

Ce qui compte aussi, c’est le terrain des patients, leur capacité à résister au virus.

On l’a vu dès le début : en dehors des personnes fragilisées, ce virus ne fait pas de gros dégâts : même à 85 ans, vous ne risquez quasiment rien si vous êtes en pleine santé, avec d’excellents taux de vitamine D, de zinc et autres micro-nutriments essentiels.

A l’inverse, si vous avez 65 ans, que vous êtes obèse, diabétique, en hypertension, et carencé en micro-nutriments, vous risquez fort d’être hospitalisé.

Plus vos défenses immunitaires sont solides, moins le virus est dangereux.

Or savez-vous ce qui plombe le système immunitaire ?

La peur. Le stress.

Jouer sur la peur, en pleine épidémie, est donc une arme à double tranchant.

Créer la psychose pour obtenir l’obéissance a de graves répercussions sur le moral des Français, et donc sur leur capacité personnelle à surmonter le virus.

 Comme l’a rappelé le Pr Didier Raoult devant les sénateurs :

« Hippocrate disait qu’il faut commencer par calmer les patients et leur donner de l’espoir.

Le pessimisme tue les patients. »

En pleine épidémie, tuer l’espoir a de graves conséquences.

Mais le plus rageant, c’est que la peur aurait pu être utilisée autrement.

Car il faut le reconnaître : dans certains cas, la peur est bonne conseillère.

C’est un puissant moteur pour changer ses mauvaises habitudes.

Comme arrêter de fumer après un infarctus, ou quitter l’alcoolisme après un coma éthylique.

Et ici, changer d’alimentation contre un virus qui cible ceux qui mangent mal.

Après la première épidémie de mars-avril 2020, le gouvernement avait une occasion en or de transformer la santé des Français.

Fin avril, après le pic épidémique, voici ce qu’on aurait dû vous dire :

Françaises, Français, le pire de l’épidémie est certainement passé, mais nous devons rester vigilants car ce virus est largement imprévisible, et une réplique est toujours possible.

Alors je vous demande de profiter des semaines qui viennent pour améliorer votre santé métabolique.

Ce virus fait le plus de dégâts chez les personnes obèses, diabétiques ou en hypertension.

Mais la bonne nouvelle, c’est que ce ne sont pas des maladies incurables, loin de là.

Ces maladies sont causées par une mauvaise alimentation et peuvent se guérir par une bonne alimentation, parfois en quelques semaines.

Même en quelques jours, une alimentation saine et anti-inflammatoire peut faire une différence si vous êtes infecté.

Moins vous avez de sucre dans le sang, plus votre système immunitaire sera puissant pour évacuer le virus et réparer les dégâts qu’il aura causés.

Au contraire, plus vous avalez de sucre et d’aliments inflammatoires, comme les produits industriels hyper-transformés, plus vous risquez des formes graves de la maladie.

C’est le moment ou jamais de reprendre en main votre santé !

Préparez l’avenir et améliorez votre santé métabolique : non seulement cela vous protégera de la Covid, mais cela vous protégera contre toutes les infections, contre les accidents cardio-vasculaires et contre les cancers !

Mais le gouvernement s’est bien gardé de vous donner ce message d’espoir.

Non seulement ils ne vous ont rien dit de l’importance de la vitamine D, du zinc et d’autres molécules vitales.

…Mais ils n’ont pas dit un mot pour vous mettre en garde contre le sucre ajouté et les produits industriels ultra-transformés, qui sont des poisons.

Pourtant, cela aurait été la seule bonne utilisation de la peur contre ce virus.

Même Boris Johnson l’a fait, au Royaume-Uni. En juillet dernier, le premier ministre britannique a appelé ses concitoyens à perdre du poids :

« Perdre du poids est, très clairement, l’un des meilleurs moyens de réduire les risques liés au coronavirus », a-t-il déclaré[2].

Boris Johnson a parfaitement ciblé l’ennemi, en interdisant certaines publicités pour la malbouffe et en menaçant de taxer les produits industriels trop sucrés.

En France, rien. Pas un mot. Les autorités n’hésitent pas à vous priver de vos libertés les plus vitales, en empêchant les gens de travailler (fermeture des restaurants) ou en vous assignant à domicile (confinement).

Mais bizarrement, nos autorités trouveraient insensé de limiter la vente de Coca Cola et autres produits destructeurs pour le système immunitaire.

Pourtant, toutes les preuves scientifiques sont là :

Obésité et Covid : les liens sont évidents, ils crèvent les yeux !

Tous les médecins hospitaliers et réanimateurs peuvent en témoigner : leurs patients étaient généralement en surpoids.

Une étude sur 17 000 personnes hospitalisées pour Covid l’a confirmé : 8 patients sur 10 sont obèses ou en surpoids[3].

Les autres malades graves sont soit des personnes extrêmement âgées, soit des personnes vulnérables en raison de lourdes maladies : cancer, maladies cardiaques, immunodépression, etc.

Le surpoids et l’obésité sont très dangereux en cas de Covid pour de multiples raisons[4] : 

  • C’est mécanique : plus vous êtes en surpoids, plus vos poumons sont compressés, ce qui aggrave les problèmes respiratoires ;
  • Le sang des personnes en surpoids a aussi plus de risque de se coaguler : or la Covid a beaucoup tué en provoquant des problèmes de coagulation ;
  • Leur système immunitaire est affaibli : ils fabriquent moins de « lymphocytes T », ces cellules cruciales pour « tuer dans l’œuf » le virus, avant qu’il ne gagne les poumons ;
  • Et un excès de graisse viscérale autour de l’abdomen (avoir « du bide ») crée une inflammation chronique, particulièrement dangereuse face à un virus qui peut créer des « tempêtes inflammatoires ».

Clairement, ce virus tue davantage ceux qui ont une mauvaise santé métabolique.

Cette mauvaise santé a un nom : c’est le syndrome métabolique, qui frappe ceux qui ont une tension un peu trop élevée, un peu trop de sucre dans le sang et un peu trop de graisse au niveau du ventre.

Si on vous a diagnostiqué ce syndrome et que vous avez plus de 60 ans, vous risquez vraiment de faire une forme grave de Covid.

Dans ce cas, c’était le moment ou jamais de modifier vos habitudes et d’adopter une alimentation saine.

Mais c’est vrai aussi pour ceux qui n’ont ni diabète, ni hypertension, ni surpoids évident… mais qui n’ont pas une santé métabolique optimale.

En fait, dès que vous avez un peu trop de sucre dans le sang, vous avez plus de risques de faire des infections, et que cela tourne mal :

Le sucre dans le sang : une des pires situations face aux infections

Si votre sucre dans le sang dépasse les 1,1 g/L, il faut commencer à réagir.

Comme beaucoup de virus ARN, le Sars-Cov-2 semble se nourrir de sucre pour se multiplier dans votre corps[5].

Surtout, un excès de sucre sanguin est dangereux face à toutes les infections, et en particulier aux infections respiratoires.

Ainsi, les diabétiques, qui ont par définition trop de sucre dans le sang (plus de 1,27 g/L), ont 6 fois plus de risque d’être hospitalisés en cas d’épidémie de grippe[6].

De même, les diabétiques ont plus de risques de contracter la tuberculose, et, s’ils ont été infectés, plus de risques de faire une forme grave[7].

Pour la tuberculose comme pour la Covid, l’excès de sucre dans le sang réduit l’efficacité du système immunitaire… puis aggrave l’inflammation des poumons en cas d’infection !

Avec le sucre, vous avez le pire des deux mondes :

  • Au début de l’infection, votre système immunitaire est passif, au moment où il devrait se mobiliser pour contrer le virus ;
  • Puis, dans la phase 2, votre système immunitaire se dérègle et s’emballe, au risque de vous tuer !

Le problème n’est pas le diabète stricto sensu, mais bien l’excès de sucre dans le sang.

Ainsi, une étude récente parmi des patients non diabétiques a montré qu’un excès de sucre sanguin multiplie par deux le risque de mourir de la Covid[8].

La bonne nouvelle, c’est qu’il n’est pas difficile de faire baisser son sucre sanguin naturellement !

Il suffit d’adopter une meilleure alimentation et de bouger davantage !

Le problème, c’est qu’il est difficile de motiver les gens pour changer de comportement.

La peur causée par la Covid était donc une occasion en or d’améliorer la santé métabolique des Français, de réduire leur risque face au Covid, et de les protéger aussi des crises cardiaques et des cancers !

Quelle occasion manquée : ils utilisent la peur pour vous masquer mais pas pour améliorer votre santé !

Prenez le cas du Dr Stephen O’Rahilly, un des plus grands experts au monde de l’obésité et des problèmes métaboliques[9].

Personne n’était mieux placé que lui pour connaître les dégâts de l’obésité sur la santé… et pourtant il était lui-même en surpoids.

Mais face à l’épidémie de coronavirus, il s’est enfin motivé à agir… et a perdu 10 kilos en quelques mois.

Cela ne l’a pas empêché d’attraper le coronavirus, mais ses nouvelles habitudes l’ont protégé contre une forme grave – il en est convaincu.

Et on aurait dû encourager tout le monde à suivre son exemple !

De nombreux scientifiques l’ont dit et répété, comme le Dr Aseem Malhotraa, dans le journal European Scientist :

« En réduisant drastiquement le sucre et les produits ultra-transformés, et en se préparant des repas avec des produits frais, l’impact sur la santé se voit en quelques semaines.

Le grand public doit être informé IMMÉDIATEMENT qu’il faut qu’il réduise le sucre, les glucides transformés et la malbouffe et se mette à consommer des produits bruts, riches en légumes, fruits, noix, graines, avec beaucoup de protéines de légumineuses, de poisson, viande, œufs, pour améliorer leur santé en quelques semaines et les aider à se protéger contre le nouveau coronavirus »[10].

Voilà le message que les autorités auraient dû nous communiquer, au minimum après le premier confinement.

C’était l’un des meilleurs moyens pour protéger les personnels soignants et éviter l’engorgement des lits de réanimation !

Car les résultats d’un changement d’alimentation sont visibles très vites.

Une étude randomisée a montré une perte de 2 kilos en deux semaines, simplement en remplaçant des produits ultra-transformés par des produits plus sains[11].

Le message n’est pas de « faire un régime » : la priorité est de réduire le sucre ajouté, les produits industriels et les glucides transformés pour avoir de meilleurs résultats métaboliques[12].

Une bonne activité physique est également cruciale pour améliorer le sucre sanguin : pour l’anecdote, une étude récente a montré qu’il suffisait de monter plusieurs étages à pied, juste après un repas, pour faire baisser la glycémie !

Mais on ne vous en a pas parlé en mars, on ne vous en pas parlé en mai, et on ne vous en pas parlé en octobre-novembre, malgré la deuxième épidémie.

En mars-avril, au pic de la première épidémie, on a fait pire :

  • On a affaibli votre système immunitaire en vous plongeant dans la peur et en causant des problèmes de sommeil, qui plombent l’immunité ;
  • On vous a laissé vous précipiter sur le sucre et la « malbouffe », pour compenser le stress, la déprime et l’inactivité ;
  • On vous a empêché de sortir de chez vous, y compris pour faire une balade en forêt, alors que l’activité est primordiale pour la santé métabolique.

Dans un éditorial publié par la revue Nature Metabolic, l’immunologiste Janelle Ayres le confirme : « notre tactique d’évitement du virus conduit les gens à développer davantage de syndromes métaboliques »[13], ce qui est dramatique.

Mais on ne vous a pas parlé d’alimentation.

Même à l’automne 2020, on a préféré reconfiner plutôt que de vous encourager à prendre votre santé en main, pour mieux faire face au virus et aux autres menaces pour votre santé.

Pourtant, même au moment de l’infection, un changement alimentaire pourrait faire la différence !

Si vous êtes infecté : mangez frugalement, éliminez les produits industriels et limitez le sucre

Voici la conclusion d’un article publié dans le British Medical Journal par des spécialistes des problèmes métaboliques[14] :

« Les patients atteints de Covid-19, hospitalisés avec une hyperglycémie et/ou une hyperinsulinémie devraient être placés sous un régime faible en glucides transformés.

Le degré de restriction doit être déterminé par des tests du sucre sanguin, de l’insuline et des cétones.

Des supplémentations de magnésium, vitamine D et zinc devraient être administrés.

Grâce à la restriction des glucides transformés, les trois facteurs de risques que sont l’hyperinsulinémie, l’hyperglycémie et l’hypertension, qui augmentent l’inflammation, la coagulation et le risque de thrombose, devraient être rapidement sous contrôle. »

Voilà encore un « traitement » efficace et sans danger contre la Covid.

Non seulement on ne vous en parle pas, mais on continue à vous dire qu’il « n’y a pas de traitement ».

C’est un mensonge, une insulte au bon sens, et un message catastrophique pour la santé publique.

PS : de nouvelles études viennent de tomber sur l’efficacité spectaculaire d’un vieux médicament, l’ivermectine, associé au zinc, à la vitamine C et à l’azithromycine[15].

L’ivermectine serait encore plus efficace que l’hydroxychloroquine : demandez-le à votre médecin si vous êtes une personne vulnérable et que vous attrapez la Covid-19. Contrairement à l’hydroxychloroquine, persécutée par le gouvernement, ce médicament est facile à obtenir en pharmacie !

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  1. J’habite au Brésil. Ici le débat sur la covid-19 est extrêmement idéologique du fait de la politique génocidaire du président d’extrême-droite. Mais le gouvernement fédéral prône le traitement précoce avec les médicaments cités ds le PS de l’article. Cependant, j’ai lu plus d’une fois des articles parlant d’une augmentation sensible d’hépatites C, qui seraient dues à ce traitement.
    Je lis l’article avec des mois de retard, mais je me demande s’il en est ainsi ds d’autres pays qui adoptent ce traitement.

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