C’était écrit : pourquoi la vaccination anti-covid ne pouvait pas arrêter l’épidémie

Cher(e) ami(e) de la Santé,

La semaine dernière, je vous ai raconté comment les vaccins anti-covid nous ont été vendus comme « la solution miracle » pour sortir de l’épidémie.

Résultat : 18 mois plus tard, nous avons une septième vague en France, en été ! Quel succès !

Pire : les derniers chiffres officiels montrent que les triples vaccinés ont deux fois plus de risques d’être testés « positif » au Covid que les non-vaccinés !

Alors, que s’est-il passé ?

Cet échec des vaccins pour stopper l’épidémie était-il prévisible ? Les experts « officiels » nous ont-ils menés en bateau ?

La réponse est oui !

Voici pourquoi :

Un vaccin injecté peut-il empêcher un virus d’entrer dans le nez !?

D’abord, « l’éradication totale » du coronavirus, rêvée par certains, n’a jamais été un objectif crédible. L’objectif du « zéro covid » a toujours été un conte de fées, pour une raison simple : il est impossible d’éradiquer une maladie qui a autant de réservoirs animaux – à moins d’éliminer de la planète la totalité des chats, chauves-souris, singes, visons, rats, bref, tous les animaux contaminés et contaminants.

Donc, l’éradication était hors d’atteinte. Mais il était également irréaliste d’imaginer que les vaccins covid pourraient être capables de bloquer les contaminations.

Car un vaccin injecté dans le muscle a peu de chances d’empêcher l’infection et la transmission d’un virus respiratoire !

C’était su et connu dès le départ. En décembre 2020, au moment où il était encore acceptable d’avoir un peu d’esprit critique sur la vaccination, BFM TV a donné la parole à Vincent Maréchal, professeur de virologie à la Sorbonne. Celui-ci l’a dit clairement : « on ne sait toujours pas si ce vaccin bloque la transmission du virus » (…) « le vaccin polio injectable ne permet pas de bloquer la transmission du virus »[1].

Pour la polio, c’est logique : le virus se multiplie dans l’intestin, puis se transmet via les selles. Les anticorps créés dans le sang par le vaccin injecté n’ont pas d’impact sur ce qui se passe dans l’intestin, et n’évitent donc pas la transmission du virus. Au mieux, ces anticorps sanguins peuvent « empêcher une forme grave ».

Eh bien avec les vaccins contre le coronavirus, c’est la même chose ! On ne peut pas empêcher le virus de se multiplier dans le nez et la gorge avec un vaccin injectable !

C’était parfaitement admis, et on pouvait d’ailleurs le lire dans journal grand public comme Le Temps, en janvier 2021 : « Le vaccin est effectué de manière intramusculaire, il induit donc une réaction immunitaire généralisée. Celle-ci réduit le risque de développer des symptômes, mais n’empêche pas forcément l’entrée du virus et sa multiplication au niveau des muqueuses nasales. »[2]

C’est de la physiologie basique : les anticorps créés dans le sang peuvent éventuellement empêcher une forme grave de la maladie, mais ils ne peuvent pas empêcher le virus d’entrer dans le nez et la gorge, de s’y multiplier, et de se transmettre à autrui !

Le ministre Olivier Véran le reconnaissait d’ailleurs discrètement, début janvier 2021 : « nous ne savons pas si ce vaccin protège du risque de contamination »[3]. Mais ces déclarations de prudence ont été vite oubliées. Ce que le grand public a entendu, ce sont des déclarations d’experts qui se disaient « optimistes »[4].

Le problème est qu’il n’y avait strictement aucune raison d’être optimiste ! En réalité, les seuls vaccins qui auraient éventuellement pu réussir à bloquer les transmissions, c’étaient des vaccins… nasaux, c’est-à-dire un spray dans le nez plutôt qu’une injection dans le muscle ! Là encore, c’était écrit noir sur blanc – quoique très discrètement – dans des médias grand public, ici sur le site de France Info, en septembre 2021 :

« Pour une réponse locale, il faut une immunisation locale, expose Nathalie Mielcarek, directrice de recherche à l’INSERM. « Ces vaccins à spray nasal donnent une réponse locale, dans le nez donc, avec des anticorps qui diminuent la charge virale. » En clair, « ils ont potentiellement un effet barrière, en empêchant le virus d’entrer.

Les vaccins actuels, eux, développent des anticorps et une réponse cellulaire qui permet de lutter contre la maladie et notamment contre ses formes graves. Mais ils n’empêchent pas le virus de se propager. »[5]

On ne peut pas dire plus clairement qu’un vaccin injecté dans le muscle ne peut pas créer d’immunité dans le nez – là où le virus entre, se multiplie et se transmet.

Et pourtant, cette vérité a mis du temps à sortir. Il a fallu attendre l’été 2021 pour que les autorités américaines reconnaissent que la charge virale mesurée dans la cavité nasale était identique chez les vaccinés et les non-vaccinés[6]. Cela veut dire qu’on a trouvé autant de virus dans le nez des vaccinés que des non-vaccinés. Et c’était parfaitement prévisible avec un vaccin injecté dans le muscle !

C’était d’autant plus prévisible que le même phénomène a eu lieu avec la coqueluche !

La preuve par le vaccin coqueluche !

La coqueluche est une maladie globalement bénigne, causée par la bactérie Bordetella pertussis. De façon intéressante, la coqueluche a des points communs évidents avec le covid : c’est une maladie des voies respiratoires très contagieuse et qui se transmet par voie aérienne.

Or depuis plusieurs années, les scientifiques reconnaissent que les vaccins modernes contre cette maladie ne fonctionnent pas bien. Voici ce qu’on peut lire sur le site de l’INSERM, qui résume bien le consensus scientifique :

« Depuis les années 2000, ces vaccins sont utilisés dans les pays industrialisés, mais il n’a pas fallu dix ans pour constater que le taux de coqueluche en population générale remontait malgré la vaccination. Les vaccins actuels protègent en effet bien contre la maladie, mais leur réponse est de courte durée (3 à 5 ans) et ils ne bloquent pas suffisamment la transmission de la bactérie entre individus. »[7]

Les vaccins modernes contre la coqueluche sont donc « de courte durée »[8] et ne « bloquent pas suffisamment la transmission » (cela ne vous rappelle-t-il pas quelque chose ?).

Ils sont donc très imparfaits, et c’est pourquoi de nombreux scientifiques travaillent à des vaccins… nasaux ! Car contrairement aux vaccins injectés, nous dit l’INSERM, ces vaccins-là « reproduisent la voie naturelle d’infection et améliorent par conséquent la durée d’efficacité », en provoquant « une immunité locale dans les voies respiratoires ».

Voilà encore une preuve que l’immunité locale (dans le nez et la gorge) n’est pas de même nature que l’immunité générale (anticorps sanguins). Et pour la coqueluche, la situation actuelle pose un problème épineux. Car les vaccins injectés ne sont pas seulement imparfaits : ils risquent même de favoriser la diffusion épidémique !

Voici pourquoi : quand un vaccin diminue les symptômes, sans empêcher l’infection, il risque de faciliter les contaminations, car les gens ignorent qu’ils sont contagieux ! Quand on a de la fièvre, de la toux ou des maux de tête, on a tendance à s’isoler… mais si on n’a rien de tout ça, on prend moins de précautions !

En 2015, des chercheurs ont ainsi reconnu que le vaccin contre la coqueluche risquait de favoriser les contaminations asymptomatiques (sans symptôme) : « Il pourrait y avoir là des millions de personnes avec seulement une petite toux ou pas de toux qui répandent cette maladie sans le savoir »[9].

Or c’était précisément l’un des gros risques des vaccins anti-covid : « masquer les symptômes » sans bloquer la transmission… donc favoriser la diffusion du virus !

Mais qui a parlé de ce risque-là, à part quelques experts vite taxés d’être « anti-vax » ?

L’histoire se répète : le vaccin qui provoquait des « variants »

Les vaccins coqueluche offrent un autre enseignement capital, cette fois sur la fâcheuse tendance des vaccins modernes à favoriser les variants.

Les vaccins anti-coqueluche ressemblent aux vaccins anti-covid sur un point capital : ils se concentrent sur une toute petite partie du germe. Les vaccins anti-coqueluche modernes ne contiennent qu’une poignée de protéines de la bactérie, alors que les vaccins précédents contenaient la totalité de la bactérie, avec ses milliers de protéines.

C’est très semblable aux premiers vaccins covid autorisés, qui se sont concentrés sur une seule protéine du virus, la protéine spike – plutôt que de contenir la totalité du virus.

Or que se passe-t-il quand on vaccine la population avec un vaccin focalisé sur une petite partie du germe ? Cela favorise les mutations, donc les variants !

C’est un phénomène naturel, évolutionniste, que l’on connaît depuis des dizaines d’années… et qui a été confirmé récemment par l’Institut Pasteur pour les vaccins anti-coqueluche ! Voici comment le journal Le Monde a résumé cette très belle étude française[10] : « Le suivi sur cinquante ans de génomes de « B. pertussis » (la bactérie de la coqueluche) a montré que l’introduction de vaccins acellulaires a favorisé l’émergence de souches leur échappant » [11].

Comment le vaccin a-t-il provoqué ces variants ? D’abord, en ne bloquant pas les transmissions : « il y a beaucoup de transmissions silencieuses de la coqueluche et de nombreux cas, même symptomatiques, ne sont pas diagnostiqués »[12].

Puis, lors de ces contaminations, la maladie s’est adaptée au vaccin. L’étude montre que la bactérie de la coqueluche a muté précisément sur les protéines visées par le vaccin… pour échapper à son action. Bref, le vaccin a provoqué des variants qui échappent à l’immunité vaccinale !

Et c’était parfaitement prévisible, comme l’a confirmé au Monde le généticien Julian Parkhill, de l’université de Cambridge :

« Les bactéries et les virus sont très forts pour évoluer. Certains le font depuis des millions d’années dans la population humaine, et ont donc le potentiel d’échapper à l’immunité induite par les vaccins. Nous avions de bonnes raisons de remplacer les vaccins à germes entiers par les vaccins acellulaires (Nda : à cause de ses effets indésirables), mais nous aurions dû nous attendre à ce phénomène d’échappement compte tenu de ce nombre réduit d’antigènes » [13].

Et le journal Le Monde de conclure de cette étude sur la coqueluche, « de quoi questionner les choix concernant la composition vaccinale, y compris dans le cadre de la lutte contre le Covid19 ». Traduction : cibler une seule protéine du virus (spike) était une erreur !

Vous voyez le problème que posaient les vaccins anti-covid, dès le départ ?

Injectés dans le muscle, ils avaient très peu de chances de bloquer l’infection. Ils risquaient au contraire de favoriser les contaminations silencieuses. Et parce qu’ils concernaient une petite protéine du coronavirus, ils risquaient fortement de favoriser des mutations, donc des variants… et donc de faire perdurer l’épidémie indéfiniment !

Ce risque était d’autant plus grand que les coronavirus mutent relativement facilement. Plus facilement en tout cas qu’une bactérie comme celle de la coqueluche ! L’apparition de variants covid favorisés par les vaccins était donc encore plus facile à anticiper que pour la coqueluche !

D’autant que la protéine spike visée par les vaccins anti-covid est précisément la protéine par laquelle le virus entre dans nos cellules. Donc, si le virus mute sur cette partie-là, non seulement il infectera plus facilement les vaccinés, mais risque de faciliter les réinfections. Donc de faire perdurer l’épidémie indéfiniment, plutôt que de l’éteindre !

Et le comble, c’est que le risque de favoriser ce genre de variants est encore plus grand si l’on vaccine massivement en pleine épidémie ! Là encore, malgré le manque de nuance médiatique sur ces vaccins « miraculeux », le lecteur attentif avait pu le lire dans la presse dès janvier 2021 – ici, via le chercheur Éric Billy, pourtant un inconditionnel de la vaccination :

« L’idéal c’est de faire une campagne de vaccination massive quand le virus circule très faiblement. Quand on fait une campagne de vaccination de masse, si le virus circule beaucoup, il existe le risque d’une immunité incomplète, qui peut générer une pression de sélection sur le virus »[14].

Donc non seulement l’apparition de « variants » était parfaitement prévisible, car les virus à ARN comme le virus de la grippe ou les coronavirus mutent facilement.

Mais la nature même de la vaccination massive, en pleine épidémie, par des vaccins qui ne bloquent pas la transmission et qui portent sur la protéine spike, avait toutes les chances de favoriser des variants échappant rapidement à l’efficacité vaccinale !

Étrangement, tout ceci a été largement masqué, au profit d’une forme de dogmatisme provax qui interdisait la moindre critique sur la vaccination.

Est-il possible encore de croire un mot à ce qu’ils nous racontent, s’agissant de ces « vaccins à miracle » ?

Bonne santé,

Sources

[1] https://www.bfmtv.com/sante/50-a-60-des-francais-vaccines-un-chiffre-suffisant-pour-atteindre-l-immunite-collective_AN-202012230260.html

[2] https://www.letemps.ch/sciences/vaccine-contagieux-cest-possible

[3] https://www.bfmtv.com/politique/olivier-veran-le-vaccin-protege-des-formes-graves-mais-nous-ne-savons-pas-s-il-protege-du-risque-de-contamination_VN-202101070429.html

[4] https://www.ouest-france.fr/sante/vaccin/covid-19-est-on-contagieux-meme-si-l-on-a-ete-vaccine-ouest-france-vous-repond-7107233

[5] https://www.francetvinfo.fr/sante/maladie/coronavirus/vaccin/covid-19-on-vous-explique-ce-qu-est-l-immunite-muqueuse-une-piste-de-recherche-prometteuse-pour-un-futur-vaccin-nasal_4764115.html

[6] https://www.cbsnews.com/news/transcript-dr-anthony-fauci-face-the-nation-08-01-2021/

[7] https://presse.inserm.fr/un-nouveau-vaccin-contre-la-coqueluche-en-developpement/40926/

[8] Dans cette étude, l’efficacité n’était plus que de 11 % après 3-4 ans https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/24903664/

[9] https://bmcmedicine.biomedcentral.com/articles/10.1186/s12916-015-0382-8

[10] https://www.science.org/doi/10.1126/scitranslmed.abn3253

[11] https://www.lemonde.fr/sciences/article/2022/05/11/les-lecons-des-vaccins-contre-la-coqueluche_6125551_1650684.html

[12] https://www.lemonde.fr/sciences/article/2022/05/11/les-lecons-des-vaccins-contre-la-coqueluche_6125551_1650684.html

[13] https://www.lemonde.fr/sciences/article/2022/05/11/les-lecons-des-vaccins-contre-la-coqueluche_6125551_1650684.html

[14] Ce chercheur soutenait un confinement strict, mais si l’on met de côté la question de l’efficacité des confinements, sa logique est tout à fait juste https://fr.news.yahoo.com/coronavirus-pourquoi-le-confinement-estil-un-allie-vaccination-de-masse-170241727.html

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  1. Mr Bazin, au cours de ces deux ans de pandémie Covid, vous et vos semblables antivax avez systématiquement manipulé les chiffres et vos lecteurs sans jamais accepter de mettre en avant UNE VÉRITÉ INCONTOURNABLE : la vaccination (dont les effets secondaires se sont révélés très peu nombreux quoi qu’aient affirmé certains polémistes sans un début de preuve scientifiquement recevable) a protégé contre les contaminations puis a réduit les risques de formes graves et de décès par environ un facteur 10. C’est tout-à-fait considérable, compte tenu des 150 000 morts Covid déplorés en France.

    Oui, comme prévu, il y a eu des mutations du virus et les vaccins sont probablement mis en défaut progressivement. Mais il faudrait que vous conveniez honnêtement une fois pour toute que les vaccins ont joué un rôle positif important. Il est totalement irresponsable de les avoir dénigré dès le début et de s’être attaqué aux autorités, qui ont géré la pandémie en tenant compte, ne vous déplaise, de toutes les meilleures informations scientifiques et statistiques disponibles et des avis les plus autorisés (Êtes-vous déçu que le vôtre n’en fasse pas partie ?).

    Mr Bazin vous semblez excessivement content d’avoir trouvé que, à la date bénie du 5 juin, les vaccinés seraient plus susceptibles d’être infectés que les non-vaccinés. Quelle aubaine ! Pourtant, comme il est presque impossible d’avoir toujours tort, vous feriez mieux d’avoir le « triomphe » plus modeste. Même une pendule arrêtée donne l’heure exacte deux fois par jour. Vos formules de la semaine dernière (« Certains vous l’avaient bien dit » ; « La suite m’a donné raison », etc.) trahissent surtout les boursouflures de votre ego. Mais le 5 juin 2022, que vous avez si soigneusement sélectionné, correspond à un creux exceptionnel de la vague pandémique : peu de contaminations et virtuellement plus de décès. Des commentaires plus circonstanciés (biais statistiques, etc.) que les vôtres remettraient les choses à leur juste place, mais ce n’est pas le lieu. Vous dites « les faits sont là ». Il serait plus exact de dire : « LE fait est là », un fait isolé, noyé parmi des centaines d’autres, qui le contredisent et que vous passez sous silence…

    Notons seulement que, dans le site CovidTracker (que vous encensez aujourd’hui parce que vous avez l’illusion qu’il va pour une fois dans votre sens), d’où vous extrayez un graphique (peu lisible) et les quelques chiffres, qui vous mettent aux anges, on peut voir, juste à côté, un AUTRE graphique (très parlant) donnant les différents taux de décès Covid depuis un an. On y voit qu’au moment des pics de contamination et de mortalité d’août-septembre 2021 et de janvier-février 2022, les non vaccinés avaient une probabilité de décès à l’hôpital encore environ cinq fois plus élevée que celle des vaccinés. Pourquoi le passer sous silence ? (question purement rhétorique).

    Et que dites-vous de la courbe que tout un chacun peut aller voir sur son appli « TousAntiCovid » ? Elle indique le nombre de personnes en RÉANIMATION hospitalière rapporté à leurs populations respectives pour (1) les non-vaccinés et (2) les vaccinés avec rappel de moins de 6 mois. Pendant le grand pic de janvier 2022, les non-vaccinés étaient VING À VINGT-CINQ FOIS plus nombreux que les vaccinés. Aux environs de votre cher 5 juin béni, ils étaient encore environ trois fois plus nombreux (moyenne sur deux semaines). À la dernière date disponible (le 20 juin), la courbe suggère nettement que l’écart se recreuse… Oui, Mr. Bazin, dépèchez-vous de pavoiser. Combien de temps avant que cela ne se reproduise ? Consolez-vous : il vous reste vos impasses, vos approximations, vos contre-vérités et la ferveur de ces lecteurs, qui n’ont pas idée de ce qu’est une approche scientifique et sont convaincus que la vérité d’une affirmation se mesure à l’aune de leurs propres croyances.

    Mutations ? À vous écouter, on conclurait que toute vaccination est à proscrire. Les vaccinations ont été l’un des progrès majeurs de santé publique qu’aient connu l’humanité. Seuls les ignorants (d’ailleurs protégés par ces vaccins…) peuvent en douter. On est certes fondé à craindre que la vaccination puisse induire des mutations. Mais, en marge de cette idée, l’observation montre que, dans le cas du Covid, les variants ont une nette tendance à apparaître dans les régions les moins vaccinées, justement parce que la simple multiplication intense du virus favorise elle-même les mutations, qui sont un effet stochastique. Gardons-nous du simplisme.

    Vous semblez convenir qu’une vaccination de masse hors phase pandémique serait plus efficace. C’est bien possible, mais avec les idées antivax rétrogrades qui pullulent dans une population désorientée et prompte à confondre la vérité scientifique et la politique, convenez aussi que c’est plus facile à dire qu’à faire.

    1. Ce n’est pas le sujet. Vous partez « au quart de tour » dans tous les sens avec des explication confuses et parfois fausses en oubliant le sujet.

      C’est la stratégie de vaccination de masse pour stopper la pandémie qui est critiquée. D’autres pays ont eu de meilleurs résultats en ciblant les personnes à risque.

      Vous dites, par exemple, « La vaccination … a réduit les risques de formes graves et de décès par environ un facteur 10 »

      C’est faux pour la population en dessous de 50 ans quel que soit le variant. Avec l’apparition d’omicron, c’est plutôt 65 ans.

      Quand aux effets secondaires, je vous laisse la responsabilité de vos propos. Je vous propose donc de faire une analyse des données de pharmacovigilance et de lire les études les plus récentes.

      La dernière que j’ai revue a été présentée au congrès de cardiologie par le Pr. Christian Eugen Mueller:

      « l’incidence réelle des lésions myocardiques post-vaccinales sont de 2.8 % de myocardites sur les études rétrospectives »

      Vous trouverez la suite sur sfcardio.

      Bonne lecture !

  2. Avez-vous comparé le nombre de morts et d’hospitalisations aux soins intensifs entre le début de la pandémie et après le début de l’administration des vaccins anti COVID-19? Merci a l’avance pour vote réponse.

    1. Oui, quasiment aucune différence pour la population de moins de 30 ans et les enfants, qui ont pourtant été soumis à une obligation vaccinale sans aucune justification scientifique.

  3. Bonjour monsieur Bazin.
    Votre rédaction est éloquente comme à l’accoutumée. Je comprends mieux mon sentiment viscéral dès le départ contre cette injection.
    Je suis la seule dans un ehpad de 80 résidents à ne pas avoir été vaccinée, j’ai attrapé omicron comme tous ici sauf que selon la politique du gouvernement on m’a isolée pendant 10 jours au lieu de 7 pour les autres, ce qui confirme l’absurdité de ces mesures.

    1. Michelle, Mr Bazin a le don de correspondre à votre sentiment viscéral. Ce sentiment serait-il le critère de la vérité ?

  4. Mr Bazin, la critique est aisée mais l’art est difficile ! La stratégie anti-Covid adoptée était peut-être imparfaite, mais il reste à prouver qu’une stratégie différente aurait été préférable. Les « on aurait pu », « on aurait dû », « je vous l’avez bien dit », etc. sont l’enfance et la sépulture de l’art depuis toujours.
    Êtes-vous sûr que vous auriez été satisfait in fine des poudres de perlimpinpin de Papa Raoult, proposées au mépris de l’avis circonstancié de l’immense majorité des chercheurs et spécialistes ? Mr Raoult s’est déconsidéré auprès de ses pairs en croyant pouvoir se mettre en marge de la véritable approche scientifique, pour se réfugier dans la quête d’une « approbation grand public » ? Dis-moi quel est ton public, je te dirai qui tu es.

  5. Xavier, je vous lis toujours avec beaucoup de plaisir et tout cela me semble plein de bon sens. Je suis plutôt de votre côté, mais alors pourquoi tant de médecins, poussent-ils à la vaccination ? ils sont cependant beaucoup plus intelligents que moi ! bien à vous Sonia

  6. si vous voulez vraiment connaître le dessous des cartes, il faut absolument lire le livre de l’avocat Robert Kennedy Jr préfacé par le dr Perronne : Anthony Fauci Bill Gates Big Pharma chez Résurgence. un réquisitoire de plus de 600 pages, abondamment sourcé, qui fait des révélations incroyables sur ce qui les a motivés :l’ argent et peu importe si la conséquence se solde par des millions de morts qui auraient pu être évités si on avait écouté les médecins sans conflits d’intérêts mais qui proposaient des médicaments qui ne rapportaient rien à cette mafia diabolique.

  7. avec cette lettre on comprend mieux ce qui se passe. Mais alors pourquoi préconise-t-on un quatrième vaccin pour les plus de 60 ans ? Je commençais à l’idée de devoir le faire, mais maintenant je me le demande !

  8. Merci pour cet excellent article. Victime d’un effet secondaire grave et irréversible, je vis avec les conséquences de cette vaccination depuis plus d’un an. Etant de formation scientifique (PhD), j’ai donc décidé de creuser pour mieux comprendre.

    Je suis très sélective car les théories abracadantes contre la vaccination sans fondement scientifique nous ont fait beaucoup de mal: elles nous ont discrédités en revenant « en boomerang »

    J’apprécie donc la qualité de votre article, prudent et sourcé, que j’ai découvert très récemment car j’étais plutôt occupée à éplucher les publications des revues médicales et scientifiques.

    Mais je suis arrivée aux mêmes conclusions par d’autres chemins.

    Je me permet donc d’ajouter à vos sources sur l’apparition de variants par pression selectice l’étude suivante: « Imprinted SARS-CoV-2 humoral immunity induces convergent Omicron RBD evolution »

    La vaccination de masse a « standardisé » la réponse immunitaire chez des millions de personnes mais en se concentrant sur une seule protéine et une seule souche du virus.

    Est-ce que cela peut expliquer la magnitude exceptionelle de la vague omicron qui a alors échappé cette immunité ?

    Je pense comme vous, qu’à partir du moment où la stratégie s’est déplacée vers la prévention des formes graves pour protéger le système de santé, elle devait être ciblée sur les populations à risque (65 ans et plus actuellement).

    L’immunité de masse de la population serait ainsi potentiellement d’une meilleure « qualité ».

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