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Nouveau : si vous préférez écouter ma lettre plutôt que de la lire, cliquez ci-dessous :
Cher(e) ami(e) de la Santé,
Avez-vous déjà eu un zona ?
Si oui, vous savez déjà à quel point cela peut être douloureux.
Si non, méfiez-vous, car personne n’est totalement à l’abri.
Ceux qui vivent jusqu’à 85 ans ont une probabilité de 50 % d’en souffrir.
Cela fait une chance sur deux – ou plutôt un risque sur deux, car c’est tout sauf une chance.
3 semaines de douleurs vives… et parfois pire
Le plus souvent, le zona vous frappe au visage, ou sur le thorax.
Dans tous les cas, c’est le long d’un nerf – c’est pourquoi c’est si douloureux.
Cela commence par des picotements, comme si on vous brûlait légèrement.
Puis, là où vous êtes touché, votre peau commence à rougir. Des boutons apparaissent, remplis de liquide. Cela gratte.
Mais le vrai problème, c’est la douleur.
Certaines personnes vont ressentir des décharges électriques insupportables.
D’autres auront l’impression terrible qu’on leur colle un fer à repasser brûlant sur la peau.
Des patients ont parfois comparé leur ressenti à une sciatique, ou bien une appendicite… voire à une crise cardiaque.
Heureusement, au bout de 2 à 3 semaines, vos boutons disparaissent, ainsi que les douleurs.
Sauf pour une petite minorité malchanceuse.
Dans 10 à 20 % des cas, la douleur reste – et ce risque augmente en vieillissant.
On appelle cela la « névralgie post-zona » – cela peut durer des semaines, des mois… parfois toute la vie.
C’est le signe que votre nerf est endommagé : il envoie des messages désordonnés à votre cerveau… et vous ressentez alors des « décharges électriques ».
Heureusement, il est possible de limiter la douleur et d’éviter ces complications.
La clé, c’est de traiter le zona le plus tôt possible, avec la bonne méthode.
L’immunité, évidemment
Pour prévenir le zona, il faut d’abord prendre soin de son système immunitaire.
Car le zona n’est rien d’autre que la réactivation du virus de la varicelle.
En effet, le virus de la varicelle n’est pas totalement détruit, même lorsque vous guérissez de la maladie.
Il s’installe dans vos ganglions nerveux, le long de votre moelle épinière.
On dit qu’il est « dormant » : il est là, mais il ne fait pas d’histoire.
Et puis un jour, le virus se réveille, et c’est le zona.
C’est toujours le signe que votre système immunitaire est affaibli :
- par l’âge ou l’excès de stress1,
- par certains médicaments (cortisone, anti-cancéreux),
- par les pesticides et autres polluants chimiques2,
- ou par certaines maladies (VIH, diabète).
Voilà pourquoi la priorité, pour l’éviter, est de booster votre immunité.
Cela passe bien sûr par une alimentation équilibrée, une meilleure gestion de votre stress, un sommeil de qualité et une activité physique régulière.
Je conseille aussi, comme vous le savez, des suppléments de vitamine C et D, ainsi qu’un bon multivitamines, pour être sûr de ne pas être carencé en vitamine E, zinc ou en sélénium.
Ça, c’est pour la prévention.
Maintenant, voici ce qu’il faut faire si vous êtes touché par le zona.
Si votre zona est diagnostiqué très tôt, les médicaments peuvent être intéressants. Ne dites pas « non » si votre médecin vous prescrit du Zelitrex (un anti-viral).
Mais ce n’est souvent pas suffisant.
Votre premier réflexe, tout au long de la maladie, doit être de soutenir votre système immunitaire :
- en augmentant votre consommation d’ail et d’oignons, de puissants antiviraux ;
- en évitant les excès de table, le sucre sous toutes ses formes et les aliments frits ;
- en prenant un complément alimentaire de zinc (50 mg par jour) ;
- et en avalant des mégadoses de vitamine C (en savoir plus ici) ;
Ensuite, pour agir directement sur le zona lui-même, il y a deux solutions naturelles efficaces :
Soit les produits de la ruche : mélangez du miel3 de qualité (Manuka par exemple) avec quelques gouttes de propolis4 et appliquez sur la zone touchée.
Soit les huiles essentielles : prenez des huiles antivirales comme l’huile de niaouli et l’huile de ravintsara, ajoutez une huile anti-douleur comme la menthe poivrée, mélangez dans une huile végétale de calendula, et appliquez plusieurs fois par jour.
Et si les douleurs persistent après 3-4 semaines (la fameuse « névralgie post-zona »), alors utilisez une pommade à base de piment de cayenne (capsaïcine) – c’est un des rares traitements naturels approuvé par l’autorité de santé américaine (FDA).
Si cela ne suffit pas, essayez aussi l’huile essentielle de géranium, elle serait au moins aussi efficace que la pommade au piment5.
Et pour finir, une pensée réconfortante :
D’après le Dr Ménat, les patients qui ont un zona se sentent globalement mieux qu’avant, une fois guéris !
C’est peut-être parce que le zona a relancé leur système immunitaire, ce qui a effacé d’autres petits soucis de santé au passage.
Bonne santé,
Xavier Bazin


