Pratiquez-vous ce geste salvateur, vous aussi ? Dites-le-moi en commentaires !

Cher(e) ami(e) de la Santé,

Vous vous souvenez peut-être de cette scène du film Les Visiteurs :

Jacquouille la fripouille

Jacquouille (Christian Clavier, à gauche), a découvert la « pâte à dent » (le dentifrice)…

… et après s’être brossé les dents, en plein restaurant…

… entreprend un gargarisme sonore avec son verre de vin blanc.

Puis il recrache tout dans l’assiette, à la stupéfaction des convives.

Quand j’ai vu cette scène, enfant, j’avoue avoir été très surpris du « gargouillis ».

Dans ma famille, on n’avait pas du tout la culture des gargarismes. Même après le brossage de dents, on ne le faisait pas.

Ce qui est un grand tort.

Car c’est un des gestes les plus simples à faire pour avoir une bouche saine et éloigner les infections.

Je vais vous le démontrer scientifiquement, comme d’habitude.

Mais aujourd’hui, je voudrais commencer par vous dire comment faire.

Cela paraît tellement simple qu’on pense parfois qu’il n’y a aucun besoin de l’expliquer.

De fait, les gargarismes à l’eau salée sont beaucoup plus faciles et rapides à faire que l’irrigation nasale :

  • L’eau du robinet suffit (pas besoin d’eau filtrée) ;
  • La température de l’eau importe peu ;
  • Et si vous n’avez pas de sel sous la main, ce n’est pas dramatique car les gargarismes à l’eau simple ont une véritable efficacité !

Cela dit, faire un gargarisme avec du sel est tout de même un vrai plus.

On peut de surcroît avoir la main lourde sur le sel, car les muqueuses de la gorge sont nettement plus résistantes que celles du nez.

Au minimum, votre liquide doit donc être hypertonique (2,3 % de sel). Idéalement, proche de l’eau de mer (3,5 %).

Nul besoin d’être parfaitement précis, versez une demi-cuillère à café de sel dans 100 ml d’eau environ.

Maintenant, voici comment faire, concrètement.

Prenez une grande inspiration, et placez une gorgée d’eau salée dans la bouche.

Inclinez légèrement la tête vers l’arrière, sans avaler l’eau salée.

Gardez le liquide au fond de la gorge, vers la luette.

Faites vibrer la gorge en expirant doucement de l’air – vous sentez alors une sorte de « gargouillis » derrière la langue, pas seulement dans la bouche.

Enfin, ce n’est pas obligatoire, mais certains ajoutent des « vocalises ». Ils font « ké ké ké » ou « grrr » pour améliorer encore l’efficacité du gargarisme (les vibrations pourraient aider à décoller les débris sur les amygdales ou le voile du palais).

Vous tenez comme cela 30 secondes… et voilà ! Vous recrachez.

Personnellement, je fais tout cela en deux ou trois temps :

  • Une gorgée pour bien nettoyer la bouche (je fais passer l’eau de la joue gauche à la joue droite, de façon énergique) ;
  • Une gorgée de gargarisme proprement dite ;
  • Puis, une troisième gorgée de gargarisme si je n’ai pas tenu assez longtemps (objectif au moins 30 secondes au total).

Mieux vaut ne rien manger ou boire dans les 10 minutes qui suivent. Je fais cela tous les soirs, juste après l’irrigation nasale, avec de l’eau salée.

Et comme Jacquouille, je fais aussi des gargarismes à l’eau du robinet après chaque brossage de dents.

Je vous explique pourquoi la semaine prochaine.

Non seulement son efficacité est prouvée scientifiquement, mais c’est la pratique ancestrale d’une civilisation majeure.

Bonne santé,

Xavier Bazin

PS : Et vous, vous faites des gargarismes ? Si oui, à quel moment ? Pendant combien de temps ? Avec du sel, ou autre chose ? Dites-moi tout sur votre pratique, en commentaire.

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