Cher(e) ami(e) de la Santé,
Il y a 5 ans, le 17 mars 2020, la France entrait dans le fameux « confinement ».
Deux jours avant, pourtant, tout le monde allait voter aux municipales.
Mais le 16 mars au soir, tout avait changé.
« Nous sommes en guerre », nous a-t-on dit.
Annoncé pour quinze jours, le confinement durera près de deux mois.
Deux mois d’interdictions absurdes.
Interdiction de sortir de chez soi sans avoir soi-même rempli une « attestation ».
Interdiction de s’asseoir sur une plage immense pour faire le plein d’air iodé (y compris dans les semaines qui ont suivi le déconfinement1).
Interdiction de se rendre à la boulangerie pour n’acheter « qu’une seule » baguette de pain (135 euros d’amende)2.
Interdiction se promener en forêt (on a même vu un hélicoptère traquer des randonneurs3).
Interdiction de se rendre au chevet d’un père mourant4.
Interdiction d’apporter de la chaleur humaine aux personnes âgées isolées5.
Interdiction de prendre des bains de soleil, pourtant précieux pour le moral, l’immunité et la santé6.
Toutes ces privations de libertés élémentaires pour… rien.
Pour rien, car cela n’a eu aucun effet favorable sur l’épidémie.
Au contraire, les confinements stricts ont plutôt tendance à accélérer la diffusion du virus dans les premières semaines7.
Pour une raison simple : la plupart des contaminations se font en intérieur, au sein d’un même foyer.
Donc, dans un premier temps, forcer une population à se confiner va favoriser la multiplication des contaminations. Ce qui est totalement contre-productif si on cherche à « sauver l’hôpital » d’une surcharge momentanée.
Mais quand bien même le confinement aurait été efficace contre l’épidémie, il n’aurait pas été justifié pour autant.
Loin de là.
D’abord parce qu’il existait d’autres solutions, comme la prévention et les traitements précoces (protocole Raoult, vitamines C et D, zinc, etc.).
Mais aussi parce que le coronavirus n’était pas plus méchant qu’une mauvaise grippe.
Rien qu’en ce mois de janvier 2025, avec son épidémie de grippes étranges8, la France a déploré plus de morts qu’au pire mois du pic Covid (avril 2020)9. Avec, bien sûr, son lot d’hôpitaux surchargés.
Si l’on arrive à faire abstraction de la propagande de l’époque, on aboutit à cette conclusion simple et terrifiante :
Contre le Covid, si on avait évité la psychose du confinement, si les médecins avaient continué de recevoir et soigner leurs malades, l’épidémie serait passée globalement inaperçue – exactement comme la sévère grippe de ce mois de janvier 2025 (ou la grippe de Hong Kong de 1969).
La peur panique du Covid était totalement irrationnelle.
Les dégâts des confinements, eux, ont été bien réels.
Beaucoup d’études et rapports récents les recensent10 et confirment au passage leur manque d’efficacité contre l’épidémie.
Voici le résumé éloquent du scientifique Kevin Bardosh, qui a recensé à peu près toutes les études académiques sur le sujet11 :
« Les dommages collatéraux de la réponse à la pandémie ont été considérables, de grande envergure et laisseront derrière eux un héritage de souffrances pour des centaines de millions de personnes dans les années à venir.
De nombreuses prédictions initiales sont largement confirmées par les données de la recherche, notamment :
- une augmentation de la surmortalité non liée au Covid,
- une détérioration de la santé mentale,
- une recrudescence des violences domestiques et des abus sur enfants,
- un accroissement des inégalités mondiales,
- l’insécurité alimentaire,
- la perte d’opportunités éducatives,
- des comportements de vie malsains,
- une polarisation sociale accrue,
- une explosion de la dette,
- un recul démocratique et une diminution des droits humains.
Les jeunes, les personnes et les pays aux statuts socio-économiques les plus faibles, les femmes et ceux présentant des vulnérabilités préexistantes ont été les plus durement touchés. »
Oui, toutes les données prouvent que les confinements ont été une faute tragique.
Une étude publiée la semaine dernière enfonce le clou : la Suède, ce pays tant critiqué pour ne pas avoir confiné sa population, est le pays d’Europe qui a connu la mortalité la plus faible entre 2020 et 202212.
Mais les chiffres ne suffisent pas à mesurer la gravité de la situation.
Je voudrais donc partager avec vous quelques situations vécues dans mon entourage direct.
Et je vous encourage à faire de même, en commentaire, à la fin de cette lettre.
Le premier cas que je voudrais partager avec vous n’a absolument rien de spectaculaire.
Mais justement : vous allez voir comment les confinements peuvent aussi dégrader la santé de façon durable et insidieuse.
Mars 2020 : les grands-parents de ma femme arrêtent toute activité physique
Cela m’a marqué, car nous rendions très régulièrement visite aux grands-parents de mon épouse (les miens sont partis depuis longtemps hélas).
Ils étaient plutôt en bonne santé, en 2020, malgré leur âge avancé.
La grand-mère, surtout, se maintenait en forme, en faisant notamment de l’aquagym une fois par semaine.
Et tous les jours, le couple marchait jusqu’au village pour acheter le pain – ce qui leur offrait au moins 40 minutes de marche.
Cela ne paraît rien, mais après 90 ans, ce genre d’activité physique a une importance capitale.
Hélas : du jour au lendemain, avec le confinement, ils ont tout arrêté.
Plus d’aquagym, bien sûr. Et plus de marche jusqu’au village.
Et vous savez quoi ? Après le confinement, ils n’ont jamais repris leurs « bonnes habitudes ».
Les muscles s’atrophient rapidement à cet âge-là, et refaire une marche de 40 minutes du jour au lendemain peut paraître intimidant.
Progressivement, la santé du grand-père s’est dégradée, et il nous a quittés l’année dernière.
Je ne dis pas que ce malheur est directement causé par le confinement.
Mais il est évident que le confinement a contribué à dégrader durablement la santé de ce couple, par son seul impact sur leur activité physique.
Et je pense que la surmortalité observée en 2021, 2022 et 2023 en Occident est au moins en partie liée à ces ruptures de « bonnes habitudes » causées par le confinement.
Mais il n’y a pas que les décès.
Deux jeunes hommes de mon entourage gravement affectés
Je voudrais vous parler d’Alexandre, un garçon de 20 ans que je connais par relation.
Ce n’est rien de dire que la psychose du confinement a traumatisé Alexandre.
Il a développé une telle phobie du virus qu’il se lavait les mains des dizaines de fois par jour, au point de les abîmer.
Surtout, il ne pouvait plus sortir de chez lui – figé par la peur.
Il a donc été en arrêt maladie pendant des mois, puis en télétravail. Ce n’est que des années après le confinement qu’il a pu sortir à nouveau pour se rendre à son lieu de travail.
Plus près de moi, un ami a aussi « perdu les pédales » suite au confinement.
Lui n’a pas du tout été traumatisé par la situation – il est resté parfaitement lucide sur l’absence totale de danger du coronavirus pour lui et sa famille (il avait la quarantaine).
Mais les effets pratiques du confinement l’ont fait basculer et conduit à la faillite.
Sans entrer dans les détails, je peux affirmer que le confinement a bien été le déclencheur de la terrible pente qu’il a connue, financièrement et mentalement, pendant les années qui ont suivi.
Je pourrais aussi parler du fils d’une amie, qui a interrompu ses études au moment du confinement (il n’y avait plus de cours !) et qui est en déshérence depuis lors.
Mais je voudrais vous entendre vous.
Et vous, avez-vous un témoignage sur les dégâts du confinement, qu’ils soient subtils ou majeurs ?
Merci d’apporter votre témoignage en commentaire, si vous en avez un.
Je n’ignore pas que, pour certains privilégiés, le confinement a été une période dorée de liberté, de calme ou même de solitude désirée.
Mais l’arbre ne doit pas cacher la forêt.
Il y a eu énormément de drames, plus ou moins visibles.
Rendons-les visibles, par nos témoignages.
Bonne santé,
Xavier Bazin
69 réponses
Je fais effectivement partie des chanceux du confinement. Pas qu’il ne m’ait pas empoisonné la vie mais retraité 73 ans maintenant, vivant en milieu rural, près d’une forêt, j’ai pu continuer à vaquer à mes occupations habituelles en toute légalité : couper et fendre du bois pour le poêle, jardiner, entretenir la maison et les entourages, prendre le soleil sur la terrasse, etc. et illégalement en me rendant par des sentiers cachés vers la forêt où j’ai pu marcher comme d’habitude en ne croisant jamais âme qui vive.
D’entendre le sort réservé aux habitants des grandes villes me faisait mal et l’injustice stupide dont ils étaient victimes me révoltait.
Les gendarmes du lieu où j’habite n’ont pas fait de zèle excessif et pour dire vrai, je ne les ai jamais vus lors de mes déplacements légaux, c’est-à-dire accompagnés d’une auto-autorisation.
Il y a eut bien des choses que je ne pouvais plus faire car je n’ai jamais eu ni passe-sanitaire, ni passe-vaccinal et je n’ai jamais fait de test PCR et j’ai refusé toute vaccination.
Selon toute vraissemblance j’ai du être contaminé deux fois si j’en crois les symptômes de forts rhumes et la perte du goût et de l’odorat qui les ont accompagnés, ce qui ne m’était jamais arrivé. Le mal est passé comme un rhume ou presque sans traitement médical, seulement avec zinc, vitD, vitC, ravintsara, aérosols soufrés dans les narines. Je suis végétarien ou quasiment, salades et légumes du jardin, le reste en bio.
Je ne fais donc pas partie de ceux qui ont eu le plus à se plaindre de cette infâmie (le confinement) et je pense que l’état macronnien a pu expérimenter la soumission de la population, ce qui était peut-être le but de l’opération. Ca y est je suis catalogué complotiste.
Mon mari était à l’étranger pendant le confinement et moi j’étais donc seule à la maison avec nos 4 jeunes enfants et j’étais enceinte du 5eme. Je pensais que je n’avais pas peur du virus et que le confinement était une oppression politique en plus d’être une erreur sanitaire. Pourtant, j’ai pour la première fois de ma vie fait 2 crises d’angoisse pendant ce confinement, alors que je croyais que je « gérais »… en fait je me sentais abandonnée et j’avais une peur bleue qu’il arrive quelque chose à un enfant et que personne ne vienne garder les autres pour que je puisse accompagner le malade à l’hôpital. Je me disais que peut être mon enfant serait séparé de moi et que je n’aurais plus le droit de le voir pendant son traitement. J’ai eu peur aussi que mon mari ne puisse pas rentrer en France pendant longtemps. Bref, j’ai réalisé après coup que toutes ces inquiétudes liées à la solitude et au message « les autres sont dangereux » m’avaient fait porter beaucoup d’inquiétude, d’où les crises d’angoisse, une nouveauté dans ma vie de « femme forte ». Quand j’y repense maintenant je réalise à quel point cette période qu’on a vécue était totalement absurde…
Nos proches voisins avec lesquels nous avions des projets de sortie les WE … Depuis plus de 3 ans, ils se cachent dans leur maison avec équipement de caméras. Plus d’échanges comme avant mais une fuite dès qu’ils nous aperçoivent. Aussi une invitation à dîner en 2021 mais dehors dans le jardin alors que le temps devenait plus frais. Elle, hyper vax a été opérée d’un cancer des poumons cet hiver. Surtout, « ne sortez pas, vous êtes fragile » a préconisé son médecin.Quelle misère de vivre de cette façon à 75 ans !
ce confinement a été la perte humaine mentalement et physiquement.
ns avons été bernés..
il ne faudra plus ns le refaire..on a compris leur subterfuge.
bonjour,
ma maman, 88 ans depuis quelques semaines, s est complètement isolée à partir du confinement et un Alzheimer est rapidement apparu. elle s est précipitée sur toutes les doses de vaccins qui lui ont été proposées et s inquiétait que je ne veuille pas en faire autant.
mon papa (86) et sa femme (84), eux, ont refusé toute vaccination mais pour ne pas être contaminés, se sont enfermés chez eux. ils ont perdu leur mobilité, sont restés dans leur fauteuil et aujourd’hui sont épuisés dès qu’ils font un pas.
bien sûr, ils sont âgés et ce déclin n’est pas forcément anormal mais je suis convaincue qu il a été accéléré par le confinement.
pour finir sur une note positive, il a été positif pour moi: je me suis retrouvée seule pendant 6 semaines, mon mari préférant rester dans son entreprise (pas tout seul 😀) et j’ai pu prendre la décision de sortir d une relation toxique de 30 ans ! je me suis également intéressée aux autres formes de soins et suis vos publications avec attention.
Bonjour,
je suis allée voir l’étude en français (n° 9) publiée dans Libération et dont vous dites qu’elle tend à prouver qu’il y a eu plus de décès par grippe que par Covid. Or, si vous la lisez consciencieusement et jusqu’au bout, vous verrez qu’elle démontre le contraire!!!
Bien à vous,
Lisa
Non, il y a bien eu davantage de décès. L’article nuance l’interprétation de ce fait – en partie à raison – mais pas le fait lui-même.
pour ma part, le confinement a accentué les troubles du comportement de mon fils de 16 ans qui est devenu violent avec moi, refusant toute autorité. j’ai dû faire appel à la police, il a été placé en foyer et suivi par des éducateurs. Aujourd’hui, il est en classe préparatoire, vit à la maison mais j’ai toujours peur de lui…Ma belke-mère suisse, quant à elle n’avait plus le droit de passer la frontière pourvoir mon père de 86 ans qui vi ait isolé dans un chalet frontalier. elle passait par un chemin de contrebande et faisait 10 km tous les deux jours pour lui apporter dans un sac à dos son linge et sa nourriture…il est fi nalement décédé l’année suivante à peine arrivée maison de retraite…
la bonne entente entre voisins s’est considérablement réduite, l’amitié s’est appauvrie entre les amis vaccinés qui ont pu sortir et les non vaccinés qui sont restés sur le carreau, les jeunes adultes ont perdu la foi envers LA vie.
Les infirmiers vaccinés ont conscience de s’être fait berner mais ils s’en prennent aux mauvaises personnes : -surcharge de travail dû aux collègues non vaccinés :NON : conséquence d’un manque de personnel soignant, augmentation d’agents administratifs et responsables n’y comprenant rien à la vraie médecine.
Encombrement des hôpitaux : – dû aux non vaccinés : NON : pour les mêmes raisons avec en plus une diminution incessante de lits d’hôpitaux, de plus pas tous les hôpitaux sont impactés de la même façon.
Bonjour, personnellement, je pensais au départ que cette période était une aubaine en tant qu’étudiant. Cependant, j’ai fini par comprendre que cette période loin de tous, privé de tout, m’a énormément desservi ; d’une part, les masques avec leur composition horrible ont créé sur mon visage un phénomène de bouton et de plaque qui n’est toujours pas résolu aujourd’hui. De plus, je me suis rendu compte en revenant auprès des autres étudiants, que j’étais devenu 10x plus introverti qu’avant, au point d’être mal à l’aise, de transpirer dès que je devenais un poil le centre d’attention, et m’a découragé de nombreuses interactions qui auraient pu être enrichissante, (en tant qu’étudiant, je n’ose désormais que très peu poser des questions ou participer).
Ce problème est encore en phase de rémission, trois ans après (les crises de sudations sous l’attention prolongée persistent).
Enfin, je soupçonne que ce changement dans ma vie qui était devenue pour aucune raison apparente à part l’absence d’interaction pendant un long moment, une vie « stressante », a accéléré drastiquement un phénomène qui était sans doute inévitable ; la perte de mes cheveux.
En effet, de mes 15 à 18 ans, j’ai perdu une quantité très importante de cheveux, passant d’une « hairline »classique, à l’équivalent de la perte capillaire que mon père avait accumulé à 35 ans, juste avant mes 18 ans. Bref, un truc si cool en apparence pour un étudiant inconscient peu vite devenir quelque chose de bouleversant pour le reste de sa vie.
Merci à vous si vous avez lu jusqu’ici.
PS : je suis beaucoup moins affecté par ces changements aujourd’hui, mais autant vous dire que quelques mois qui ruinent les 2-3 années suivantes, vous vous en souviendrez
j’ai été pris d’un grand doute pour nos gouvernants. J’avais l’impression que c »tait des totalitaires.
Von des Lyen applique à l’Europe la philosophie de Bismark (la grande allemagne)) même topo pour l’Europe.
Cette femme est une ennmie de la France etdelhumanité. Comme cet infâme gnomeKlaus Schwab. LeDr Frankenstein de macron « fucking global leader » La créature se montre de pire en pire !